Temps de lecture : 4 min
-
Ajouter à mes favoris
L'article a été ajouté à vos favoris
- Google News
Lecture audio réservée aux abonnés
Un second tour est toujours une équation. Comment ajouter les voix des éliminés sans soustraire, à force de concessions trop fortes, les suffrages des fidèles alliés. Se multiplier sans diviser. En 1988, l'équation semble impossible à résoudre. Jacques Chirac, Premier ministre sortant, est largement distancé par François Mitterrand, majestueux du haut de ses 34,10 %. Pourtant, les caciques du RPR ont fait leur calcul : si on additionne aux 19,9 % de Chirac les 16,55 % de Raymond Barre (UDF) et les 14,39 % de Jean-Marie Le Pen (FN), on obtient près de 51 %, donc la victoire est possible. Si les voix du centriste semblent acquises, les autres sont plus difficiles à recueillir.
En 1988, malgré ses quatre millions de voix, Le Pen fait figure de diable. Un an auparavant, sa sortie sur les cha...
Jacques « Ricard » et Charles « le squale ». C’est de l’ordre de la nostalgie et du vintage. Une sorte de « mauvais goût » qui serait furieusement stylé et séduisant.
Une fois de plus vous n'avez pas très bien suivi :
1 - Ciotti n'était pas le candidat de LR, c'était Valérie Pécresse
2 - Elle s'est singularisée par une position à la fois libérale sur le plan économique et pro-européenne, c'est à dire à l'opposé de celle du RN.
Le seul élément exact de votre message est le 4, 78%.
Essayez de faire mieux la prochaine fois, on ne sait jamais...
1974 il a trahi Chaban-Delmas.
1981 il a trahi Giscard d’Estaing.
1988 il a trahi la droite en refusant de soutenir une dizaine de députés FN dans le sud est.
1995 il a trahi sa promesse de lutter contre l’immigration clandestine, rappelez vous son discours finissant par « …et je ne vous parle pas du bruit… ».
J’en passe et des meilleures comme son opposition absolue à ce que l’UE fasse référence aux racines chrétiennes de l’Europe.
Alors se réclamer de Chirac je me gausse…