Devenir mère, c’est quelque chose qu’Adriana Karembeu a attendu de nombreuses années. Après avoir été mariée pendant treize ans au footballeur français Christian Karembeu, l’animatrice a fait la connaissance de l’homme d’affaire arménien Aram Ohanian, qu’elle a épousé en 2014. Avec lui, le mannequin a eu son premier enfant, à 46 ans.

Ce 4 juin, Adriana Karembeu se confie sur cette merveilleuse rencontre avec Nina et son rôle de mère, dans une interview accordée à «  Paris Match ». Mais cette naissance n’a pas toujours été simple à gérer pour son mari. « Lorsque Nina est née, Aram a eu l’impression de perdre sa femme. Un bébé demande tant d’attention ! Au début, c’était difficile pour lui. Il a fallu beaucoup parler. Toutes les attentions que je lui portais lui manquaient. Aujourd’hui, notre fille est plus grande, je partage mieux mon temps », raconte-t-elle. Il faut dire que cet enfant, Adriana Karembeu l’a attendu. Après avoir fait une fausse couche à sept mois de grossesse, le mannequin a toujours eu peur de ne jamais avoir de bébé. « À cause de mon âge, j’ai eu peur de perdre mon bébé chaque jour, jusqu’au dernier. C’était une crainte très violente qui me prenait aux tripes », avait-elle confié à « Paris Match » un an après la naissance de Nina, en 2019. À cette occasion, l'animatrice s’était également confiée sur son désir d’adoption. « Si c’est ma propre décision, je pourrais adopter trois enfants là, maintenant ! Je pourrais lancer des démarches, j’ai très envie. Mais on est deux dans un couple… », avait-elle alors confié.

La force d’une mère 

Lorsqu’elle a enfin accueilli cette magnifique petite fille dans sa vie, Adriana Karembeu a enfin connu le bonheur de la maternité, et la force que ce nouveau rôle procure. « Une lionne… Cet instinct animal de protection est venu d’un coup », déclare-t-elle dans le magazine hebdomadaire. Si l’animatrice souhaite donner à sa Nina toute la tendresse du monde, c’est sûrement parce qu’ elle a souffert du regard insatisfait et dévalorisant de son père toute son enfance. « Je n’étais jamais à la hauteur, jamais assez bien pour lui. » 

Ayant passé le confinement dans l’hôtel somptueux que son mari et elle ont ouvert en mars 2019 à Marrakech, Adriana Karembeu a eu tout le temps pour profiter de sa fille. Un bonheur, dans une crise sanitaire qui a bien évidemment impacté leur affaire. « Je n’ai pas pu m’empêcher de savourer ces précieux instants avec ma fille. (…) La force de mon mari est son optimisme alors nous cherchons les meilleures solutions pour s’en sortir », explique-t-elle dans son entretien avant de parler du caractère déjà bien affirmé de Nina. « Quand elle en a assez, elle le fait savoir ! (…) Une enfant joyeuse, qui dévore la vie, que tout intéresse et qui n’a peur de rien. (…) J’espère qu’elle gardera cette assurance », confie Adriana Karembeu.