Balma. Afpa : "Former des gens tout au long de leur vie"

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  • Ils ont reçu leurs parchemins. DDM, Emmanuel Vaksmann
    Ils ont reçu leurs parchemins. DDM, Emmanuel Vaksmann
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Emmanuel Vaksmann

l'essentiel Chaque année, 1 400 stagiaires suivent les formations dispensées par l’Afpa balmanaise.

Dans la salle Nougaro de l’Afpa de Balma (Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes), ils étaient une trentaine à recevoir vendredi leurs diplômes, baptisés "parchemins", pour des titres professionnels d’agent de propreté, de secrétaire médico-social, de concepteur développeur d’applications, de plaquiste plâtrier ou encore de chauffeur livreur.

L’agence balmanaise dispense ainsi chaque année une quarantaine de formations qualifiantes aux 1 400 candidats de toutes générations, qui se reconvertissent professionnellement sur les installations de la rue Saint-Jean. "L’emploi arrive en général rapidement dans les semaines ou les mois qui suivent la remise du titre professionnel, parfois même dès la sortie de l’Afpa", souligne Annie Brinet, directrice des centres toulousains et ariégeois.

Un diplôme comme un sésame "qui est l’élément moteur de la réussite de votre vie future", leur rappelait Djillali Lahiani, adjoint au maire de Toulouse et partenaire de l’Afpa. Car les institutions et entreprises, directement associées aux formations, sont acteurs du mécanisme adopté par l’agence. "Un mariage qui fait sens pour nous", selon Annie Brinet.

"Ouvrir son esprit"

Une mécanique bien rodée, tandis que Gilles Lagrave, délégué territorial du groupe La Poste (également partenaire de l’Afpa), insiste sur l’attention qu’il porte au processus. "Ce qui est intéressant dans le dispositif de l’Afpa est sa capacité à former des gens tout au long de leur vie. Je suis d’une génération qui vit sur son diplôme initial. Mais la réalité d’aujourd’hui n’est plus celle-là. Il est important de pouvoir se former régulièrement et d’ouvrir son esprit". Aussi, en Haute-Garonne, La Poste a recruté 8 000 salariés en 2021 sur la base d’un contrat en alternance. Gilles Lagrave poursuit : "L’économie va vite, de plus en plus vite, et il est absolument nécessaire de continuer à s’adapter tout au long de sa vie et de confirmer son utilité sociale. Car tout métier a son utilité sociale".

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