Euphorbia Linné 1753
Publication : Species Plantarum 1: 450 (1753).
Type : Euphorbia antiquorum Linné, Species Plantarum 1: 450 (1753).
Les caractères communs à toutes ces espèces sont:
Une sève blanche, collante et irritante appelée latex;
Des fleurs de taille réduite à insignifiante appelées cyathes, complétées par des glandes nectarifères et parfois deux bractées colorées;
Un fruit à trois capsules contenant chacune une seule graine, éclatant à maturité en expulsant au loin les graines.
Les éventuelles épines peuvent être de deux natures:
Des aiguillons issus de l'épiderme de la plante (contrairement aux vraies épines des cactus qui sont des feuilles modifiées issues des tissus internes; l'arrachage des aiguillons des Euphorbes enlève donc une partie de l'épiderme, provoquant un léger suintement de latex). Voir par exemple la photo d'Euphorbia polyacantha;
Des pédoncules floraux stériles persistants (fins, droits et de section constante contrairement aux aiguillons plus épais à la base et parfois légèrement aplatis). Voir par exemple la photo d'Euphorbia enopla.
Clé simplifiée de détermination des euphorbes succulentes:
Euphorbes cactiformes à côtes: tiges globuleuses à colonnaires à angles distincts, bourgeons disposés le long de côtes verticales, feuilles très réduites à inexistantes:
Tige globuleuse rarement ramifiée: E. meloformis, E. obesa, E. symetrica, E. valida,…
Tiges cylindriques de petite taille, fortement ramifiées dont les épines sont en fait des pédoncules floraux stériles: E. enopla, E. ferox, E. heptagona, E. horrida, E. mammillaris, E. pulvinata,…
Tiges colonnaires possédant une paire d'aiguillons disposés de part et d'autre du point d'attache des feuilles: E. acrurensis, E. aeruginosa (tiges très fines), E. avasmontana, E. baioensis, E. canariensis, E. coerulescens, E. columnaris, E. echinus, E. erythraeae (candélabre), E. lactea, E. neriifolia (grandes feuilles), E. opuntioides (seulement deux côtes), E. polyacantha, E. pseudocactus, E. resinifera, E. stellata (racine tubéreuse), E. stenoclada, E. trigona,…
Tige colonnaire pruinée et sans épines: Euphorbia abdelkuri
Euphorbes plus ou moins cactiformes sans côtes:
Tiges globuleuses sans épines, munies de tubercules ou d'écailles disposées en quinconce: E. bupleurifolia (assez grandes feuilles), E. gymnocalycioides (ressemble à un Gymnocalycium), E. piscidermis (aspect floconneux), E. turbiniformis...
Tiges principales courtes et épaisses donnant naissance à des tiges secondaires plus fines et longues, disposées à plat donnant l'illusion d’une tête de méduse: E. caput-medusae, E. gorgonis, E. pugniformis,…
Tiges globuleuses plus ou moins allongées se succédant en chapelet: E. globosa,…
Euphorbes coraliformes: tiges fines sans épines et aux feuilles inexistantes ou de petite taille tombant rapidement:
Tiges cylindriques lisses: E. aphylla, E. burmannii, E. tirucalli,…
Tiges cylindriques indistinctement anguleuses paraissant couvertes de tubercules très allongés rabattus et soudés sur la tige: E. pteroneura,… (voir aussi certains Monadenium).
Tiges lisses nettement aplaties: E. enterophora, E. platyclada (petite taille), E. xylophylloides,…
Euphorbes d'aspect classique munies de feuilles normalement développées:
Tige lisse ramifiée s'épaississant à la base du tronc: E. balsamifera.
