Philippe Martin, un fabiusien au ministère de l’Ecologie
Nommé en remplacement de Delphine Batho, Philippe Martin est le nouveau ministre de l’Ecologie. Proche de Laurent Fabius, il s’est engagé dans la lutte contre les essais OGM en pleins champs.
Philippe Martin est le nouveau ministre de l’Ecologie et du Développement durable, après le renvoi de Delphine Batho mardi . Né en 1953 dans les Hauts-de-Seine, ce fabiusien - comme Bernard Cazeneuve qui avait remplacé au printemps Jérôme Cahuzac au Budget - a été préfet du Gers (1992-94) et des Landes (1994-95). Auparavant, le socialiste avait été chef de cabinet des ministres de l'Urbanisme et du Logement, successivement Roger Quilliot (1981-83) et Paul Quilès (1983-85). Il suit ce dernier au ministère de la Défense (1985-1986), avant d'occuper la même fonction au ministère du Budget auprès de Michel Charasse (1988-1992).
En 1998, Philippe Martin est élu président du conseil général du Gers, puis il devient adjoint au maire de Valence-sur-Baïse en 2001. Député du Gers en 2002, il a vu son mandat renouvelé en 2007 et en 2012. Philippe Martin est également membre de la commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire à l'Assemblée nationale.
"C'est quelqu'un qui a toujours été pour des idées écologistes"
En juin 2012, Philippe Martin était aussi devenu vice-président du groupe PS au palais Bourbon. Il avait renoncé à se porter candidat à la présidence du groupe contre Bruno Le Roux, qui fut finalement désigné à l'unanimité. A l'époque, il avait expliqué avoir voulu faire entendre "la voix des territoires ruraux".
Agé de 59 ans, Philippe Martin est considéré comme un bon spécialiste des questions d'environnement, qu'il s'est efforcé de promouvoir au sein du PS depuis de longues années. Il s’est notamment fait remarquer pour sa lutte contre les essais OGM en pleins champs. A l'Assemblée nationale, le socialiste a été membre de la mission parlementaire sur les enjeux des essais et de l'utilisation des OGM (2004-2005), puis membre du comité de suivi du plan de cohésion sociale (2005-2007).
"C'est quelqu'un qui a toujours été pour des idées écologistes", a réagi sur BFMTV la coprésidente du groupe écologiste à l'Assemblée, Barbara Pompili, qui parle d'un homme "sensible" à ces questions. Mais "on a besoin de voir avec lui ce qu'il compte faire dans son ministère", a-t-elle toutefois ajouté.
Source: leJDD.fr
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