Gers : le château de D'Artagnan cherche toujours repreneur
En vente depuis plusieurs années, le château de Castelmore, où est né Charles de Batz de Castelmore dit D'Artagnan, cherche toujours son nouveau propriétaire.
Le château de Castelmore est toujours en vente sur un site Internet de biens d’exception. Il est proposé à 2 500 000 €. Situé à Lupiac, dans la partie ouest du Gers, le château est le lieu de naissance du célèbre mousquetaire gascon, D’Artagnan, entre 1611 et 1615. Il le quittera pour Paris aux alentours de 1630.
La propriétaire du château, Jeanine Espié, qui en a hérité du sénateur Yves Rispat, cherche à s’en séparer depuis plusieurs années maintenant. L’annonce indique : « Ce petit château, remanié et agrandi au XVe et au XIXe siècles, est entouré d’un domaine agricole et forestier de 155 hectares, partagés entre parc, forêt et terres labourables. Disposant de deux niveaux d’habitation, il développe une surface de plus de 700 m², les pièces de réception (salons) étant situées au rez-de-chaussée et ouvrant au sud sur le parc, les chambres se situant à l’étage. »
Tournage
Le château a pu revivre l’été dernier ses heures de gloire : l’équipe de Gédéon Programmes est venue tourner pour Arte quelques séquences de son docufiction « La Véritable Histoire de D’Artagnan », diffusée en début de mois. Ce film, mélange de scènes de fiction et d’interviews de spécialistes et historiens, a rencontré un franc succès, dépassant le million de téléspectateurs. Tout en continuant à vivre sa vie sur le site de replay de la chaîne franco-allemande.
Au château de Castelmore, c’est l’Ariégeois Michel Grenet qui incarnait D’Artagnan enfant, notamment en train de jouer aux quilles au maillet.
Pour "un véritable projet"
Au sein du village de Lupiac, la maire Véronique Thieux-Louit sait l’importance de D’Artagnan et du musée, ainsi que du festival, qui lui est consacré pour la vie locale. Pour cette raison, elle aimerait que le château, dont plusieurs parties, le hall d’entrée et son escalier monumental, sont classées aux Monuments historiques, « ne reste pas dans le domaine privé ». Elle aimerait qu’il y naisse « un véritable projet », avec une « ouverture au public un jour. »
J'ai déjà un compte
Je me connecteVous souhaitez suivre ce fil de discussion ?
Suivre ce filSouhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?