J’aime consacrer au moins une demi-heure à mon fils

Je me réveille vers 8 heures, car j’aime consacrer au moins une demi-heure à mon fils. J’aime surtout prendre mon petit déjeuner avec lui, même si je mange peu, un café et un jus d’orange me suffisent. Je n’aime pas dormir le matin, quelle que soit l’heure à laquelle je me suis couché. Si je vais jusqu’à 10 heures, c’est une vraie grasse mat’ ! Ensuite, cela dépend. Lorsque je dois enregistrer mon émission, je file à Radio France en voiture sans oublier mon accessoire fétiche : mon kit mains libres. Je passe beaucoup de temps dans ma voiture et au téléphone, donc je tente de concilier les deux. Ce matin, en plus de mon émission, j’ai dû faire la postsynchro d’une série qui s’appelle « Hard », qui comme son nom l’indique se déroule dans le milieu du porno. En réalité, au début, je suis censé monter « Cyrano de Bergerac », puis tout part en vrille et je me retrouve avec des hardeurs, donc on change l’angle de la pièce !

Je travaille plus intensément sur mon premier film

En ce moment, je travaille plus intensément sur mon premier film, l’adaptation de ma pièce « Les garçons et Guillaume, à table ! ». Pour écrire, je pars souvent m’isoler dans la vallée de Chevreuse chez un ami qui possède un manège sans chevaux. Cela m’apaise. Je vais jouer mon propre rôle de 15 à 37 ans. Je compte bien tourner le film cet été. Ayant observé que plus on avance en âge, moins le charme opère, je compense par le travail et je deviens de plus en plus exigeant. De toute manière, je pense que les seules choses qui sont inexcusables sont celles que l’on n’a pas essayées.

Je joue deux pièces en alternance

L’après-midi, je répète au Français car je joue deux pièces en alternance : « Un fil à la patte », mis en scène par Jérôme Deschamps, et « Les Trois Soeurs », par Alain Françon. Avant, je déjeune souvent rapidement à la cafét’ du Français, qui, comme toute cafét’, me donne rarement l’envie de faire un gueuleton. Et ça tombe bien. Parfois, je tombe sur de vieilles copines qui s’extasient sur ma nouvelle silhouette. En réalité, j’ai juste perdu trois kilos, mais c’est vrai que, chez moi, ça change tout ! Depuis l’an dernier, j’ai repris la cigarette. Un soir, lors de ma tournée qui a duré quatre mois, je me suis retrouvé une fois de plus seul à Niort après le spectacle ; j’étais dans l’unique endroit ouvert après 23 heures : La Taverne de maître Kanter, entre deux VRP fort sympathiques et une dénommée Cindy, environ 120 kilos, qui hurlait que son mec ne la baisait plus depuis six mois. Pas une pharmacie ouverte pour me filer du Prozac. J’ai replongé dans la Lucky. Je crois m’être fait le paquet dans la foulée. Lorsque je suis chez moi, j’essaie de rentrer à l’heure pour dîner avec ma femme et mon fils, à qui je lis des histoires pour l’endormir. Pas à ma femme, à mon fils. Ensuite, nous regardons souvent des DVD, des films, mais aussi toutes les séries américaines, de « The West Wing » à « Damages », en passant par « Brothers and Sisters » ou encore « How I Met Your Mother ». Nous avons aussi une vie sociale : concerts, dîners, opéra. Pour les vrais gueuletons, nous allons Chez Stella (Paris-1err), pour les pâtes, au Cibus (Paris-1err), et, pour les grands soirs, à L’Arpège (Paris-7er), pour saluer l’homme qui m’a rendu dingue avec des navets et des betteraves.

Lorsque je n’arrive pas à m’endormir, je fais un Sudoku

Lorsque je n’arrive pas à m’endormir, je fais un Sudoku. Parfois, je ne dors pas du tout. Je tente de rester allongé toutes lumières éteintes. Puis, je pars en vrille et je file dans le salon fumer des clopes en faisant des dialogues sur une situation imaginaire, plutôt genre parano. Cela peut me prendre des heures. Et finit par m’épuiser.