En 2018, à l’âge de 46 ans, Adriana Karembeu a donné naissance à Nina, fruit de ses amours avec l’homme d’affaires Aram Ohanian.
Un bonheur incommensurable pour la mannequin qui s’épanouit en tant que maman, alors qu’elle n’envisageait pas cette perspective. Dans les colonnes de Gala, elle expliquait combien son ex-époux l’avait « aidée à ne pas louper le train de la maternité ». Et d’ajouter : « Je ne le sentais pas. Mais sur ça, je m’étais trompée ».
Ce mardi 9 janvier, France 2 diffusait Notre vraie nature, nouvelle émission de Frédéric Lopez, à laquelle Adriana Karembeu a participé en totale immersion au Québec. Il y a quinze ans, elle était partie en Éthiopie avec le présentateur pour Rendez-vous en terre inconnue.
Ces expériences sont des moments d’introspection qui apportent leurs lots de confidences. Pour Adriana Karembeu, cela a été l’occasion de se pencher sur sa propre enfance. Elle confie à Frédéric Lopez : « Ça tue quand tu es un enfant, quand tu es tout petit, qu’il y a juste deux personnes sur Terre qui sont censées t’aimer et que ce n’est pas le cas et qu’en plus elles te le disent. Comment tu luttes ? C’est trop dur ». Elle précise : « Mon père m’a dit clairement "Je ne t’aime pas". Donc je fais quoi ? J’ai sept ans. C’est compliqué ».
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Une existence apaisée
Ce fardeau, Adriana Karembeu l’a porté jusque dans la vie adulte : « Après on lutte, on est blessé, on porte cette valise qui traîne longtemps et un jour, on s’en débarrasse. Quand je m’en suis débarrassée, j’avais à peu près trente ans. C’était terminé. Je me suis dit : "Pourquoi je n’ai pas fait ça avant ? " Parce qu’on ne choisit pas ses parents. Je ne peux pas être en bons termes avec mon père. Et davantage quand j’ai eu ma fille, je me suis dit : "Comment on peut faire ça ? Ce n’est pas possible" »
Dans les colonnes de Telestar, Adriana Karembeu s’ouvre sur cette aventure au Québec et parle du changement apporté par l’arrivée de son enfant : « Grâce à ma fille Nina (5 ans, ndlr), je ne suis plus la même personne. Elle m'a donné confiance en moi et je ne m'excuse plus d'exister. »
Elle lui a permis de prendre du recul : « Il y a dix ans, en voyant ma tête à l'image, j'aurais pleuré. Là, je ris. »
