Eric Ciotti est un homme politique français né le 28 septembre 1965 à Nice.
Formation
Après des années secondaires au lycée du Parc impérial situé au centre-ville de Nice, Eric Ciotti poursuit des études en sciences politiques à Paris et obtient son diplôme en 1988 et fait la rencontre de Christian Estrosi, son premier mentor en politique.
Carrière politique
Une fois à Paris, Eric Ciotti devient à 23 ans le collaborateur parlementaire de Christian Estrosi, alors tout juste élu pour la première fois député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes. Il occupe également pendant plusieurs années pour l'élu un rôle de conseiller politique ainsi que pour le Rassemblement pour la République (RPR) de 1998 à 2001.
Au début des années 2000, il continue de travailler pour Christian Estrosi en tant que directeur de cabinet du président du conseil général des Alpes-Maritimes de l'époque. En 2007, il se présente pour la première fois aux élections législatives...
Eric Ciotti est un homme politique français né le 28 septembre 1965 à Nice.
Formation
Après des années secondaires au lycée du Parc impérial situé au centre-ville de Nice, Eric Ciotti poursuit des études en sciences politiques à Paris et obtient son diplôme en 1988 et fait la rencontre de Christian Estrosi, son premier mentor en politique.
Carrière politique
Une fois à Paris, Eric Ciotti devient à 23 ans le collaborateur parlementaire de Christian Estrosi, alors tout juste élu pour la première fois député de la 5e circonscription des Alpes-Maritimes. Il occupe également pendant plusieurs années pour l'élu un rôle de conseiller politique ainsi que pour le Rassemblement pour la République (RPR) de 1998 à 2001.
Au début des années 2000, il continue de travailler pour Christian Estrosi en tant que directeur de cabinet du président du conseil général des Alpes-Maritimes de l'époque. En 2007, il se présente pour la première fois aux élections législatives dans la 1ère circonscription des Alpes-Maritimes. Il remporte largement son duel face au socialiste Patrick Allemand. Un siège qu'il ne quitte plus, après ses réélections en 2012, 2017 et 2022, devenant un figure importante de l'hémicycle après son élection au poste de questeur en 2018.
C'est en 2008 qu'il se présente pour la première fois aux municipales sur la liste de Christian Estrosi, pour succéder à Jacques Médecin, historique maire de Nice. Après la victoire, il devient le premier adjoint de la ville chargé du développement durable. La même année, il fait son entrée au conseil général du département après la démission d'un membre. Dans la foulée, il en prend la tête, succédant à Christian Estrosi, contraint de démissionner en raison de la loi sur le cumul des mandats.
La carrière politique d'Eric Ciotti décolle et il multiplie les mandats locaux et prend de plus en plus d'importance au sein de l'UMP. En 2009, il devient secrétaire national du parti en charge des questions de sécurité, un thème cher à Nicolas Sarkozy ancien ministre de l'Intérieur et alors président de la République. Il prend par la suite la tête de plusieurs commissions d'enquête sur ces thématiques comme celle sur les attaques à la préfecture de police de Paris en octobre 2019.
En parallèle, la brouille avec son ancien mentor prend forme et éclate en 2017 avec le rapprochement de Christian Estrosi vers Emmanuel Macron lors de la campagne présidentielle. La même année, son rival soutient François Fillon et participe au rassemblement de la dernière chance au Trocadéro, le 5 mars 2017.
En 2021, il se présente au congrès des Républicains afin d'être élu candidat du mouvement à l'élection présidentielle 2022. Au cours de la campagne, il dit vouloir "abattre le politiquement correct" et défend une ligne dure et propose notamment un "Guantanamo à la française" afin d’enfermer "les cas extrêmement graves" qui nécessitent, selon lui, "des mesures d’exception avec un centre de rétention dédié". Il fait également sienne la théorie raciste du "grand remplacement", développée par Renaud Camus, figure de l'extrême droite.
Il arrive en tête du premier tour devant Valérie Pécresse mais échoue lors du second tour devant la présidente de la région Ile-de-France, élue à 61 % au second tour par les militants. En juillet 2022, il officialise sa candidature à la tête des Républicains face à Aurélien Pradié et Bruno Retailleau. Alors en pleine campagne, le Canard Enchaîné révèle des accusations d'emploi fictif visant Caroline Magne, son ancienne compagne et mère de ses trois filles. En novembre 2022, le parquet national financier (PNF) ouvre une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics et abus de confiance et recel sur la base de l'article de l'hebdomadaire.
Pour autant, Eric Ciotti se qualifie pour le second tour malgré à l'issue d'un vote des militants contre Bruno Retailleau. Il remporte la victoire d'une courte tête avec 53% des suffrages. Au cours de sa campagne, il avait promis de faire en sorte que Laurent Wauquiez, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes soit désigné candidat LR à l'élection présidentielle 2027. Une promesse accueillie fraîchement par plusieurs figures du parti.