Tiges cylindriques courtes rugueuses naissant parfois d'un tubercule souterrain: E. alfredii, E. ambovombensis, E. capsaintemariensis, E. cylindrifolia, E. decaryii, E. francoisii,…
Tiges indistinctement anguleuses munies d'aiguillons, feuilles de taille moyenne ne tombant qu'à partir d'un certain âge ou en cas de sécheresse prolongée: E. behariensis, E. didiereoides, E. millii,…
Tiges distinctement anguleuses munies d'aiguillons ou de franges, feuilles de taille moyenne ne tombant qu'à partir d'un certain âge ou en cas de sécheresse prolongée: E. leuconeura, E. lophogona, E. viguierii,…
Sous-famille : Euphorbioideae
Tribu : Euphorbieae
Sous-tribu : Euphorbiinae
Cycle de végétation: période de croissance printanière et/ou automnale, arrêt de végétation en hiver et parfois en été. Certains jardins botaniques pratiquent un cycle de végétation avec croissance hivernale, mais cette méthode qui suppose une serre fortement chauffée n'est pas accessible aux amateurs et n'est pas indispensable pour avoir de belles plantes.
Substrat drainant. Arrosages réguliers en période de végétation, toute rupture trop nette entraînant un arrêt de végétation difficile à rattraper, aucun arrosage en période de repos hivernal, très léger en cas de repos estival. Exposition au soleil, légèrement atténuée, sauf pour les grandes espèces lorsqu'elles sont adultes. Attention aux coups de soleil qui laissent des marques brunes indélébiles, toujours habituer lentement les Euphorbes à une exposition lumineuse plus intense et prendre en compte la variation de la hauteur du soleil sur l'horizon au printemps et en automne: le soleil d'été n'est pas toujours le plus dangereux. Température hivernale entre 10 et 15°C, mais certaines espèces peuvent être beaucoup plus résistantes. E. obesa peut même résister à de faibles gelées sous abri.
Reproduction par semis ou bouturage, voire greffage:
Le semis est facile, la principale difficulté consistant à obtenir des graines pour les espèces dioïques: il faut alors au moins un plant mâle et un plant femelle et utiliser un pinceau pour transférer le pollen des étamines sur le pistil du plant femelle. Température de semis entre 25 et 30°C, un peu moins après germination.
Le bouturage peut-être délicat. Il faut impérativement arrêter l'écoulement du latex qui se produit après prélèvement de la bouture. Pour cela, passer immédiatement les deux plaies sous un filet d'eau en retirant délicatement le surplus de latex avec une éponge ou un chiffon dédié à cette tache, l'eau provoquant la coagulation du latex. Puis laisser bien cicatriser la plaie de la bouture dans un endroit sec. Un fongicide peut être apposé sur la plaie fraîche (cannelle, charbon de bois, fongicide chimique).
Planter de deux semaines à trois mois plus tard, selon la taille de la plaie, dans un mélange léger. L'enracinement est le plus délicat. Certains recommandent l'emploi d'hormones de bouturages. Personnellement j'utilise pour les espèces rétives à l'enracinement une chaleur de fond (environ 25°C) en posant le pot sur un radiateur pas trop chaud. Un humidificateur, sous forme d'une soucoupe remplie de billes d'argiles et d'eau placée sous le pot sans qu'il ne trempe dans l'eau, évite un dessèchement de la bouture (mais évidemment, pas sur un radiateur électrique, risque d'électrocution!). On peut aussi utiliser une résistance électrique, par exemple celle utilisée dans votre mini serre à semis, le passage d'une conduite de chauffage dans le sol,... Cette légère chaleur du sol favorise en effet l'émission de racines.
Le greffage est plus particulièrement utilisé pour certaines espèces très sensibles à l'excès d'humidité: E. abdelkuri, E. columnaris, E. piscidermis. Je connais cependant une bouture d'E. abdelkuri qui pousse sur ses propres racines depuis deux ans et a doublé sa taille. Le porte-greffe le plus utilisé est E. canariensis.
Maladies: les euphorbes sont peu sensibles aux maladies, mais, en cas d'excès d'arrosage, peuvent pourrir par la base. Il convient d'abord de s'assurer que l'on est bien en présence d'une telle pourriture afin de ne pas "charcuter" cette pauvre plante pour rien: prenez un cutter désinfecté à l'alcool et entamez délicatement l'épiderme à l'endroit soupçonné de pourriture. Si du latex blanc coule, il n'y a pas de pourriture, arrêtez l'écoulement comme pour une bouture et veillez à ce que la plaie reste à l'air pour cicatriser.
