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Frédéric François présente son nouvel album de duos et vient voir son public nordiste

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Frédéric François, 50 ans de carrière au compteur, sort un album de duos, un projet « comme on en fait qu’une seule fois dans une vie », dit-il. Et comme pour lui, « tout a commencé dans le Nord », il vient voir son public à l’occasion d’une série de dédicaces.

Pour construire cet album de duos, il est allé chercher des artistes de plusieurs générations (d’Elsa Esnout à Michèle Torr, de Magalie Vaé à Roberto Alagna), et les a fait « rentrer dans [son] univers ». Pour cela, il a retravaillé ses chansons pour leur « redonner un souffle, mais sans dénaturer leur âme », soucieux de ne « pas bousculer » les chansons... ni ses fans. Il est allé piocher dans son répertoire élargi, c’est-à-dire ses propres classiques comme Je t’aime à l’italienne ou Mon cœur te dit je t’aime, et des chansons qu’il n’a pas écrites mais qu’il a intégrées à son répertoire depuis longtemps, comme O sole mio ou Volare. Ce repertoire romantique et italien qui lui vient de l’enfance  : « Mon père ne chantait que des chansons d’amour  (...) et il ouvrait la porte pour que tout le monde entende  ! ». Ce même père qu’il l’a poussé à chanter, alors que le jeune Francesco se voyait plutôt guitariste ou « prof de musique ».

« Un simple bisou envoyé de la main »

Pour Frédéric François, les émotions provoquées par les chansons sont toujours liées aux souvenirs. « On a tous des chansons accrochées dans nos mémoires », dit-il. Et il est ravi, qu’après 50 ans de carrière, ce soit désormais les siennes qui fassent partie d’une certaine « mémoire collective » et qui se « transmettent de génération en génération ». Il le voit dans les concerts... Ses fans, majoritairement des femmes, ont tous les âges, et viennent parfois en famille, avec les enfants, avec les grands-mères... « Quand elles ont trente ans, j’imagine que ce sont leurs mères qui leur ont donné le goût de mes chansons ». Il accorde beaucoup d’importance à ce lien avec ce public qui l’accueille souvent avec beaucoup de ferveur  : « Comme Johnny, je suis de ces chanteurs dont le visage est tatoué sur certains bras, souligne-t-il, (...) c’est difficile d’analyser le rôle que peuvent jouer certains artistes dans la vie des gens ». C’est pour cela qu’il passe autant de temps sur les routes, à la rencontre de celles pour qui « un simple bisou envoyé de la main » peut « donner beaucoup de bonheur ».

« Tout a commencé dans le Nord »

Il vit à Liège, province qu’il n’a jamais quittée depuis son arrivée de Sicile quand il était enfant « car on n’émigre pas deux fois ». Pas étonant alors qu’il soit souvent dans le Nord. « Tout commencé ici pour moi »... Il aime raconter son premier concert à Valenciennes et comment Radio Lille diffusait ses premières chansons. Les Nordistes « passaient alors la frontière pour aller acheter le disque en Belgique ». Pour présenter ce nouvel album, il ne manque donc pas de venir en dédicaces dans la région, au nom des « souvenirs qui [le] relie » à ce public.

Frédéric François en duo, 19 titres, album disponible, édité par MBM Records.

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