«Charlie Hebdo» : Charb raconté par celles qui l’ont aimé

Devant la Cour d’assises spéciale de Paris qui juge les attentats de janvier 2015, les proches du dessinateur et journaliste Charb ont dépeint ce jeudi un fils, un «amoureux», un ami.

 «Charb n’a jamais regretté un dessin ou un texte qu’il a écrit», a témoigné une de ses amies ce jeudi.
«Charb n’a jamais regretté un dessin ou un texte qu’il a écrit», a témoigné une de ses amies ce jeudi. AFP/François Guillot

    « Emmène-nous à Charb. On va tuer Charlie, on veut Charb. » Stéphane Charbonnier, dit Charb, est la cible prioritaire des islamistes qui ne supportent pas que le journal satirique tourne, selon eux, leur religion en dérision. Quand les frères Kouachi arrivent le 7 janvier 2015 dans la rue Nicolas-Appert (Paris, XIe), ils n'ont qu'un mot à la bouche : ils veulent Charb, le directeur de la publication du journal, pour pouvoir abattre Charlie.

    La cour d'assises spéciale, qui doit juger les crimes de « Charlie Hebdo », de Montrouge et de l'Hyper Cacher, a écouté ce jeudi ses proches raconter leur Charb : Valérie M., d'abord, sa dernière « amoureuse », puis Denise, sa mère, et enfin Marika Bert, l'une de ses proches collaboratrices et amie.