Si aucun latex ne coule, et si vous êtes bien sur qu'il s'agit d'une euphorbe (voir ci-dessous), entamez la plante plus profondément et retirez des tranches de plante jusqu'à retrouver un écoulement de latex. Pratiquez alors une dernière coupe fine avec un cutter à nouveau désinfecté à l'alcool et procédez comme avec une bouture.
Avant de procéder à ces opérations, assurez-vous qu'il s'agit bien d'une euphorbe: ne découpez pas en tranches un cactus sain à la recherche de latex inexistant. En cas de doutes vérifiez la présence de latex sur une partie saine en entamant délicatement l'épiderme.
PRECAUTIONS D'USAGE: le latex étant irritant et poison, on prendra toujours des précautions en manipulant ces plantes, en ne perdant pas de vue qu'une peau normale soumise à des contacts réduits ne ressent pas grand chose, mais qu'il n'en est pas de même pour les muqueuses et l'oeil qui sont beaucoup plus fragiles. Des cas d'atteintes graves à l'oeil ont déjà été rapportés. Il est donc important de bien se laver les mains après manipulation, de faire attention aux projections de latex dans l'oeil, de ne pas se frotter un oeil sans s'être préalablement lavé les mains, de ne pas laisser jouer un enfant ou un animal à proximité. EN CAS DE PROBLEME, CONSULTEZ UN MEDECIN.
Les euphorbes ont de multiples utilisations.
A titre médicinal, elles sont notamment employées comme purgatif ou vésicant, pour traiter les morsures de serpent, dans le traitement de la dysenterie, du choléra, de la bronchite chronique ou de la syphilis. Pour plus de détails, voyez ce site en anglais.
L'apparition de médicaments moins dangereux conduit cependant progressivement à son abandon. La sève de plusieurs plantes est réputée comme antidote: Aeonium lindleyi, Senecio anteuphorbium,...
Par ailleurs, le latex des euphorbes est parfois employé pour pécher en en jetant dans l'eau pour empoisonner les poissons. Il a également été essayé d'exploiter le latex de l'E. tirucalli pour produire du caoutchouc (l'hévéa, dont est tiré le caoutchouc, appartient à la même famille), et celui d'E. resinifera entrerait dans la composition des peintures des coques de bateaux au Maroc.
Fiche créée le 15/11/2001, mise à jour le 11/05/2018.
Type : Euphorbia antiquorum Linné, Species Plantarum 1: 450 (1753).
Description
Genre vaste répandu sur tous les continents, regroupant plus de 2000 espèces de plantes allant de l'herbacée annuelle à l'arbre de grande taille, et dont une partie seulement est succulente.Les caractères communs à toutes ces espèces sont:
Les éventuelles épines peuvent être de deux natures:
Clé simplifiée de détermination des euphorbes succulentes:
Tige globuleuse rarement ramifiée: E. meloformis, E. obesa, E. symetrica, E. valida,…
Tiges cylindriques de petite taille, fortement ramifiées dont les épines sont en fait des pédoncules floraux stériles: E. enopla, E. ferox, E. heptagona, E. horrida, E. mammillaris, E. pulvinata,…
Tiges colonnaires possédant une paire d'aiguillons disposés de part et d'autre du point d'attache des feuilles: E. acrurensis, E. aeruginosa (tiges très fines), E. avasmontana, E. baioensis, E. canariensis, E. coerulescens, E. columnaris, E. echinus, E. erythraeae (candélabre), E. lactea, E. neriifolia (grandes feuilles), E. opuntioides (seulement deux côtes), E. polyacantha, E. pseudocactus, E. resinifera, E. stellata (racine tubéreuse), E. stenoclada, E. trigona,…
Tige colonnaire pruinée et sans épines: Euphorbia abdelkuri
Tiges globuleuses sans épines, munies de tubercules ou d'écailles disposées en quinconce: E. bupleurifolia (assez grandes feuilles), E. gymnocalycioides (ressemble à un Gymnocalycium), E. piscidermis (aspect floconneux), E. turbiniformis...
