Maître du roman historique, auteur de plus d’une centaine de livres, l’historien Michel Peyramaure est mort à l’âge de 101 ans, ont annoncé samedi 11 mars les éditions Calmann-Lévy. « C’est une figure tutélaire de la littérature qui nous quitte », écrit la maison d’édition sur Twitter :
« Maître du roman historique, auteur d’une œuvre monumentale de plus d’une centaine de romans. Très attaché à sa ville de Brive, il avait récemment publié “Inventaire avant fermeture” et a reçu le Grand Prix de la Société des gens de lettres pour l’ensemble de son œuvre. »
Avec ses amis corréziens Claude Michelet et Denis Tillinac, il a fondé, dans les années 1980, l’école de Brive, mouvement s’inscrivant dans la tradition du roman populaire du XIXe siècle.
Il était aussi à l’origine, avec d’autres, de la Foire du livre de Brive, devenue un événement littéraire incontournable.
Biographies romancées
Ce provincial revendiqué écrivait, à rythme effréné, deux à trois ouvrages certaines années. « Je n’y peux rien, je n’ai qu’à m’asseoir et les mots me viennent. C’est ainsi que l’on tient le fil de la vie », racontait-il en 2021 au Point, en faisant sienne la maxime de Pline l’Ancien « Nulla dies sine linea » (« pas de jour sans une seule ligne »).
Ses romans sont historiques pour la plupart (L’Orange de Noël, La Passion cathare, Les Prisonniers de Cabrera, Le Roman des croisades…), d’autres sont des biographies de personnages illustres, souvent romancées, notamment de Jeanne d’Arc, Henri IV, Napoléon et Sarah Bernhardt.
Traduit dans une quinzaine de langues, il a aussi signé des livres pour la jeunesse et des guides sur le terroir.
Contribuer
Réutiliser ce contenu