Théâtre de rue - Royal de luxe 2001-2011 La révolte des mannequins
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Son aire de jeux, ce sont les rues du monde. Son compagnon de jeu, c’est un Petit Géant de six mètres cinquante de hauteur, noir d’ébène, au visage serein comme le sien.
À l’image de sa sœur aînée, la Petite Géante, il a mis pied à terre avec Les Chasseurs de girafes, est parti cavaler dans les rues de Nantes et de Navarre, en l’an 2000.
De son Cameroun natal, il garde en mémoire la beauté du Nord désertique, la touffeur tropicale de Douala, où il est né.
En Afrique, ont été également conçus les Petits Contes nègres, dont on ne compte plus les représentations, y compris au Festival d’Avignon.
Depuis ses débuts en 1979 à Aix-en-Provence, ses déménagements à Toulouse et Nantes aujourd’hui, la troupe du Royal de Luxe s’inscrit dans l’histoire du théâtre aux côtés de celle de Zingaro ou du Théâtre du Soleil. Une longévité qui doit autant à la folie créatrice de son fondateur Jean-Luc Courcoult qu’au talent d’ingénieux artistes-constructeurs de machines infernales. Équipiers fantastiques, les servants en livrée de velours rouge, courent, sautent, activent des fils, et autres catapultes en déjouant les lois de la gravitation universelle, les notions d’échelle.
Les spectacles du Royal de Luxe sont essentiellement empreints de détournement du réel et de gigantisme. Du Centenaire de la révolution au Mexique, aux 20 ans de la chute du Mur de Berlin, en passant par La Révolte des mannequins, spectacle de vitrine qui a tourné dans le monde entier juqu’à Wellington en Nouvelle-Zélande, la compagnie a construit des contes de faits à ciel ouvert dans une démesure d’émotions. Exceptionnel.