Valence. Opération «rivières propres»

Depuis 2006, la communauté de communes des Deux-Rives a mis en place un programme de nettoyage des bords de rivières. Après une étude portant sur quinze cours d'eau, menée par un bureau d'études bordelais, ce programme de restauration et d'entretien des principaux affluents (directs ou indirects) de la Garonne a entraîné le service VEC (Valorisation des espaces communautaires), une équipe de six personnes à agir en fonction.

Julien Cachard, technicien de rivières de la communauté de communes ? et de divers syndicats, ainsi que Christian Sazy, vice-président de l'intercommunalité en charge de la commission environnement, répondent à nos questions. «Nous commençons toujours par informer par courrier les propriétaires du démarrage des travaux, explique J. Cachard. Ensuite, il s'agit de mettre en place un bûcheronnage sélectif, puis un abattage des arbres morts et des embâcles qui créent des bouchons.» Depuis la semaine dernière, c'est donc l'Auroue qui bénéficie de cette petite toilette automnale, travail jamais réalisé jusqu'ici. Mais le travail de la VEC ne s'arrête pas là. Les chemins de randonnée, les abords de bâtiments communautaires, soit tous les travaux paysagers, sont également l'apanage de l'équipe.

Une collaboration avec le lot-et-garonne

Concernant les cours d'eau, c'est après une déclaration d'intérêt général que les fonds publics légitiment l'intervention, allouant le budget. Ainsi, 50% proviennent de l'agence de l'eau Adour/Garonne, 10% du conseil général, 10% du conseil régional. Le reste est à la charge de la communauté. Les hommes ont donc six ans pour réhabiliter les bords de rivières, puis ils assureront l'entretien. À signaler, l'Auroue marquant la frontière entre Tarn-et-Garonne et Lot-et-Garonne, le département du 47 travaille en collaboration avec la communauté de communes.

Les emplois-jeunes créés à l'origine de la création de la VEC se sont pérennisés en contrats de fonction publique.

Pour terminer, il faut savoir que les arbres coupés, une fois broyés, ainsi que les troncs, laissés en billes sur la berge, sont à disposition des riverains, tenus de les évacuer après les travaux. Car il ne faut pas oublier que l'entretien de ces parties, initialement privées, devraient être, à la base, maintenues en bon état par les particuliers concernés.

Le rôle de Julien Cachard, technicien de rivières à la communauté de communes et aux syndicats de Grande Séoune, Petite Séoune, Barguelonne et Lendou, et Arratz, est la programmation et la coordination des travaux, le montage des dossiers, ainsi que la communication entre élus et riverains.