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- L'Eau vive - 1958 : cette chanson est la bande-son du film L'Eau vive de François Villiers, adapté du roman de l'écrivain Jean Giono. Le film, sélectionné à Cannes, n'a pas rencontré un grand succès à l'époque, mais la chanson est considérée, elle, comme un des premiers triomphes de Guy Béart.
- Il n'y a plus d'après - 1966 : cette chanson a au départ été écrite pour la chanteuse Juliette Gréco. À travers ce titre, Guy Béart offre sa vision de la capitale dans les années 1960 : "Maintenant que tu vis / À l'autre bout d'Paris / Quand tu veux changer d'âge / Tu t'offres un long voyage / Tu viens me dire bonjour / Au coin d'la rue Dufour / Tu viens me visiter / À Saint-Germain-des-Prés."
- Vive la rose - 1966 : sortie la même année que la chanson Il n'y a plus d'après, Vive la rose raconte l'histoire d'une femme jalouse et vengeresse. Elle est à l'origine une chanson traditionnelle du XVIIIe siècle, connue sous d'autres titres comme Mon amant me délaisse ou La Méchante.
- La vérité - 1968 : Guy Béart est toujours dans sa période de succès. Il enchaîne les titres, dont La Vérité. Cette chanson témoigne d'un certain goût de l'artiste pour la poésie : "Le premier qui dit se trouve toujours sacrifié / D'abord on le tue/ Puis on s'habitue / On lui coupe la langue on le dit fou à lier / Après sans problèmes / Parle le deuxième / Le premier qui dit la vérité / Il doit être exécuté."
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Ma grand-mère fait du vélo
Elle a le maillot jaune
Elle a fait Paris Bordeaux
En 3 coups de pédales
Paris Bordeaux, à que c'était rigolo !
Vélo cassé, et la grand-mère dans l'fossé
Ma grand-mère fait du canot
Elle part à la dérive
Elle a mis pépé dans l'eau
Avec sa belle chemise
Pépé dans l'eau, à que c'était rigolo !
Pépé trempé et la chemise déchirée
Ma grand-mère fait du judo
Elle est ceinture noire
Elle a mis pépé KO
au fond de la baignoire
Pété KO, à que c'était rigolo !
un oeil poché et le pépé dans l'pâté !
Ce fut un temps où une chanson était une mélodie avec des paroles qui avaient du sens, porteuses d'un message, d'une poésie, enfin la totale.
Il n'y a plus d'après...