Cinéaste reconnu, Michel Deville a commencé sa carrière en tant qu’assistant d’Henri Decoin, officiant sur les tournages de Razzia sur la chnouf (1954) ou Folies-Bergère (1956).
Après Une balle dans le canon (1958), coréalisé avec Charles Gérard, Michel Deville passe derrière la caméra avec Ce soir ou jamais (1960). Cette première réalisation marque les débuts de sa collaboration avec la scénariste Nina Companeez, qui l’accompagnera pendant une dizaine d’années. De cette écriture à quatre mains sont nés les scénarios d’A cause, à cause d’une femme (1962), de L’Appartement des filles (1963) et de L’Ours et la Poupée (1969)...
Depuis ses débuts en pleine Nouvelle Vague (mouvement dont il ne s’est jamais réclamé), Michel Deville a suivi son propre chemin, « expérimentant et explorant les ressources infinies de l’imaginaire et du sentiment amoureux », comme le souligne la Cinémathèque française.
Cette dernière met à l’honneur le cinéaste à travers une rétrospective du 9 au 26 mai. L’occasion de (re)découvrir Le Dossier 51 (1978), qui fera l’ouverture et la clôture de ce cycle, La Femme en bleu (1972), Le Mouton enragé (1973), Nuit d’été en ville (1990) ou encore Un fil à la patte (2004), sa dernière réalisation.
Enfin, une table ronde avec Rosalinde Deville, son épouse, qui a également produit et co-scénarisé une partie de ses films, le directeur de la photographie André Diot ainsi que le chef décorateur et directeur artistique Thierry Leproust est organisée le samedi 11 mai.
