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Dominique Baudis est mort jeudi, à 66 ans, d'un cancer généralisé dans un hôpital parisien. Diplômé de Sciences Po, Dominique Baudis avait entamé sa carrière de journaliste au Liban en 1971. Il présente ensuite le journal télévisé de 1978 à 1982. Il renonce au journalisme pour la politique en se faisant élire, en 1983, à la mairie de Toulouse, succédant à son père, Pierre Baudis. En 1984, il est élu au Parlement européen. En 1986, il entre au conseil régional Midi-Pyrénées, qu'il préside, et à l'Assemblée nationale pour un mandat reconduit en 1988, 1993 et 1997, sous l'étiquette UDF.
Sa nomination en janvier 2001 à la tête du CSA par le président Jacques Chirac l'oblige à démissionner de tous ses mandats et fonctions. En 2003, il est mis en cause par des prostituées de la région de Toulouse dans l'affaire du tueur en série Patrice Alègre. Accusé de proxénétisme, viol, meurtre et actes de barbarie, il révèle publiquement cette sordide affaire au journal de TF1. Il ne sera totalement innocenté par la justice qu'en 2005 et racontera son calvaire dans un livre, "Face à la calomnie".
En février 2007, il est élu à la présidence de l'Institut du monde arabe (IMA) et se fixe comme tâche prioritaire de ramener les comptes à l'équilibre. En 2009, il retrouve un mandat de député européen après avoir été élu dans le Sud-Ouest à la tête de la liste UMP. Le président Nicolas Sarkozy le nomme, en juin 2011, Défenseur des droits, une fonction nouvellement créée. Jean-Paul Huchon, président PS du conseil régional d'Ile-de-France, dit avoir appris "avec beaucoup d'émotion" le décès de celui qui fut "homme de médias, homme de culture, homme d'État".
Dominique Baudis avait épousé en secondes noces la journaliste et écrivaine franco-algérienne Ysabel Saïah-Baudis. Il était père de trois enfants, dont Florence, qui s'était engagée en politique à Toulouse sur ses traces. Il avait été admis le 5 avril dernier à l'hôpital du Val-de-Grâce, avant de décéder le 10. Le Défenseur des droits avait subi deux chimiothérapies. Ses dernières apparitions publiques l'avaient montré considérablement affaibli.
Après ce beau parcours de vie et bien des souffrances, qu'il repose en Paix. Courage à ses proches. Ceux qui nous ont quitté et aimé ne sont jamais bien loin de nous !
Dominique Baudis va beaucoup nous manquer, mais son humanité, son courage, sa sincérité lui surviront et serviront d'exemple à tous ces médiocres qui sont si élogieux à son égard aujourd'hui ! Je n'ai pas entendu les Edwy Plenel ou Karl Zero qui se sont tant acharnés et évertués à vouloir l'impliquer dans l'affaire Allègre, pas un mot de regret ou d'excuse. De leur part, après tant d'infamies. Où est le vertueux donneur de leçon qu'est Edwy Plenel, je suis surprise de ne pas l'avoir vu accourir dans les studios de Canals Plus avec son sourire arrogant pour nous dire tout le bien qu'il pense aujourd'hui de Dominique Baudis. Pour ma part, mes pensées vont à sa famille, ses amis et aux Toulousains qui l'ont tant aimé.
Quel homme qui pendant ses débuts de présentateur dans la chaîne tf1, avec son visage angélique forcé l'image d'un gendre que beaucoup de mères de famille auraient souhaitées avoir !
Avec le temps je me remémore ce visage bon enfant de ce''Français''que l'on disait dans mon entourage originaire de la ville de Toulouse, dont le maire de l'époque n’était autre que son pers dévoué sobrement pour son gaullisme à l'attachement de sa ville.
Autre temps autre moeurs en politique ! C'est promis ! Le musulman que suis priera pour vous deux !.