La statue de La Petite Sirène vandalisée à Copenhague

La statue la plus célèbre du Danemark a été vandalisée avec une inscription en anglais signifiant « Poisson raciste. »

 La Petite Sirène est inspirée d’un personnage du conte de fées du poète et auteur danois Hans Christian Andersen.
La Petite Sirène est inspirée d’un personnage du conte de fées du poète et auteur danois Hans Christian Andersen. Xuanxu/Flickr

    Le monument le plus célèbre du Danemark, la statue de La Petite Sirène, a été vandalisé, ont annoncé ce vendredi les autorités danoises.

    Une personne, pour le moment inconnue auprès des forces de l'ordre, a inscrit en anglais « Racist fish » (« Poisson raciste »), sur le socle du monument.

    La Petite Sirène, inspirée d'un personnage du conte de fées du poète et auteur danois Hans Christian Andersen en 1837, est aussi une statue du sculpteur Edvard Eriksen à Copenhague.

    Vague de vandalisme de statues jugées racistes

    De multiples manifestations antiracistes se sont déroulées ces dernières semaines dans le monde à la suite de la mort de l'Américain George Floyd. La présence de nombreux monuments et statues liés à l'histoire coloniale de nombreux pays dans le monde ont fait vivement débat.

    VIDÉO. Etats-Unis : plusieurs statues de Christophe Colomb dégradées

    Au Danemark, plusieurs statues ont fait l'objet d'actes de vandalisme, notamment celle du missionnaire danois au Groenland, Hans Eged, qui a participé à la colonisation de l'île arctique au XVIIIe siècle.

    Ane Grum-Schwensen, spécialiste du livre « La Petite Sirène » d'Hans Christian Andersen, a affirmé à la télévision publique danoise TV2 que le conte ne contient pas d'allusions racistes.

    Une cible pour les vandales

    La Petite Sirène a déjà été vandalisée à plusieurs reprises : sa tête a été volée deux fois (en 1964 et en 1998), et l'un de ses bras a aussi été coupé en 1984.

    En janvier, le message « Free Hongkong » (« Hongkong libre ») a été peint sur son rocher, en référence au mouvement de contestation lancé en 2019 contre le pouvoir central à Pékin.