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L'ancien patron de France Télévisions Patrick de Carolis a annoncé mardi sur les réseaux sociaux sa candidature, sans étiquette, aux prochaines élections municipales à Arles (Bouches-du-Rhône). Sur sa page Facebook, l'ex-journaliste a posté mardi une affiche avec sa photo invitant à suivre « l'actualité de sa campagne » pour les municipales de 2020 sur sa page officielle.
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« Né à Arles en 1953, j'ai choisi, après une longue carrière de journaliste, puis de président de France Télévisions, de construire un avenir à Arles. Profondément attaché à ma ville, j'ai choisi de servir les Arlésiennes et les Arlésiens », écrit-il. De son enfance à Arles, Patrick de Carolis dit garder « le goût du métissage social et des valeurs humanistes ». Patrick de Carolis brigue la succession du maire communiste Hervé Schiavetti (élu sur une liste d'union de la gauche) qui, après trois mandats, a choisi de ne pas se représenter.
Ouvert à tous les soutiens
Dans un article du Monde publié mardi soir sur Internet, Patrick de Carolis assure ne souhaiter « ni étiquette ni investiture », mais être « ouvert à tous les soutiens, de droite, de gauche et du centre ». L'ex-journaliste, qui a présidé le groupe audiovisuel public de 2005 à 2010, s'est installé dans la troisième commune du département (52 800 habitants), dont il est originaire, il y a quelques mois, affirme le quotidien. Trois candidats ont officiellement déclaré leur souhait de conquérir la mairie : le conseiller départemental et adjoint au maire d'Arles, Nicolas Koukas (PCF), l'ex-socialiste David Grzyb, adjoint lui aussi dans la majorité municipale, et le conseiller régional LR Cyril Juglaret. La députée LREM Monica Michel a de son côté annoncé qu'elle briguait l'investiture de son parti. Patrick de Carolis a été condamné en avril par la cour d'appel de Paris à cinq mois de prison avec sursis et 25 000 euros d'amende pour avoir passé des contrats entachés de favoritisme dans l'affaire Bygmalion.
La décision de la cour d'appel de Paris a été rendue ce mercredi. Elle a confirmé les condamnations de l'ancien patron de France Télévisions Patrick de Carolis et du fondateur de la société Bygmalion, Bastien Millot, à cinq mois de prison avec sursis. Les deux hommes étaient poursuivis pour avoir passé des contrats entachés de favoritisme.
Pour une fois qu'un employé de F2 chercherait a sortir du Lot... ; -)
N’est-il pas ou ne fut-il pas maire de Rocamadour dans le Lot ?