Seine-et-Marne : risques de crues dans la vallée du Grand Morin, le secteur en vigilance jaune

La préfecture de Seine-et-Marne a placé la rivière en vigilance jaune ce lundi soir. L’affluent de la Marne est réputé très réactif en cas d’orages violents, moins en cas de pluies continues.

Gonflée en amont par le Grand Morin en crue, la Marne avait débordé en février dernier dans des rues d'Esbly situées près de la rivière. LP/Sébastien Blondé
Gonflée en amont par le Grand Morin en crue, la Marne avait débordé en février dernier dans des rues d'Esbly situées près de la rivière. LP/Sébastien Blondé

    Ce lundi soir, la préfecture a lancé une alerte. Elle a placé en vigilance jaune la vallée du Grand Morin - qui prend sa source dans le département de la Marne et, selon un cours tortueux de 120 km, arrose notamment La Ferté-Gaucher, Coulommiers et Crécy-la-Chapelle avant de se jeter dans la rivière Marne à Condé-Sainte-Libiaire. Le service de prévision de la préfecture anticipe « un risque de crue génératrice de débordements et de dommages localisés ou de montée rapide et dangereuse des eaux, nécessitant une vigilance particulière ». Ce risque auquel s’exposent en particulier les personnes qui vivent près de la rivière ou qui s’y adonnent à des activités nautiques.

    Sur le site Internet dédié, Vigicrues, les communes disposant de capteurs sur la rivière et qui sont Pommeuse, Couilly-Pont-aux-Dames ou encore Meilleray sont en alerte jaune. Le maire de cette dernière commune, Jean-Pierre Bertin (SE), est relativement serein. « Cela ne m’affole pas plus que ça. Les habitants d’ici ont l’habitude. Il faudrait pas mal de pluie pour que cela commence à déborder. S’il tombe 20 mm de pluie, je ne suis pas inquiet. En revanche, si demain matin, je vois qu’il est tombé 50 mm de pluie, alors là je serai inquiet. »

    Même calme du côté du maire de Couilly-Pont-aux-Dames, Jean-Louis Vaudescal (DVD). « Nous ne sommes pas face à un orage mais à des pluies. En cumulé, nous devrions avoir 30 mm. Nous verrons bien mardi matin. Dans un tel cas, nous avons douze heures pour réagir (contrairement à un épisode orageux où la montée des eaux est presque immédiate, NDLR). Ce n’est pas parce qu’il pleut que nous sommes immédiatement inondés. » En tout cas, pour l’élu, la préfecture a eu raison de publier cette alerte. « Mais il est encore un peu trop tôt pour savoir », conclut le maire.