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Dominique Baudis est mort

Ancien maire de Toulouse et Défenseur des droits, Dominique Baudis est mort jeudi matin d'un cancer généralisé. Il était âgé de 66 ans.

A.F. , Mis à jour le
Dominique Baudis est mort à l'âge de 66 ans.
Dominique Baudis est mort à l'âge de 66 ans. © Jérôme Mars pour le JDD

Il était le premier Défenseur des droits, fonction indépendante créée en 2008. Dominique Baudis est mort jeudi matin, a annoncé l'institution sur son site Internet. A 66 ans, l'ancien journaliste et ancien maire centriste de Toulouse "a succombé à une longue maladie, contre laquelle il luttait depuis plusieurs années", est-il écrit. L'homme était atteint d'un cancer généralisé. Il s'est éteint à l'hôpital du Val-de-grâce, à Paris.

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Dominique Baudis, qui a appartenu à l'UDF puis à l'UMP, a occupé au cours de sa carrière politique un grand nombre de fonctions. Il fut élu député européen à trois reprises, en 1984, 1994 et 2009. Dominique Baudis a également député de la Haute-Garonne à deux reprises, entre 1988 et 1994 puis entre 1997 et 2001. Mais son principal mandat reste celui de maire de Toulouse, ville qu'il a dirigée pendant 18 ans, de 1983 et 2001. Il a ainsi succédé à son père, Pierre Baudis.

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Victime de la rumeur en 2003

Avant cela, Dominique Baudis, diplômé de Sciences Po, avait débuté sa carrière de journaliste au Liban en 1971. Correspondant de l'ORTF puis de TF1 au Proche-Orient, il couvre la guerre du Liban. De retour à Paris, il présente ensuite le journal télévisé de 1978 à 1980, puis celui de FR3 jusqu'en 1982.

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Il a aussi présidé le comité éditorial du Figaro, puis le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) en 2001 et l'Institut du monde arabe (IMA) en 2007, avant de devenir Défenseur des droits, en juin 2011. Cette fonction a remplacé après la révision constitutionnelle de 2008 celles du Médiateur de la République, du Défenseur des enfants, de la Haute Autorité de Lutte contre les Discriminations et pour l'Egalité (HALDE) et de la Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité (CNDS). Il était ainsi chargé de défendre les droits des citoyens face aux administrations et avait à ce titre interpellé à plusieurs reprises le gouvernement.

Son nom reste également associé à la terrible rumeur dont il fut victime en 2003 dans l'affaire du tueur en série Patrice Alègre. Il a été alors accusé par des prostituées de la région de Toulouse de proxénétisme, viol, meurtre et actes de barbarie. C'est lui même qui révèle publiquement cette sordide affaire au journal de TF1. Il ne sera totalement innocenté par la justice qu'en 2005 et racontera son calvaire dans un livre, Face à la calomnie.

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Source: leJDD.fr

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