Elles sont toujours nombreuses à représenter leur lycée sur la course organisée par l’Ascep chaque mois de mars, en faveur de la lutte contre les cancers féminins. Un projet d’établissement, mais aussi de vie avec la promotion du bien-être et de la solidarité.
Elles étaient 544 à participer en 2020, 232 en 2023 et cette année, le lycée Diadème espère en rassembler 450. Toutes les lycéennes, mais également le personnel encadrant féminin est invité à participer à la course La Tahitienne chaque année au mois de mars. Quelques garçons aiment aussi se glisser dans le lot, à l’aide de perruques et quelques accoutrements pouvant semer le doute et leur permettre de courir aux côtés des filles. Un engouement du lycée qui a démarré en 2009 sous l’impulsion de Christine Ricou, enseignante en histoire-géographie et enseignement moral et civique. Désormais accompagnée de Sylvie Genay, également enseignante en histoire-géographie, elles amènent chaque année plusieurs lycéennes à La Tahitienne. « On souhaite faire courir ou marcher près de 300 élèves pour mobiliser les jeunes filles et leur entourage en les sensibilisant à la lutte contre les cancers féminins et à la nécessité de préserver leur capital santé. On ne cherche pas spécifiquement la performance sportive, mais bien un engagement citoyen autour d’une action solidaire. » Un premier volet de rencontres avec des professionnels de santé se déroule de septembre à mars, la semaine précédant la course, ils reviennent animer des stands au sein de l’établissement pour la semaine Diadème en santé, puis ça se termine par la course organisée par l’association sportive Courir en Polynésie pour aider les associations qui s’occupent des femmes touchées par le cancer. « Avec ce projet, nous souhaitions changer les comportements des adolescents, les sensibiliser sur la drogue, l’alimentation, le suicide, et puis la citoyenneté et la solidarité. »
Aucune recherche de performance sportive, simplement impliquer les élèves dans un projet santé. « Je vois des jeunes manger tout le temps, le casse-croûte pendant les récréations et le midi, ils remangent encore. Certains font du sport, mais ils…
Article rédigé par Lucie Rabréaud
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