"Michel Audiard, mon grand-père"

Audiard, vous avez dit Audiard ? Nous avons retrouvé Marcel, le petit-fils du réalisateur. À 47 ans, il publie son premier roman, un polar gouailleur.

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Collectionneur. Marcel Audiard, ­pédopsychiatre de son métier, dans le bureau de son domicile transformé en cabinet de curiosités. Sur la table trône une sculpture en métal, vestige du film de son grand-père 'Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages
Collectionneur. Marcel Audiard, ­pédopsychiatre de son métier, dans le bureau de son domicile transformé en cabinet de curiosités. Sur la table trône une sculpture en métal, vestige du film de son grand-père 'Faut pas prendre les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages". © Sébastien Leban pour "Le Point"

Temps de lecture : 5 min

« Audiard, de la famille Audiard ? » On l'interpelle au coin de la rue, partout, tout le temps. Son patronyme lui colle à la peau aussi sûrement que la plaque à l'entrée de son cabinet de consultation parisien. C'est là que le Dr Marcel Audiard accepte de nous rencontrer, une première fois, avant de nous ouvrir les portes de sa maison et de nous montrer son album photos, pour nous raconter cette famille, si banale pour lui, si fascinante pour nous.

L’art d’être grand-père. Premier regard entre Michel et Marcel, son premier petit-fils. © Archives de Marcel Audiard/Sébastien Leban


Les Audiard, c'est d'abord Michel, son vénérable grand-père, disparu il y a trente-deux ans, scénariste, dialoguiste culte des Tontons flingueurs, des Barbouzes, du...

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Commentaires (3)

  • spando

    Les autres commentateurs l'ont dit (sans doute mieux que moi) : la mystique Audiard existe bel et bien.
    Quand d'autres découvraient le ciné de leur temps, je suis tombé tout petit dans les audiardises. Coup de foudre. Immédiat, total.
    Bien longtemps après je ne m'en sors pas, pire je m'y enfonce encore plus.
    J'ai enfin osé briser le dernier tabou : lire le livre de Michel. Quelle claque !

    Faut pas déifier le bonhomme : il détesterait ça, le Michel. Mais je suis fasciné par les bons mots, les répliques qui sonnent vrai et les bonnes gueules qui ont servi ces paroles si revigorantes.

    A noter : cette maladie se transmet aux desendants. Ma fille de 9 ans est une fan absolue de 100 000 dollars au soleil, et de Lino ! Mimétisme ? Au début, oui.
    Mais je l'entends rigoler en regardant le film alors qu'elle croit que je dors encore. La contamination est avancée...

    Au delà d'une légitime fierté (Audiard protège contre les malfaisants type NRJ 12 CHTIS... ), ça montre que "l'ancienneté s'oublie, la qualité reste" (ignoble bidouille de la phrase d'un certain Pascal porte flingue).

    Je vais donc m'intéresser à ce bouquin du rejeton...

  • irene 27

    A table, en famille, tout à l'heure, nous avons parlé des dialogues de Michel Audiard, car l'un de nous a dit, car nous parlions des films vus dernièrement : moi le film que je regarderai encore et encore, c'est "Les tontons flingueurs" et il est allé chercher sur son i phone les "bons mots" les phrases cultes de ce grand bonhomme, c'est donc dire que nous avons passé une bonne 1/2 heure à bien rire... Rigoler serait plus vrai ! Qu'il ait été assez déstabilisant pour sa famille n'a rien de spécial, le talent est souvent contraire à la quiétude familiale. Mais personne ne peut oublier ses incroyables mots, son argot, sa langue parigote...

  • guy bernard

    Michel Audiard était un homme extrêmement cultivé et a eu une influence considérable :
    la preuve est que je rencontre des personnes, dont des énarques, sur se forum qui s'inspirent du "cave se rebiffe" pour expliquer la politique monétaire que devrait avoir la France.