Edouard Baer

Né à Paris, le 1er décembre 1966, Edouard Baer est un acteur, réalisateur, producteur, scénariste. Il est aussi l’auteur et le metteur en scène de plusieurs pièces de théâtre. Edouard Baer s’inscrit au cours Florent à 18 ans, où il va être l’élève de l’actrice et réalisatrice Isabelle Nanty, dont il devient l’assistant. Fêtard invétéré, il évoque ses soirées mondaines dans les magazines « Globe » et « Femme ». C’est au cours de l’une de ces nuits qu’il croise le chemin d’un autre trublion, Ariel Wizman. Les deux hommes vont ainsi, au début des années 90, collaborer à la radio en jouant les co-animateurs sur Radio Nova, notamment dans l’émission « La Grosse Boule ». Rapidement, leur registre humoristique décalé et leur habilité à jongler avec les mots séduit Alain de Greef, alors directeur général de Canal Plus. En 1994, ils se font engager sur Canal Jimmy et Canal +. Ils présentent l’émission « C’est pas le 20 heures », puis en 1996 une émission de fiction mensuelle, intitulée « À la rencontre de divers aspects du monde contemporain ayant pour point commun leur illustration sur support visuel ». Malgré leur succès, les deux compères décident de se séparer et de poursuivre chacun une carrière solo. Edouard Baer continue à décliner son univers loufoque sur la chaîne cryptée, notamment avec l’extravagant « Centre de visionnage » où il laisse libre court à son goût de l’absurde et de l’improvisation en dernière partie de « Nulle part ailleurs ». En 1994, il fait sa première apparition sur grand écran dans « La Folie douce » de Frédéric Jardin. Il donne par la suite la réplique à Sandrine Kiberlain dans « Rien sur Robert » et réalise en 1999 son premier film, « La Bostella ». Edouard Baer tourne pour Claude Miller dans « Betty Fisher et autres histoires », 2000. Il revient également sur les planches et joue dans la pièce « Cravate Club ». En 2001, c’est la consécration il reçoit le Molière de la Révélation masculine pour cette pièce qui sera adaptée au cinéma par Frédéric Jardin l’année d’après. S’en suivent des apparitions dans « Dieu est grand, je suis toute petite » de Pascale Bailly, aux côtés d’Audrey Tautou ou encore dans « Astérix et Obélix : mission Cléopâtre » d’Alain Chabat. Son ancien professeur, Isabelle Nanty, lui offre le rôle principal dans sa comédie « Le Bison (et sa voisine Dorine) ». Et l’acteur sera l’année suivante à l’affiche de la surprenante comédie « Mensonges et trahisons ».  En 2005, Edouard Baer réalise son second film, « Akoibon », en hommage à son idole, Jean Rochefort. Il partage également l’affiche avec Clovis Cornillac des « Brigades du Tigre » avant d’apparaître aux côtés de Romain Duris et Fabrice Luchini dans « Molière » de Laurent Tirard. Il interprète des rôles plus graves dans les films de Pascal Bonitzer, « Je pense à vous » et de Claude Chabrol, « La Fille coupée en deux ». En 2008, c’est dans la tragi-comédie de Samuel Benchetrit, « J’ai toujours rêvé d’être un gangster ». En 2009, c’est dans « Les Herbes folles » d’Alain Resnais qu’il devient narrateur avant de jouer dans « Le Petit Nicolas » de Laurent Tirad. C’est leur troisième collaboration. En 2010, il varie les plaisirs en étant au casting de la comédie « Les Barons », du drame historique « Une exécution ordinaire » et de la comédie dramatique « Mon pote », aux côtés de Benoît Magimel. L’année suivante, il est à l’affiche de « HH, Hitler à Hollywood » et du film de Marjane Satrapi, « Poulet aux prunes ». En 2012, il retrouve une nouvelle fois Laurent Tirard dans « Astérix et Obélix : Au Service de Sa Majesté » dans lequel il tient le premier rôle d’Astérix. En 2012, il écrit et met en scène la pièce « A la française » avant de rejoindre les équipes des films « Turf » et « Les Boulistes » en 2013.