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La scène se déroule à Neuilly, en 1989. Guillaume Grenet, élève de terminale, passe son bac de français. Parmi les textes présentés, un extrait de Voyage au bout de la nuit que son examinateur lui demande de commenter. Grenet débute par une brève présentation biographique où il mentionne l'existence d'une fille de l'écrivain, Colette Destouches. « N'importe quoi ! l'interrompt le professeur, Céline est mort sans enfant. » Le lycéen insiste : « Si, si, il a eu une fille, c'était ma grand-mère ! » Agacé par celui qu'il pense être un mythomane, le professeur de lettres l'incite à s'en tenir au texte. « J'en ai été très déstabilisé, j'ai eu très en dessous de la moyenne », nous raconte Guillaume Grenet, l'aîné des arrière-petits-enfants de Céline, qui, malgré cette mauvaise note, a fondé et...
collection particulière - WIKIMEDIA COMMONS - DR POUR « LE POINT » - Collection François Gibault, Photo Francesca Mantovani/Éditions Gallimard - coll. Pierre Duverger/IMEC - KHANH RENAUD POUR « LE POINT » - collection destouches/fonds L.-F. Céline/archives imec – collection destouches-gibault/fonds louis-ferdinand céline/IMEC images – Collection François Gibault. Photo Francesca Mantovani/© Editions Gallimard – DR POUR « LE POINT » – Collection François Gibault
Oui Céline a réinventé le " roman parlé"... Les trois points ne sont qu'une respiration...
"De plus, mon père parlait très fort et composait ses dialogues à voix haute. " Donc je le répète, Céline, ça ne se lit pas, ça se dit. Sinon, on passe essentiellement à côté. Pour le reste, ces histoires de famille sont sans aucun intérêt.