Tiges principales courtes et épaisses donnant naissance à des tiges secondaires plus fines et longues, disposées à plat donnant l'illusion d’une tête de méduse: E. caput-medusae, E. gorgonis, E. pugniformis,…
Tiges globuleuses plus ou moins allongées se succédant en chapelet: E. globosa,…
Tiges cylindriques lisses: E. aphylla, E. burmannii, E. tirucalli,…
Tiges cylindriques indistinctement anguleuses paraissant couvertes de tubercules très allongés rabattus et soudés sur la tige: E. pteroneura,… (voir aussi certains Monadenium).
Tiges lisses nettement aplaties: E. enterophora, E. platyclada (petite taille), E. xylophylloides,…
Tige lisse ramifiée s'épaississant à la base du tronc: E. balsamifera.
Tiges cylindriques courtes rugueuses naissant parfois d'un tubercule souterrain: E. alfredii, E. ambovombensis, E. capsaintemariensis, E. cylindrifolia, E. decaryii, E. francoisii,…
Tiges indistinctement anguleuses munies d'aiguillons, feuilles de taille moyenne ne tombant qu'à partir d'un certain âge ou en cas de sécheresse prolongée: E. behariensis, E. didiereoides, E. millii,…
Tiges distinctement anguleuses munies d'aiguillons ou de franges, feuilles de taille moyenne ne tombant qu'à partir d'un certain âge ou en cas de sécheresse prolongée: E. leuconeura, E. lophogona, E. viguierii,…
Classification
Famille : EuphorbiaceaeSous-famille : Euphorbioideae
Tribu : Euphorbieae
Sous-tribu : Euphorbiinae
Culture
Avec une répartition géographique aussi étendue, il n'existe pas de méthode de culture unique. Mais la plupart des espèces sont de culture facile, sans exigences particulières.Cycle de végétation: période de croissance printanière et/ou automnale, arrêt de végétation en hiver et parfois en été. Certains jardins botaniques pratiquent un cycle de végétation avec croissance hivernale, mais cette méthode qui suppose une serre fortement chauffée n'est pas accessible aux amateurs et n'est pas indispensable pour avoir de belles plantes.
Substrat drainant. Arrosages réguliers en période de végétation, toute rupture trop nette entraînant un arrêt de végétation difficile à rattraper, aucun arrosage en période de repos hivernal, très léger en cas de repos estival. Exposition au soleil, légèrement atténuée, sauf pour les grandes espèces lorsqu'elles sont adultes. Attention aux coups de soleil qui laissent des marques brunes indélébiles, toujours habituer lentement les Euphorbes à une exposition lumineuse plus intense et prendre en compte la variation de la hauteur du soleil sur l'horizon au printemps et en automne: le soleil d'été n'est pas toujours le plus dangereux. Température hivernale entre 10 et 15°C, mais certaines espèces peuvent être beaucoup plus résistantes. E. obesa peut même résister à de faibles gelées sous abri.
Reproduction par semis ou bouturage, voire greffage:
Le semis est facile, la principale difficulté consistant à obtenir des graines pour les espèces dioïques: il faut alors au moins un plant mâle et un plant femelle et utiliser un pinceau pour transférer le pollen des étamines sur le pistil du plant femelle. Température de semis entre 25 et 30°C, un peu moins après germination.
Le bouturage peut-être délicat. Il faut impérativement arrêter l'écoulement du latex qui se produit après prélèvement de la bouture. Pour cela, passer immédiatement les deux plaies sous un filet d'eau en retirant délicatement le surplus de latex avec une éponge ou un chiffon dédié à cette tache, l'eau provoquant la coagulation du latex. Puis laisser bien cicatriser la plaie de la bouture dans un endroit sec. Un fongicide peut être apposé sur la plaie fraîche (cannelle, charbon de bois, fongicide chimique).
