Le Crif appelle Emmanuel Macron à marcher contre l’antisémitisme dimanche
Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi, demande au chef de l’État de rejoindre la marche de dimanche et demande plus de fermeté face aux actes antisémites.
Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Yonathan Arfi, appelle Emmanuel Macron à participer à la marche contre l’antisémitisme, prévue dimanche à Paris. « Cela donnerait une dimension historique à l’événement », a-t-il affirmé, jeudi, sur LCI.
À l’appel de Gérard Larcher et de Yaël Braun-Pivet, président du Sénat et présidente de l’Assemblée nationale, la marche s’élancera de la place des Invalides dans le 7e arrondissement de la capitale. Un rassemblement pour dire « oui à la République et non à l’antisémitisme » d’une très haute importance pour « les juifs de France qui ont besoin d’entendre le cri du cœur, la solidarité, l’élan de fraternité des Français à leur égard face à l’antisémitisme », explique le président du Crif sur la chaîne. D’autres personnalités politiques comme Éric Ciotti, Nicolas Sarkozy, François Hollande ou Édouard Philippe feront partie du cortège.
La présence de Marine Le Pen divise
Si l’Élysée n’a pas encore communiqué sur l’éventuelle présence ou non du président de la République, Élisabeth Borne, la Première ministre, sera dans la rue a annoncé mercredi Olivier Véran. Le porte-parole du Gouvernement estime d’ailleurs que le Rassemblement national « n’a pas sa place dans un tel défilé ». Marine Le Pen a précisé sur RTL avoir effectué « une séparation » avec le passé du RN, co-fondé par Jean-Marie Le Pen, condamné à plusieurs reprises pour antisémitisme. Elle appelle tous ses électeurs à rejoindre le cortège. De son côté, La France insoumise, au cœur de plusieurs polémiques depuis le début du conflit, ne participera pas à l’évènement à cause de la présence du parti d’extrême droite.
Le président du Crif a déclaré avoir « un problème avec leur présence. Il ne faut pas que demain, parce qu’ils ont participé à cette marche, alors ils aient gagné un certificat de respectabilité. »
Yonathan Arfi demande plus de « fermeté » et « une justice qui parle plus fort » face aux actes antisémites en nette hausse depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre. « On vient attaquer des juifs en France parce qu’on pense par là prendre une part dans le conflit entre Israël et le Hamas, en s’identifiant à la cause palestinienne. Il faut le dénoncer. Le carburant de l’antisémitisme aujourd’hui, c’est la haine d’Israël », a-t-il affirmé sur LCI.
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