Sandrine Bonnaire effondrée et en colère : en guerre contre un Ehpad, elle saisit la justice

Sandrine Bonnaire n'a jamais été adepte des réseaux sociaux. Pour preuve, elle n'avait encore jamais sauté le pas d'Instagram. Mais ce mardi 28 novembre 2023, elle a décidé de se créer un compte sur la plateforme pour poster une vidéo coup de gueule. Elle y accuse lourdement la maison de retraite où a séjourné sa mère Lucienne, décédée le 23 août dernier. 

Sandrine Bonnaire n'a jamais compris les causes du décès de sa mère

Sandrine Bonnaire annonce que sa mère est morte après une série de "maltraitances et de négligences". Des dires qu'elle avait déjà laissé sous-entendre en octobre dernier sur le plateau de l'émission Chez Jordan sur C8. "J'essaye de comprendre surtout pourquoi et comment elle est morte. Je ne peux pas tout à fait en dire plus pour l'instant mais ça fait partie des combats que je vais creuser et mener. Ce n'est pas un suicide en tout cas, ça je le sais. On est en train de chercher avec la famille, de voir... Mais c'est trop tôt pour en parler car je n'ai pas encore toutes les preuves. En tout cas, elle n'était pas malade et elle n'était pas si vieille pour partir", avait alors commencé à expliquer la star.

Sandrine Bonnaire porte plainte contre l'Ehpad après la mort de sa mère

Ce mardi, la comédienne âgée de 58 ans a donc annoncé publiquement avoir porté plainte, ainsi que sa famille, après qu'ils aient mené l'enquête sur l'établissement en question. "Je ne suis pas sur les réseaux sociaux mais j'ai décidé de le faire aujourd'hui, pour à la fois dénoncer un dysfonctionnement et dénoncer des maltraitances et des négligences au sein de l'Ehpad où résidait ma mère. Elle est décédée le 23 août, elle n'avait aucune maladie, c'est ce qui nous a amenés à enquêter sur la cause de son décès", a commencé celle qui est elle-même mère de deux filles, Jeanne, née en 1994, et Adèle, née en 2004.

Elle a ensuite poursuivi déterminée : "Ma famille et moi avons réuni suffisamment d'éléments pour que nous puissions porter plainte. Il est impensable qu'il y ait de la négligence, qu'il y ait de la maltraitance dans certains établissements. Il y a déjà eu des scandales, on les connaît [contre le groupe Orpea, ndlr]. Je sais que ça va être un long combat, mais c'est un combat que je mènerai jusqu'au bout pour redonner de la dignité à ma maman". 

Et à celle qui a remporté le César du meilleur espoir féminin en 1984, puis celui de la meilleure actrice pour son rôle dans Sans toit ni loi en 1986 de conclure : "Perdre une maman c'est déjà triste, mais perdre une maman dans des conditions déplorables c'est extrêmement douloureux. Donc je pense qu'il est important d'alerter et de faire avancer les choses". On lui souhaite de trouver rapidement les réponses à ses questions.