Planter de deux semaines à trois mois plus tard, selon la taille de la plaie, dans un mélange léger. L'enracinement est le plus délicat. Certains recommandent l'emploi d'hormones de bouturages. Personnellement j'utilise pour les espèces rétives à l'enracinement une chaleur de fond (environ 25°C) en posant le pot sur un radiateur pas trop chaud. Un humidificateur, sous forme d'une soucoupe remplie de billes d'argiles et d'eau placée sous le pot sans qu'il ne trempe dans l'eau, évite un dessèchement de la bouture (mais évidemment, pas sur un radiateur électrique, risque d'électrocution!). On peut aussi utiliser une résistance électrique, par exemple celle utilisée dans votre mini serre à semis, le passage d'une conduite de chauffage dans le sol,... Cette légère chaleur du sol favorise en effet l'émission de racines.
Le greffage est plus particulièrement utilisé pour certaines espèces très sensibles à l'excès d'humidité: E. abdelkuri, E. columnaris, E. piscidermis. Je connais cependant une bouture d'E. abdelkuri qui pousse sur ses propres racines depuis deux ans et a doublé sa taille. Le porte-greffe le plus utilisé est E. canariensis.
Maladies: les euphorbes sont peu sensibles aux maladies, mais, en cas d'excès d'arrosage, peuvent pourrir par la base. Il convient d'abord de s'assurer que l'on est bien en présence d'une telle pourriture afin de ne pas "charcuter" cette pauvre plante pour rien: prenez un cutter désinfecté à l'alcool et entamez délicatement l'épiderme à l'endroit soupçonné de pourriture. Si du latex blanc coule, il n'y a pas de pourriture, arrêtez l'écoulement comme pour une bouture et veillez à ce que la plaie reste à l'air pour cicatriser.
Si aucun latex ne coule, et si vous êtes bien sur qu'il s'agit d'une euphorbe (voir ci-dessous), entamez la plante plus profondément et retirez des tranches de plante jusqu'à retrouver un écoulement de latex. Pratiquez alors une dernière coupe fine avec un cutter à nouveau désinfecté à l'alcool et procédez comme avec une bouture.
Avant de procéder à ces opérations, assurez-vous qu'il s'agit bien d'une euphorbe: ne découpez pas en tranches un cactus sain à la recherche de latex inexistant. En cas de doutes vérifiez la présence de latex sur une partie saine en entamant délicatement l'épiderme.
PRECAUTIONS D'USAGE: le latex étant irritant et poison, on prendra toujours des précautions en manipulant ces plantes, en ne perdant pas de vue qu'une peau normale soumise à des contacts réduits ne ressent pas grand chose, mais qu'il n'en est pas de même pour les muqueuses et l'oeil qui sont beaucoup plus fragiles. Des cas d'atteintes graves à l'oeil ont déjà été rapportés. Il est donc important de bien se laver les mains après manipulation, de faire attention aux projections de latex dans l'oeil, de ne pas se frotter un oeil sans s'être préalablement lavé les mains, de ne pas laisser jouer un enfant ou un animal à proximité. EN CAS DE PROBLEME, CONSULTEZ UN MEDECIN.
Étymologie
Euphorbia: ce genre aurait été dédié par le roi Juba II de Mauritanie à son médecin Euphorbos au 1er siècle avant Jésus Christ, et conservé par Linné.Anecdotes
Toutes les euphorbes succulentes sont classées dans l'annexe II de la CITES, à l'exception de celles classées en annexe I.Les euphorbes ont de multiples utilisations.
A titre médicinal, elles sont notamment employées comme purgatif ou vésicant, pour traiter les morsures de serpent, dans le traitement de la dysenterie, du choléra, de la bronchite chronique ou de la syphilis. Pour plus de détails, voyez ce site en anglais.
L'apparition de médicaments moins dangereux conduit cependant progressivement à son abandon. La sève de plusieurs plantes est réputée comme antidote: Aeonium lindleyi, Senecio anteuphorbium,...
