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Nichée dans une commune du Gers, à Lupiac, la bâtisse natale de Charles de Batz Castelmore, dit d'Artagnan, est à vendre depuis 2015. Le joyau de 700 mètres carrés, entouré de 155 hectares de terre et de forêt, suscite des intérêts contradictoires. Alors que la commune de Vic-Fezensac souhaite acheter la propriété afin d'y instaurer un musée, le PDG d'Auchan Retail, Yves Claude, s'est porté acquéreur pour la somme de 2 millions d'euros.
S'opposent ainsi la commune soucieuse de préserver ce lieu, patrimoine historique et culturel de la région, et le désir d'un homme d'affaires de jouir de cette propriété de manière privée. Le 19 décembre dernier, la Société d'aménagement foncier et d'établissement rural (Safer) du Gers, qui dispose du pouvoir de préempter des biens à vocation agricole, a...
La Collectivité s'est déclarée intéressée mais n'a pas de projet étudié, précis avec évaluations financières.
Au delà du thème il n'y a ni scénario, ni budget d'investissement, ni business plan. Un peu court pour décider un achat dont la mise initiale est de 2 millions (avant de commencer quoi que ce soit) auxquels s'ajouteraient 10 à 15 millions d'investissements et deux à 5 millions annuels en fonctionnement. Les élus doivent savoir gérer, surtout quand l'argent ne vient pas de LEUR poche !
Ça rappelle la déception d'un village d'Aquitaine avec "son" château en vente depuis 5 ans pour 2 millions : ce village s'est senti floué Il y a quelques semaines quand la vente s'est faite avec un particulier. La commune avait disait-elle la possibilité d'investir 100. 000 euros et comptait sur les communes voisines, le département et sur l'État pour financer le développement touristique du village et de son château !
Les élus locaux attendaient que le fruit leur tombe entre les mains. C'est raté. Si les associations veulent le garder il leur faut se cotiser pour faire une offre. Mais la SAFER va certainement bloquer l'affaire en préemptant au motif redistributif pour agriculteurs locaux n'ayant rien à faire du batiment qui finira en ruine.
Si cela faisait 11 ans que le bien était a vendre et qu’aucune offre sérieuse de la commune avait été faite pendant ce temps on peut soupconner que celle-ci attendait le décès de la propriétaire pour racheter a vil prix le bien puisqu’il n’y aurait pas d’héritier. Mais je suis peut-être trop négatif dans mes pensées.