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Rénové, Mauritshuis illumine La Haye

Le musée, « boîte à bijoux » des Néerlandais, est inauguré, vendredi 27 juin, après deux ans de travaux.

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Publié le 26 juin 2014 à 10h01, modifié le 26 juin 2014 à 18h24

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  • PETER DEJONG/AP

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Sic transit gloria mundi. Le portrait de la reine Beatrix peint par Andy Warhol, et conservé au Musée Mauritshuis de La Haye, n'est pas dans l'accrochage, par ailleurs assez remarquable, mis au point par Emilie Gordenker, la jeune directrice des lieux, pour sa réouverture après deux ans de travaux.

« SIÈCLE D'OR HOLLANDAIS »

Son successeur, le roi Willem-Alexander, qui va inaugurer le bâtiment, vendredi 27 juin, ne verra donc pas sa maman peinte par le pape du pop art. Un crime de lèse-majesté ? « C'est un peu le vilain petit canard de la collection », se justifie Emilie Gordenker, faisant allusion au caractère assez spécialisé de celle-ci : les 800 œuvres datent essentiellement du XVIe et du XVIIe, le « siècle d'or hollandais ». Il y en a un autre, de « vilain petit – très grand en l'occurrence – canard », qui malheureusement est resté en place : le plafond en haut de l'escalier d'honneur, peint en 1987 par Ger Lataster (1920-2012). Excellent artiste au demeurant, mais qui jure ici encore plus que le plafond de Chagall à l'Opéra de Paris.

C'est que la « boîte à bijoux », comme les Néerlandais ont baptisé le Mauritshuis (« la maison de Maurice »), a subi un « lifting » visant à lui redonner sa splendeur première, quand elle fut bâtie au XVIIe siècle par Jacob van Campen et Pieter Post, pour le compte du comte Johan Maurits van Nassau-Siegen, gouverneur de l'éphémère comptoir hollandais de Pernambouc, au Brésil. Une exposition temporaire, installée dans la nouvelle extension du musée, raconte toute l'histoire, et de Maurice, et de son bâtiment.

2,2 MILLIONS DE VISITEURS, DANS SIX VILLES

On y entrait autrefois par la porte de service ; désormais, il faut passer par la cave. Mais la descente mène au paradis : deux étages, seize pièces en tout, chacune avec son ou ses chefs-d'œuvre : « Mes confrères du Rijksmuseum d'Amsterdam en avaient un peu assez de s'entendre demander où était accrochée La Jeune Fille à la perle, de Vermeer, dit en souriant Emilie Gordenker. Et bien, elle est chez nous ! Et nous l'avons fait voyager dans le monde entier, du Japon à New York, pour que le message passe bien… »

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