Enfin réédité, Mon oncle Benjamin, roman paru en 1842 dont fut adapté le film inoubliable qui mettait en scène Jacques Brel dans le rôle de ce médecin, mi-charlatan, mi-faiseur de miracles, défenseur inlassable du peuple et pourfendeur de la noblesse, du clergé et des nantis de l'Ancien Régime. Les mémoires truculentes de ce personnage haut en couleurs, rhéteur implacable qui combat la bêtise, la suffisance et le pouvoir par l'ironie et la dialectique, mettant sa langue, et au besoin son épée, au service des exploités, volant aux riches pour donner aux pauvres, s'inscrit dans la lignée des grands héros populaires tels Robin des Bois ou Cyrano de Bergerac.
یکی از اون کتاباست که میگی ای کاش نویسنده مرگش فرا نرسیده بود و کاملش میکرد. کتاب همه چی داره طنز به جا ماجراهای کمیک شخصیتی همپای دن کيشوت. تو همین کتاب کامل نشده پی ریزی بسیار خوبی داشته قهرمان داستان و فلسفه و دیدگاه بنژامن به زندگی و کار به خوبی نشون داده شده. حیف و صد حیف که کتاب کامل نیست اما اونايي که عاشق دن کیشوت و شخصیتش بودند بخونن این کتابو این داستان دن کيشوتي کمیک گونه ست!!!!
Humorvoll erzählte Episoden aus dem Leben des französischen Landarztes und überzeugten Junggesellen Benjamin Rathery zur Zeit des Ancièn Regime zu dessen Lebensphilosophie stets eine ordentliche Mahlzeit mit einer guten Flasche Wein und lieben Freunden gehört und der sich auch nicht durch eine opulente Mitgift in eine ach so bequeme Ehe zwingen lassen würde.
Un livre souvent drôle et à la libre pensée bien plus profonde philosophiquement qu’on pourrait le penser. Trop de passages didactiques à mon goût avec de grandes tirades pour la tolérance, contre les privilèges, etc. mais, sinon, c’était une lecture légère et agréable
"Donnez à un homme une bonne santé, un bon appétit, et plongez son âme dans une somnolence perpétuelle, il sera le plus heureux de tous les êtres. Développer son intelligence, c’est semer des épines dans sa vie. Le paysan qui joue aux quilles est plus heureux que l’homme d’esprit qui lit dans un beau livre.
comment le duel peut-il se justifier, et à quoi sert-il ? » Vous craignez qu’on vous accuse de manquer de courage si vous refusez un cartel, mais ces malheureux qui font le métier d’égorgeurs et qui vous défient parce qu’ils se croient sûrs de vous tuer, quel croyez-vous donc que soit leur courage ? celui du boucher qui égorge un mouton qui a les pattes liées, celui du chasseur qui tire sans pitié sur un lièvre en forme ou sur l’oiseau qui chante sur un arbre. Puis la mort d’un innocent, ce n’est qu’un malheur particulier, tandis que l’absolution d’un coupable est une calamité publique. Cette terre parée de verdure et de fleurs, c’est un phtisique dont les joues sont roses, mais dont la vie est condamnée. Un temps viendra où elle ne sera plus qu’une masse inerte, morte, glacée, une grande pierre sépulcrale sur laquelle Dieu écrira : « Ci-gît le genre humain. » La mort n’est pas seulement la fin de la vie, elle en est le remède. On n’est nulle part aussi bien que dans un cercueil.
La douleur se tient derrière tous vos plaisirs ; vous êtes des rats gourmands qu’elle attire à elle avec un lardon d’agréable odeur.
Ces grands noms qui retentissent dans la bouche des hommes, noms de capitales, de monarques, de généraux, ce sont des tessons de vieux empires qui résonnent.
Il pourrait faire sienne la parole de Châteaubriand, qu’il admire littérairement : Je sens en moi l’impossibilité d’obéir !"
Тот редкий случай, когда фильм лучше книги. Не совсем так, конечно. "Не горюй" Георгия Данелии снят по мотивам "Моего дяди Бенджамена". Очень сильно по мотивам))) Главное - передана атмосфера книги. Сам роман временами захватывающе интересен, временами нуден до зевоты. Поэтому твердая "тройка".