UTOPIA SAINTE BERNADETTE
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Coopérative QUI VIVRA BÉRAT habitat partagé en évolution la Ménardière
Une autre façon de vivre ? Une autre façon de vieillir ? Voilà 4 ans, qu’un groupe de retraités a investi le Domaine de la Ménardière en créant une coopérative. Objectif : Vivre et vieillir ensemble solidaires et actifs jusqu’au bout du chemin. Chambres d’hôtes, Conc...

SÉANCES BÉBÉS
  Les séances “bébé” sont des séances où les parents peuvent venir avec leur nouveaux nés. Et déguster un film pendant qu’ils roupillent dans leurs bras. Les séances sont évidemment ouvertes à tous les spectateurs, il suffit de savoir qu’il peut arriver qu’un bébé fasse du bruit en suçant son pou...

30237
Et voilà, Vidéo en Poche c’est fini, le compteur s’arrête à 30237 copies vendues sans DRM sur clés USB ! À bientôt dans le cyberespace indépendant et surtout IRL dans les salles de cinéma Le 30 novembre à minuit, Vidéo en Poche a tiré sa révérence et retourne dans sa bouteille de la...

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CINÉ-CONCERT vendredi 26 janvier à 20h :
le trio PERMAFROST (guitares-violoncelle-percussions) accompagnera le film. Une bande-son live en forme de montage à partir de compositions originales et improvisations, un terrain de pratique sonore improbablement délimité par les frontières floues des musiques d’aujourd’hui qui ne se laissent pas facilement apprivoiser par ni les étiquettes marchandes, ni les injonctions du spectacle, qui préfèrent dévier vers des destinations ouvertes et poétiques.
Tarif : 6€50 (ou un ticket d’abonnement), plus 5€ pour le groupe.

FINIS TERRAE

Jean EPSTEIN - France 1928 1h20mn -

(ATTENTION ! Cette page est une archive !)

FINIS TERRAEEn 1928, une page définitive se tourne pour Jean Epstein. Il vient tout juste de terminer le montage de son dernier chef d’œuvre, une adaptation de La chute de la Maison Usher d’E.A. Poe. À l’annonce très prochaine du cinéma parlant, il décide alors d’abandonner l’univers des studios pour partir vers le Finistère breton. Ce sera là, en plein Far West, en décors naturels, avec des acteurs non professionnels exclusivement, qu’il va réaliser une série de plusieurs films, dont deux longs métrages, qui deviendront les Poèmes bretons. Finis Terrae est le premier, encore muet, de ce recueil, et l’un des plus remarquables tant il peut être considéré comme une rencontre magique entre la volonté nouvelle de réalisme qui anime le cinéaste, et ses aspirations esthétiques, formelles et poétiques toujours très audacieuses.
Délaissant les oripeaux baroques de ses expérimentations passées, Epstein y raconte une chronique de pêcheurs et cueilleurs de goémon entre les îles d’Ouessant et de Bannec, petite communauté affectée par une blessure de l’un des leurs et ses conséquences. Rien de plus que ce contexte pour permettre à la caméra d’Epstein d’atteindre ce qu’on pourrait appeler une dimension cosmique, où le moindre objet, le moindre détail naturel du décor, les corps et visages des hommes et femmes filmés dépassent le simple cadre pour accéder à une forme de réalisme magique, sans pour autant se défaire de leur immanence. Dans Finis Terrae, la beauté sidérante du monde est donnée à voir, sans masque, juste avec le filtre d’un grand poète philosophe du cinéma, sur le point de quitter le monde de la fiction.