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Gaëtan Picon et la pensée de l’art

Gaëtan Picon et la pensée de l’art

Le colloque «Gaëtan Picon et la pensée de l’art» se tiendra vendredi 3 et samedi 4 juin à l'École Normale Supérieure

Philosophe, auteur d’une thèse intitulée Nietzsche, la vérité de la vie intense (1937), c’est pourtant dans la proximité d’André Malraux, rencontré peu après, que Gaëtan Picon (1915-1976) précise son adhésion à la pensée de Nietzsche et qu’il élabore, peu à peu, une esthétique de la création. Entre sa perception de l’art et celle de Malraux apparaissent cependant des divergences dont les premiers échos sont perceptibles dans une conférence de 1962, Culture et création. Et qui s’expriment peut-être plus clairement encore dans la collection « Les sentiers de la création » que Picon dirige à la demande de Skira, à partir de 1969.

Gaëtan Picon y poursuit ses dialogues au long cours avec Yves Bonnefoy, Jean Starobinski ou Jean Dubuffet, et en fait le lieu d’un premier aboutissement de sa pensée. Car à travers l’éventail de titres qu’il y fait paraître, associant textes et images d’« artistes » au sens où il l’entend, tous arts confondus –, semble conduite une enquête visant à répondre au questionnement qui était le sien : qu’est-ce que créer, qu’est-ce que peindre – qu’est-ce qu’écrire ?

C’est ce questionnement, ce cheminement, que le colloque Gaëtan Picon et la pensée de l’art se propose d’étudier.

Voir le programme

Comité scientifique
Alain Abécassis ‡ (MESR), Myriam Bloedé (Centre Jean Pépin, CNRS-ENS Ulm),
Pierre Caye, Martine Colin-Picon (association Les amis de Gaëtan Picon),
Antoine Compagnon, Albert Dichy (Imec), Stéphane Guégan, Patrick Labarthe,
François Lallier, Françoise Nicol, Jean-Michel Rabaté et Bernard Vouilloux

Colloque organisé par l’association Les Amis de Gaëtan Picon
Avec le parrainage du ministère de la Culture ;
avec le soutien de la Fondation Khôra-Institut de France, de l’Institut collégial européen
(ICE) et de la Société des Gens de Lettres ;
en partenariat avec le Centre Jean Pépin (UMR 8230, ENS Ulm-CNRS-PSL), le Centre
d’étude de la langue et des littératures françaises (CELLF, UMR 8589, CNRS-Sorbonne
Université), l’Institut Mémoires de l’édition contemporaine (Imec), la Bibliothèque
littéraire Jacques Doucet, les éditions de la Fontaine vieille et la Fondation Dubuffet.