« Comme tout le monde le sait maintenant, j'ai été cruellement trahie avant et pendant la campagne de 2007, pour une femme de dix ans plus jeune, elle-même ensuite trompée pour une femme de dix ans plus jeune. » Le ton est donné. Dans son nouveau livre intitulé « Ce que je peux enfin vous dire », Ségolène Royal revient sur plusieurs faits marquants de sa carrière politique, mais aussi sur sa vie privée. L’ancienne ministre se confie ainsi sur sa relation avec l’ancien président français François Hollande, qu’elle avait rencontré sur les bancs de l’ENA en 1978. S’en suivent alors une relation, quatre enfants, et une séparation en 2007. A cette époque, la femme politique est en pleine campagne présidentielle, lorsqu’elle découvre que son compagnon la trompe avec la journaliste Valérie Trierweiler, 42 ans au moment des faits (alors que Ségolène Royal est âgée de 54 ans). L'ex-ministre de l'Ecologie souligne « la violence de l'adultère », « la férocité de la bigamie qui tétanise », « la souffrance encaissée sans broncher. » Elle ajoute aussi avoir « espéré tous les jours » que cette liaison ne constituerait qu'un « égarement passager. » La suite de l’histoire, tout le monde la connaît. « J'ai mis beaucoup de temps à soigner mes blessures, à m'émanciper de ce fardeau et à me tourner vers un autre futur », avoue-t-elle. « C'est pourquoi j'ai décliné la proposition de reprendre la vie commune. »

L’histoire recommence

Une trahison que Valérie Trierweiler va également vivre sept ans plus tard, lorsque François Hollande a mis fin à leur relation pour officialiser son couple avec l'actrice Julie Gayet, 7 ans plus jeune qu’elle. Aujourd'hui, Ségolène Royal n'a qu'un seul regret : celui de ne pas avoir mis fin à cette situation « dès le début de la campagne. »