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Il est un des écrivains les plus impressionnants de notre littérature avec Carnet de notes, Journal qu'il tient depuis 1980 et dont a paru le quatrième volume aux éditions Verdier. Son "registre des jours" (4 500 pages), aime-t-il à dire dans ce français qu'il parle comme on ne l'écrit même plus, sur un rythme ternaire faulknérien, et qui a fait entrer en littérature ceux de son Limousin natal, sa "petite patrie", origine dont il ne s'est remis que par l'écriture. Son œuvre prolixe et protéiforme rend aussi grâce à la pêche, à l'aviation, à Descartes, à Faulkner, à ce "grand sylvain" de papillon ou à Catherine, sa femme, dont le prénom fut aussi le titre de son premier roman.
On aurait pu le rencontrer aux Bordes, où migre deux fois par an le styliste hors pair natif de B...
Nous sommes les derniers acteurs et témoins d un monde rural aimé et qui s efface. Et aprés nous ce monde aura -t-il existé ?
Cet article m'a miraillé comme dans un après-midi de "paint ball" chez des beaufs de la campagne.
les sentiments doivent etre sincères, mais les cautions demandent à etre approfondies ; j'imagine peu Descartes sans les mascarets du Mississippi de Faulkner, et Montaigne comme un parfait bigot, pour reprendre les premières et les dernières références.
quant à l'émotion sur les arts dits primitifs, elle se complète généralement par la connaissance de leur histoire, leur langage, leur art, et suscite leur respect