528 kg de résine, 90 kg d’herbe : un trafic de drogue entre le Maroc et la France démantelé

Les gendarmes ont intercepté des véhicules qui remontaient d’Espagne.

 528 kilos de résine de cannabis et 90 kgs d’herbe ont été saisis.
528 kilos de résine de cannabis et 90 kgs d’herbe ont été saisis. Gendarmerie

    Un trafic de cannabis et d'herbe entre le Maroc et la France a été démantelé avec l'interpellation de quatre personnes dans la nuit de mardi à mercredi à Narbonne et Clermont-Ferrand, et la saisie d'environ 600 kg de drogue, a annoncé ce vendredi la gendarmerie.

    L'enquête menée par les sections de recherches de Grenoble et de Clermont-Ferrand et la JIRS de Lyon, avait débuté après une première saisie de 150 kg de résine de cannabis, dont la date et le lieu n'ont pas pu être précisés.

    Le commanditaire, « défavorablement connu et en fuite à l'étranger », organisait des remontées régulières de résine de cannabis et d'herbe depuis le Maroc, en passant par l'Espagne, où des complices venaient récupérer le chargement, précise la gendarmerie dans un communiqué, qui estime que ce trafic générait un chiffre d'affaires de 200 000 euros par semaine.

    Ils roulaient à « allure normale afin de ne pas attirer l'attention »

    Les convois de véhicules qui remontaient la marchandise jusque dans le Puy-de-Dôme mais aussi dans les régions parisiennes, toulousaine et lyonnaise, roulaient à « allure normale afin de ne pas attirer l'attention ».

    Dans la nuit de mardi à mercredi, les deux véhicules d'un convoi ont été interceptés sur l'A9 à Narbonne et au sud de Perpignan au cours d'une opération d'envergure. Trois personnes ont alors été interpellées et 528 kg de résine de cannabis et 90 kg d'herbe ont été saisis. Tandis qu'à Clermont-Ferrand, un quatrième homme a été arrêté en possession de 200 000 euros en espèces.

    200 000 euros en espèce ont été saisis à Clermont-Ferrand/Gendarmerie
    200 000 euros en espèce ont été saisis à Clermont-Ferrand/Gendarmerie Gendarmerie

    Les quatre interpellés, âgés « d'une trentaine à une cinquantaine d'années » sont déjà connus de la police et de la gendarmerie, a ajouté la gendarmerie.