Michel Winock et Jean-Noël Jeanneney remontent le temps

L'un fait revivre ses Jours anciens (Gallimard), l'autre ancre son récit au Rocher de Süsten (Seuil) qui manqua lui être fatal. Mémoires d'historiens.

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L'historien Michel Winock.
L'historien Michel Winock. © FRANCESCA MANTAVONI / GALLIMARD / OPALE

Temps de lecture : 3 min

Depuis que Pierre Nora avait réuni en 1987 Georges Duby, Jacques Le Goff, René Rémond, Michelle Perrot… dans des Essais d'ego-histoire (Gallimard), le genre est reconnu et pratiqué. Tout l'intérêt réside dans une mise en miroir : on y devient l'historien de soi tout en restant celui du pays. Spécialiste de nos fièvres politiques, Michel Winock raconte dans ses Jours anciens aussi bien les vingt premières années d'un enfant des faubourgs de Paris, à Arcueil, qu'une France, entre 1937 et 1957, ancienne elle aussi et disparue. Épargné par une tuberculose qui a tué père et frère, il restitue magnifiquement l'atmosphère d'un après-guerre populeux qui ignore le principe de précaution : on sillonne la France à 15 ans, on traficote avec les GI installés à la Cité universitaire… « J'avais côtoyé...

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