«Mettre son sac de golf dans une Ferrari, ce n’est pas pratique…», raconte Jérôme Alonzo

Porsche ou Audi… l’ancien gardien du PSG (2001-2008) a changé quelques fois de voitures mais n’a jamais voué une grande passion pour les bolides. Il nous raconte le parking du camp des Loges au début des années 2000.

 L’ex-gardien du PSG, lors du match de coupe de la Ligue entre Paris et Lyon, qu’il commentait pour France Télévisions en janvier 2016.
L’ex-gardien du PSG, lors du match de coupe de la Ligue entre Paris et Lyon, qu’il commentait pour France Télévisions en janvier 2016. LP/ARNAUD JOURNOIS

    Ancien membre du vestiaire du PSG entre 2001 et 2008, Jérôme Alonzo affirme avoir mis plus de dix ans à pouvoir s'offrir la voiture de ses rêves.

    L'ancien gardien de but, 46 ans, évoluait, il est vrai, à une époque où les salaires étaient moins élevés qu'aujourd'hui. Même si certains de ses coéquipiers n'hésitaient pas à casser leur tirelire pour s'offrir un bolide.

    Pour vous, joueur, la voiture était-elle une passion ?

    JÉRÔME ALONZO. Pas vraiment. Quand j'étais gamin, je rêvais d'avoir une Porsche Carrera et je m'étais dit qu'un jour je l'aurais. En 2004, je l'ai achetée d'occasion, je l'ai gardée deux ans, ça m'a amusé et je l'ai revendue pour une Audi A3. Ça vient aussi du fait que, sans faire le malheureux, j'étais l'un des plus petits salaires à Paris. Donc j'ai eu ma petite bagnole qui allait bien une fois dans ma vie et, pour le reste, je n'ai eu que des voitures traditionnelles.

    De quels types ?

    On avait beaucoup de contrats avec des marques de voiture à mon époque. Le club était engagé avec Opel et Volvo à ce moment-là, donc nous étions tenus de venir avec ces voitures-là. Quand je suis parti à Nantes (2008-2010), j'ai acheté une Audi A5. Et, aujourd'hui, j'ai la chance d'être ambassadeur d'une marque (NDLR : Huyndai).

    Les voitures étaient-elles un sujet de moquerie entre joueurs ?

    Je ne crois pas. Moins que les fringues (rires). Même quand j'avais des petites voitures, tout le monde me foutait la paix. Il y en avait une qui me faisait rêver, ce n'était pas un modèle de sport, c'était celle d'Edouard Cissé. Il avait une Cadillac Escalade, un gros 4x4. J'adorais ça ! Si j'avais dû en piquer une, cela aurait été la sienne. Mais, avec le recul, je n'ai même pas le regret d'une Ferrari. Le sujet ne m'a jamais obsédé.

    Quelles étaient les voitures les plus présentes au camp des Loges ?

    Beaucoup de Porsche, beaucoup de gros 4x4… Quand j'ai fini ma carrière, c'était la grande mode de l'Audi R8 ou des premiers Mercedes ML. Deux ou trois joueurs avaient ça. Moi, en plus, j'ai une passion qui est le golf. Et mettre son sac à l'arrière d'une Ferrari, ce n'est pas pratique…