Par ailleurs, le latex des euphorbes est parfois employé pour pécher en en jetant dans l'eau pour empoisonner les poissons. Il a également été essayé d'exploiter le latex de l'E. tirucalli pour produire du caoutchouc (l'hévéa, dont est tiré le caoutchouc, appartient à la même famille), et celui d'E. resinifera entrerait dans la composition des peintures des coques de bateaux au Maroc.
Site spécialisé
http://www.euphorbia.de/Numéros de collecte
Vous pouvez chercher les numéros de collecte pour ce genre dans :- la base de Christophe Ludwig : Euphorbia
Forum
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philippe (contacter l'auteur ou écrire aux admins de l'encyclopédie)Fiche créée le 15/11/2001, mise à jour le 11/05/2018.
Fiches de botanistes :
Linné, Carl von
Fiches d'espèces :
Euphorbia 'Cocklebur'
Euphorbia abdelkuri Balfour f. 1901
Euphorbia aeruginosa Schweickerdt 1935
Euphorbia alfredii Rauh 1987
Euphorbia ambovombensis Rauh & Razafindratsira 1987
Euphorbia ankarensis Boiteau 1942
Euphorbia anoplia Stapf 1923
Euphorbia antisyphilitica Zuccarini 1832
Euphorbia aphylla Broussonet ex Willdenow 1809
Euphorbia atropurpurea Broussonet ex Willdenow 1809
Euphorbia aureoviridiflora (Rauh) Rauh 1992
Euphorbia baioensis S.Carter 1982
Euphorbia balsamifera Aiton 1789
Euphorbia bubalina Boissier 1860
Euphorbia bupleurifolia Jacquin 1797
Euphorbia caducifolia Haines 1914
Euphorbia canariensis Linné 1753
Euphorbia cap-saintemariensis Rauh 1970
Euphorbia capmanambatoensis Rauh 1995
Euphorbia clava Jacquin 1784
Euphorbia cylindrifolia Marnier-Lapostolle & Rauh 1961
Euphorbia debilispina L.C.Leach 1991
Euphorbia dendroides Linné 1753
Euphorbia didiereoides Denis ex Leandri 1934
Euphorbia enopla Boissier 1860
Euphorbia eyassiana P.R.O.Bally & S.Carter 1982
Euphorbia geroldii Rauh 1994
Euphorbia globosa (Haworth) Sims 1826
Euphorbia gottlebei Rauh 1992
Euphorbia greenwayi P.R.O.Bally & S.Carter 1974
Euphorbia groenewaldii R.A.Dyer 1938
Euphorbia gymnocalycioides M.G.Gilbert & S.Carter 1984
Euphorbia handiensis Burchard 1912
Euphorbia hedyotoides N.E.Brown 1909
Euphorbia heptagona Linné 1753
Euphorbia herman-schwartzii Rauh 1991
Euphorbia horrida Boissier 1860
Euphorbia iharanae Rauh 1995
Euphorbia itremensis Kimnach & Lavranos 2001
Euphorbia jansenvillensis Nel 1935
Euphorbia juglans Compton 1935
Euphorbia knuthii Pax 1904
Euphorbia lactea Haworth 1812
Euphorbia lactiflua Philippi 1860
Euphorbia lamarckii Sweet 1818
Euphorbia leuconeura Boissier 1862
Euphorbia limpopoana L.C.Leach ex S.Carter 2000
Euphorbia lophogona Lamarck 1788
Euphorbia loricata Lamarck 1788
Euphorbia louwii L.C.Leach 1980
Euphorbia maromokotrensis Rebmann 2009
Euphorbia mellifera Aiton 1789
Euphorbia meloformis Aiton 1789
Euphorbia meloformis ssp. valida (N.E.Brown) G.D.Rowley 1998
Euphorbia micracantha Boissier 1860
Euphorbia milii Des Moulins 1826
Euphorbia millotii Ursch & Leandri 1955
Euphorbia mitriformis P.R.O.Bally & S.Carter 1976
