Maurice Blondel et la philosophie française : colloque tenu à Lyon, 24-26 janvier 2005

Ce que dit l'éditeur

Maurice Blondel et la philosophie française

Oui ou non, la vie humaine a-t-elle un sens, et l'homme a-t-il une destinée ? J'agis, mais sans même savoir ce qu'est l'action...

Interrogation initiale et radicale, qui traverse le temps. Mots qui, en 1893, ouvrent L'Action de Maurice Blondel, reconnu comme le plus grand philosophe catholique des temps modernes (H. U. von Balthasar) et, récemment, comme un représentant exemplaire de l'école française de l'action (B. Saint-Sernin).

Le jeune Blondel plongea ses racines dans la tradition philosophique française : Descartes, Pascal, Maine de Biran... Au long de sa carrière, le « philosophe d'Aix » a noué des relations fécondes avec ses contemporains, tels Lachelier, Brunschvicg, Bergson, Maritain... Le dialogue avec son oeuvre a inspiré de grands noms de la philosophie en France (Mounier, Lavelle, Nabert, Guitton...), à Lyon notamment (Lacroix, Vialatoux). Il a nourri les Semaines sociales de France. Il est au principe de la vision de l'homme élaborée par H. de Lubac et Vatican II.

Blondel est-il aujourd'hui suffisamment lu comme philosophe, intégralement philosophe ? Blondel après Blondel continue à éclairer notre réflexion sur les sciences et l'éthique, la conscience et le corps, l'être et l'esprit, la liberté et la transcendance, la pensée et l'action.