Adriana Karembeu, 51 ans, adepte de la chirurgie esthétique ? « J’ai toutes mes rides, il faut accepter son âge »

Adriana Karembeu fait des confidences au sujet du temps qui passe. « J’ai toutes mes rides », s’exclame-t-elle. A 51 ans, elle accepte son âge et parle de chirurgie esthétique.
Cynthia Lahoma
Adriana Karembeu, 51 ans, adepte de la chirurgie esthétique ? « J’ai toutes mes rides, il faut accepter son âge » Bestimage

Adriana Karembeu se livre dans le podcast Femmes Actuelles. L’occasion d’aborder sa carrière, d’évoquer ses rêves d’enfance, sa vie personnelle mais aussi poser un regard sur le temps qui passe.

Lorsqu’il lui est demandé si elle est à l’aise avec le fait de prendre de l’âge et de vieillir, elle répond : « J’ai vu ma première ride, j’avais 40 ans. Je n’ai pas aimé. Elle était toute petite, mais elle était là. » Quant au recours à la chirurgie et la médecine esthétique elle rétorque : « Regarde, j'ai toutes mes rides, elles sont là. Pour l’instant ça va. » Adriana Karembeu délivre son secret pour avancer avec grâce en étant bien dans sa peau : « Je fais beaucoup de sport. Je me suis dit, je vais investir dans les méthodes douces. J’en fais six fois par semaine. J’ai commencé il y a deux ans, mon corps s’est transformé. C’est un truc à faire lorsqu’on commence à vieillir. » Elle explique également ne pas être une grande fan des produits de beauté et préférer utiliser la crème de sa fille. Elle détaille quant à sa routine anti-âge : « Apparemment il faut commencer à 30 ans. Avant-hier, j’ai fait le deuxième soin visage de ma vie. C’était bon et la peau de mon visage était vraiment très belle après. J’avoue que j’aurais dû le faire avant. Mais je n’avais pas le temps, je n’ai pas pensé, quand on est jeune on ne pense pas. Je me regardais dans le miroir et je me disais : "Tiens tout va bien." »

Celle qui co-présente Les pouvoirs extraordinaires du corps humain sur France 2 ajoute : « On a fait des émissions à ce sujet avec Michel Cymès, et il y a des choses qui marchent très bien. On n’est pas obligé tout de suite de faire de la chirurgie esthétique. »

Adriana Karembeu explique également : « Je pense qu’il faut accepter. Et accepter l’âge, ça ne veut pas dire qu’on est malheureux, qu’on se retrouve à la poubelle. Non. On peut tomber amoureux à 50 ans, on peut avoir une vie de famille magnifique, on peut être heureux même si on est célibataire… Si on pleure parce qu’on a 50 ans, 60 ans ou 70 ans… C'est là qu'on rate des moments précieux. »

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Du dénuement au firmament

Adriana Karembeu a conscience que son physique l’a menée à une vie extraordinaire. Elle n’oublie pas d’où elle vient. Issue d’une famille pauvre de Slovaquie, elle a fait face à de nombreux problèmes. Confrontée aux autres mannequins au début de sa carrière, elle a vite pris conscience du fossé qui était creusé : « Je passais les castings en étant habillée avec des vêtements des pays de l’Est, j’avais honte, mais je n’avais pas l’argent pour m’acheter quoi que ce soit. J’ai acheté mon premier soutien-gorge à Paris. »

Grâce à son charisme, sa beauté, sa plastique de rêve et ses jambes interminables... Adriana Karembeu passe du dénuement à un train de vie confortable. Dans le milieu du mannequinat, les places sont chères, la sienne est assurée : « Je savais que c’était un cadeau. Encore aujourd’hui je ne suis pas blasée. Tous les jours je dis merci. Tous les jours je me dis : "Pourquoi moi ?" ».

La journaliste lui demande à ce sujet : « On vous invitait sur les plateaux pour votre physique. Cela a dû être un poids au départ ? » Adriana Karembeu, qui a fait face à ces remarques tout au long de sa vie, répond : « Oui j’étais invitée pour le physique au début. » Elle explique combien cela peut la désoler lorsqu'elle reçoit la remarque suivante : « Ah vous n’êtes pas que belle. » Adriana Karembeu ajoute : « Et si je n’étais que belle ? Pourquoi on s’acharne sur les belles femmes de cette manière ? C’est un peu discriminatoire ! Vrai ou pas ? Je n’ai rien à prouver, j’ai adoré mon métier. » Elle rappelle alors le parcours compliqué par lequel elle est passée pour y arriver : ces jours sans manger par manque d'argent, sa débrouillardise pour s'en sortir alors que ses parents ne pouvaient pas l'aider, la barrière de la langue à laquelle elle a été confrontée, elle, la jeune slovaque arrivée à Paris sans parler un mot de français... Physique ou non, elle doit son succès à une très grande chance, mais aussi à son acharnement et à sa résilience.

le 20/07/2023