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Le journaliste et écrivain Franz-Olivier Giesbert a remporté ce samedi le prix 2023 du Livre politique pour Histoire intime de la Ve République – La belle époque (Gallimard), tome 2 d'une trilogie qui décortique cinquante ans d'archives personnelles.
Dans cet ouvrage, l'éditorialiste et ancien directeur du Point explore les années 1970, décennie marquée par les mandats de Georges Pompidou et Valéry Giscard d'Estaing, par l'avènement à gauche de François Mitterrand, dans un contexte de croissance économique mais aussi de violents chocs pétroliers.
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Sacré par ses confrères
Le livre de Franz-Olivier Giesbert a été retenu par un jury de journalistes, présidé par l'ancienne ministre Roselyne Bachelot, face à deux autres finalistes : Voyage au bout de la gauche (Stock), du journaliste Laurent Telo, et On aura tout essayé (Fayard), de la politologue Chloé Morin.
À LIRE AUSSI La gauche, du fiasco d'Anne Hidalgo au mariage de raison avec la NupesL'an passé, Richard Malka, l'avocat de Charlie Hebdo et de Mila, avait décroché ce prix pour Le Droit d'emmerder Dieu (Grasset), une version écrite de sa plaidoirie au procès de l'attentat islamiste contre le journal satirique. Face à une guerre sainte (Seuil) de la philosophe Sylviane Agacinski a de son côté remporté le prix des Députés, dont le jury est chapeauté par la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet.
Bravo Mr GIESBERT
C'est avec impatience et délice que j'attends et lit vos editoriaux hebdommadaires
Continuez à contrer les idéologues, les ignorants, les fainéants de la pensée.
J'aime beaucoup FOG et lis avec délice ses papiers. Néanmoins, il se montre discret sur sa période très pro-Mitterrand et dont il disait " "J’ai rarement vu un personnage aussi cynique en politique"...
Ce livre est passionnant. La proximité de FOG avec les politiques et journalistes de l'époque confirme, qu'avant Mitterrand, les Présidents de la cinquième République avaient une certaine idée de la France et ont beaucoup contribué à son développement.
Ensuite, avec Mitterrand, les choses sont devenues plus complexes.
Un épisode savoureux, entre autres : Pierre Mauroy préparant l'ordonnance du 26 mars 1982 instituant la retraite à 60 ans à son grand désespoir, car il était résolument opposé à cette mesure.
Ce décret a pourri la vie de la France pendant plus de 40 ans, et ce n'est pas fini !