La Première ministre Élisabeth Borne bientôt remplacée ? Pourquoi un remaniement serait possible dès janvier prochain

  • Élisabeth Born, qui a été critiquée cette semaine pour avoir vapoté dans l'hémicycle, pourrait faire les frais d'un remaniement.
    Élisabeth Born, qui a été critiquée cette semaine pour avoir vapoté dans l'hémicycle, pourrait faire les frais d'un remaniement. AFP - LUDOVIC MARIN
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l'essentiel La locataire de Matignon est, depuis son arrivée, en position incertaine. Certains ministres pensent qu'elle pourrait partir à la faveur d'un remaniement en janvier qui viserait à donner du souffle à la campagne européenne.

Il n'y a pas qu'à sa vapoteuse qu’Élisabeth Borne est accrochée. La Première ministre, qui a été critiquée la semaine dernière pour avoir utilisé sa cigarette électronique dans l'hémicycle, est aussi très prompte à dégainer ses notes au grand dam de son propre camp. "Ça n'est pas possible, elle n'a toujours pas appris à se détacher des fiches qu’on lui rédige…", nous confiait, la semaine dernière un député. Et ils sont nombreux, depuis quelque temps, à critiquer ainsi la locataire de Matignon. Son manque de charisme est principalement en cause. Ce qui fait croire à certains qu'un remaniement serait en préparation pour janvier afin de nommer un chef de la majorité capable de donner un nouveau souffle avant les élections européennes.

De mauvais sondages

Élisabeth Borne vit avec ces rumeurs de licenciement depuis son arrivée à Matignon. Cela se concrétisera un jour, il va sans dire, mais en janvier rien n'est moins sûr. D'autant que certains la soutiennent encore : "les députés sont de plus en plus exigeants, ils veulent imposer des amendements même inconstitutionnels, elle doit faire échec à ces tentatives sans humilier les élus et elle le fait très bien".

Mais cela suffira-t-il à la sauver ? Les sondages ne sont pas en saveur : dans une étude Odoxa-Mascaret pour Public Sénat et La Dépêche du Midi, une majorité de Français souhaite un changement de Premier ministre. En attendant certains poids lourds se sont déjà soustraits à son autorité : "Moi, je ne suis pas chef de bureau, je suis un homme politique, je n'ai pas passé un concours pour faire de la politique", nous soufflait récemment un poids lourd du gouvernement pour expliquer qu'il ne tenait plus compte des directives de Matignon...

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