Patrick Juvet a lancé la fête votive de la Saint-Victor

Aubignan

Il est 22 h 30 et l'artiste prend (enfin !) possession de la scène. Patriiiiick !!!

On a pris un coup de vieux samedi soir ! En ouverture de la fête de la Saint-Victor, le comité des fêtes d'Aubignan a programmé Patrick Juvet. L'évocation de ce nom fait rejaillir, dans notre mémoire, des soirées mémorables en boîte de nuit, au rythme des tubes Où sont les femmes ? et autres I love América. On a le souvenir aussi de ses premières chansons.

Le début du concert était annoncé à 21 h. Il a fallu attendre encore un peu, le temps de profiter, en première partie, de l'excellent Laurent Comtat. Un artiste complet, à la fois chanteur, animateur, musicien, auteur, compositeur, arrangeur, et comédien... Et puis, dans la pénombre, on voit descendre d'une voiture, l'artiste que tout le monde attend... Patrick Juvet et là ! Il est 22 h 30 et il prend (enfin !) possession de la scène. Dans l'assistance, on commençait à s'impatienter : "Pourquoi annoncer 21h sur les programmes ?", souffle quelqu'un...

Peu importe, l'ambiance est au rendez-vous et le public s'anime de plus belle. Dès son apparition, des "Patriiiiick !" s'échappent de la foule en délire. Des fans, plus très jeunes comme l'artiste, hommes et femmes confondus, se serrent devant la scène, en criant, en chantant et en dansant. Heureux. L'heure est à la fête, la joie, le plaisir, la bonne humeur.

Le comité des fêtes a réussi son pari : offrir une part de rêve à cette assistance venue en nombre. L'artiste, tout de noir vêtu, s'adresse au public. Il envoie même des baisers. Il chante (en play-back) ses grands succès, offrant un medley des titres de ces débuts : La musica, Rappelle-toi minette, Sonia, Au même endroit à la même heure... Il invite les dames à le rejoindre sur scène. D'abord pour faire "les clodettes" pour Le lundi au soleil, tube qu'il a écrit pour Cloclo, puis pour Où sont les femmes ?

Après une petite heure de concert, l'artiste salue la foule et s'en va. Pas de séance de dédicaces. Tant pis ! Le rêve passe. Certain(e)s s'en vont, des images plein la tête, avec quelques photos souvenirs. D'autres, les plus nombreux, choisissent de rester pour retrouver Laurent Comtat avec ses musiciens et ses chanteuses qui jouent en live. C'est dur la vie d'arstiste.


Une version américaine de "Où sont les femmes" ?

Grâce au président du comité des fêtes, Jean-Louis Azard, on a pu rencontrer l'artiste dès son arrivée à Aubignan, de l'aéroport de Marignane. Patrick Juvet est un garçon humble, gentil, timide, presque gêné, et parlant avec douceur. Il jette un regard juste sur sa carrière, lui qui a été l'icône du disco français dans les années 1970. "C'est une période dont je garde des souvenirs mémorables, confie-t-il. Mes chansons m'ont fait voyager dans le monde entier.Tout s'est arrêté en 1982. Cette année-là, la chanson française a changé. C'est à cette époque que l'on a commencé à parler du sida", lâche-t-il. Après avoir quitté le devant de la scène, "il y a eu un regain pour le disco, qui m'a offert un retour, grâce au public qui aime ça et en redemande". Être considéré comme chanteur à midinettes à ces débuts ne le dérange pas : "J'ai chanté ce que le public voulait entendre. Et il m'a suivi et me suit encore, donc je lui suis et serai infiniment reconnaissant." Au rang des regrets, l'artiste a celui de "ne pas avoir pu rencontrer cette grande Dame qu'était Barbara. C'était prévu, puis elle est tombée malade. Je suis heureux d'avoir la santé. C'est primordial pour continuer à faire ce que j'aime : être sur scène, donner du plaisir aux gens, partager avec eux... Vous savez, j'ai perdu tellement d'amis..." L'homme qui compte plus de 40 ans de carrière et 25 millions de disques vendus a été contacté par Pharrell Williams. Il est prévu une version américaine de Où sont les femmes ?, mais Patrick Juvet, discret, préfère "ne rien en dire pour l'instant". Pour le moment, il poursuit sa tournée d'été avant, en janvier 2018, la tournée "Âge tendre et tête de bois".


Une version américaine de "Où sont les femmes" ?

Grâce au président du comité des fêtes, Jean-Louis Azard, on a pu rencontrer l'artiste dès son arrivée à Aubignan, de l'aéroport de Marignane. Patrick Juvet est un garçon humble, gentil, timide, presque gêné, et parlant avec douceur. Il jette un regard juste sur sa carrière, lui qui a été l'icône du disco français dans les années 1970. "C'est une période dont je garde des souvenirs mémorables, confie-t-il. Mes chansons m'ont fait voyager dans le monde entier.Tout s'est arrêté en 1982. Cette année-là, la chanson française a changé. C'est à cette époque que l'on a commencé à parler du sida", lâche-t-il. Après avoir quitté le devant de la scène, "il y a eu un regain pour le disco, qui m'a offert un retour, grâce au public qui aime ça et en redemande". Être considéré comme chanteur à midinettes à ces débuts ne le dérange pas : "J'ai chanté ce que le public voulait entendre. Et il m'a suivi et me suit encore, donc je lui suis et serai infiniment reconnaissant." Au rang des regrets, l'artiste a celui de "ne pas avoir pu rencontrer cette grande Dame qu'était Barbara. C'était prévu, puis elle est tombée malade. Je suis heureux d'avoir la santé. C'est primordial pour continuer à faire ce que j'aime : être sur scène, donner du plaisir aux gens, partager avec eux... Vous savez, j'ai perdu tellement d'amis..." L'homme qui compte plus de 40 ans de carrière et 25 millions de disques vendus a été contacté par Pharrell Williams. Il est prévu une version américaine de Où sont les femmes ?, mais Patrick Juvet, discret, préfère "ne rien en dire pour l'instant". Pour le moment, il poursuit sa tournée d'été avant, en janvier 2018, la tournée "Âge tendre et tête de bois".