Patrice de La Tour du Pin n'est pas seulement un poète chrétien, et l'un des plus importants, aux côtés de Péguy et de Claudel, en ce XXe siècle si réfractaire à toute référence divine. Son appartenance au Christ restera première, faisant de la poésie un vrai ministère. Il y entre comme on entre en religion, dans une recherche inlassable dont son premier recueil portera la marque : la Quête de joie. Avec une force presque sauvage, que la maîtrise de la langue contient avec peine, le poète nous entraîne dans le lumineux sillage de son aventure intérieure, où la passion du Ciel se vit dans l'épaisseur de la chair et la fougue des passions.
La poésie seule semble capable d'unifier le visible et l'invisible. Il reçoit cette mission avec la vigueur d'une consécration. Je fais « professio
Article paru dans :
Napoléon. 200 ans après Waterloo. Ce qu'il en reste
Notre sélection d'articles sur le même sujet