« Mon optimisme est un peu secoué » : les confidences d’Omar Sy sur le racisme, sa vie, sa carrière…
À l’occasion de la sortie de son livre « Viens, on se parle », l’acteur Omar Sy est venu répondre aux questions de nos lecteurs. Sans tabou, très à l’aise, il est revenu sur sa carrière, sa vie de famille, son départ aux États-Unis ou encore son rapport à la religion.
Il arrive pile à l’heure dans les locaux du Parisien. Longue chemise à carreaux verts, large pantalon noir et baskets, il débarque tout sourire, flanqué d’un maquilleur et de deux attachés de presse. Très à l’aise, Omar Sy s’installe face à des lecteurs un peu impressionnés et engage tout de suite la conversation. À chacun, il demande son prénom, d’où il vient. « Mortagne-au-Perche, je connais ! », « Tu es conseillère financière ? Ce n’est pas le moment ! » rigole-t-il. « Étudiant en commissariat d’expo ? Ça veut dire quoi : T’es flic et en même temps tu fais de l’art ? »…
L’acteur est un charmeur. Il emplit la pièce de sa large silhouette et de son immense sourire. Met l’assemblée dans sa poche. Durant deux heures, le comédien de 46 ans, devenu une star avec « Intouchables » et une icône mondiale avec la série « Lupin » sur Netflix, se livre à l’occasion de la sortie de « Viens, on se parle », ouvrage d’entretiens avec la journaliste Elsa Vigoureux (Éd. Albin Michel, 285 p., 19,90 euros) où il parle de sa vie, de sa carrière, de sa vision de la société. Parfois, il botte en touche : « Je ne répondrai pas, tu ne m’auras pas. » Avant de repartir, il lance : « Personne ne m’a demandé comment j’allais ! » « Je vais bien. C’était cool », conclut-il face à des lecteurs conquis.
