Cédric Klapisch : « La grève à Hollywood est un signal d’alarme gigantesque »

Le réalisateur de L’Auberge espagnole, vice-président de la Société des réalisateurs de films, plaide pour que les plateformes donnent accès à leurs chiffres de diffusion.

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Cédric Klapisch : « Nous sommes à un point de rupture historique de notre industrie. »
Cédric Klapisch : « Nous sommes à un point de rupture historique de notre industrie. » © AFP or licensors

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Il est un cas à part dans le cinéma français. Autrefois recalé au concours de l'Idhec - l'ancêtre de la Fémis -, il est parti étudier à New York puis s'est attelé, à son retour en France, à tous les genres possibles : court-métrage, documentaire, film d'entreprise, long-métrage. Le premier de la longue série de ses films cultes, Le Péril jeune, était d'ailleurs à l'origine un téléfilm commandé par Arte… Aujourd'hui vice-président de la Société des réalisateurs de films (SRF), scénariste, réalisateur et producteur, cet éclectique peut se vanter d'indéniables succès en salle, en France et à l'étranger, et il vient de donner une seconde vie en série*, sur Prime Video, aux héros de sa trilogie commencée au cinéma avec L'Auberge espagnole. Pourtant ce caméléon optimiste, convaincu que la cul...

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STEPHANE DE SAKUTIN/AFP – AFP

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Commentaires (12)

  • piigul

    Madame ? Monsieur ?
    Vous n’avez sans doute, jamais vécu dans ce pays que je connais, je crois, assez bien pour y avoir vécu 7 ans. Votre description du monde américain est très loin de la réalité. Certes, l’argent comme dans nos pays européens est un moteur, mais, ce que vous oubliez de dire, c’est qu’il y’a aussi, un désir réel parmi les personnes qui ont bien gagné leur vie, de rendre une partie de leur patrimoine à la société. C’est le pays, au monde, où il y a le plus grand nombre de philanthropes par habitant et dire que leur motivation est essentiellement fiscale est une erreur absolue.

  • Café Noir du Sud

    Arrive droit devant nous, mais comme d’habitude certains minaudent et regardent le rétroviseur, le passé. La crise hollywoodienne porte pourtant les ferments d’un monde horrible, où toute émotion humaine sera bannie. Il n’y aura plus que des scènes revues mille fois, des clichés, du réflexe pavlovien.
    C’est aussi les nouvelles féodalités, quelques seigneurs multimilliardaires qui imposent leur diktat au reste du monde.

  • bison innoffensif

    Encore un appel du pied au gouvernement pour des "aides" et des "subventions".
    Le talent n'est pas une question de subvention, mais d'imagination. On ne peut pas dire que les films que la gauche culturelle française, toute subventionnée, nous fasse rêver.