Euphorbia neohumbertii Boiteau 1942
Euphorbia nesemannii R.A.Dyer 1934
Euphorbia nyassae Pax 1904
Euphorbia obesa Hooker f. 1903
Euphorbia ornithopus Jacquin 1809
Euphorbia pachypodioides Boiteau 1942
Euphorbia pedroi Molera & Roviro 1997
Euphorbia pentagona Haworth 1828
Euphorbia piscidermis M.G.Gilbert
Euphorbia polycephala Marloth 1931
Euphorbia polygona Haworth 1803
Euphorbia pseudoglobosa Marloth 1929
Euphorbia pulvinata Marloth 1909
Euphorbia resinifera O.Berg 1863
Euphorbia robivelonae Rauh 1994
Euphorbia saxorum P.R.O.Bally & S.Carter 1974
Euphorbia schinzii Pax 1898
Euphorbia squarrosa Haworth 1827
Euphorbia stellata Willdenow 1799
Euphorbia stellispina Haworth 1827
Euphorbia susannae Marloth 1929
Euphorbia suzannae-marnierae Rauh & Pétignat 1996
Euphorbia tardieuana Leandri 1946
Euphorbia thouarsiana Baillon 1861
Euphorbia tirucalli Linné 1753
Euphorbia triangularis Desfontaines ex A.Berger 1907
Euphorbia trichadenia Pax 1894
Euphorbia tridentata Lamarck 1788
Euphorbia trigona Miller 1768
Euphorbia tubiglans Marloth ex R.A.Dyer 1934
Euphorbia tulearensis (Rauh) Rauh 1988
Euphorbia turbiniformis Chiovenda 1929
Euphorbia viguieri Denis 1921
Euphorbia virosa Willdenow 1799
Euphorbia virosa ssp. arenicola L.C.Leach 1971
Euphorbia waringiae Rauh & Gerold 1998
Fiches de synonymes :
Dactylanthes anacantha (Aiton) Haworth 1812
Dactylanthes globosa Haworth 1823
Dactylanthes patula Haworth 1812
Esula dendroides Haworth 1812
Euphorbia abdelkuri 'Damask' Angus
Euphorbia adenensis Deflers 1887
Euphorbia anacantha Aiton 1789
Euphorbia antankara Leandri 1946
Euphorbia antisyphilitica v. typica Miranda 1943
Euphorbia armata Thunberg 1800
Euphorbia astrispina N.E.Brown 1915
Euphorbia balsamifera ssp. adenensis (Deflers) P.R.O.Bally 1965
Euphorbia bellica Hiern 1900
Euphorbia benguelensis Pax 1898
Euphorbia bicompacta Bruyns 2006
Euphorbia bicompacta v. bicompacta
Euphorbia bicompacta v. rubra Bruyns 2006
Euphorbia biselegans Bruyns 2006
Euphorbia bisellenbeckii Bruyns 2006
Euphorbia bisglobosa Bruyns 2006
Euphorbia broussonetii Willdenow ex Link 1828
Euphorbia canaliculata Lamarck 1786
Euphorbia capazii Caballero 1935
Euphorbia caput-medusae v. beta Linné 1753
Euphorbia cerifera Alcocer 1911
Euphorbia clavata Salisbury 1796
Euphorbia commersonii Baillon 1886
Euphorbia coronata Thunberg 1800
Euphorbia decariana Croizat 1934
Euphorbia decaryi v. capsaintemariensis (Rauh) Cremers 1984
Euphorbia dinteri A. Berger 1906
Euphorbia divaricata Jacquin 1784
Euphorbia echinulata (Stapf) Bruyns 2006
Euphorbia enopla v. dentata A.Berger 1907
Euphorbia enopla v. viridis A.C.White, R.A.Dyer & B.Sloane 1941
Euphorbia fournieri Rebut 1893
Euphorbia frickiana N.E.Brown 1931
Euphorbia gilbertii A.Berger 1907
Euphorbia glomerata A.Berger 1907
Euphorbia gossweileri Pax 1909
Euphorbia greenwayi ssp. breviaculeata S.Carter 1987
Euphorbia guentheri (Pax) Bruyns 2006
Euphorbia heptagona v. dentata (A.Berger) A.C.White, R.A.Dyer & B.Sloane 1941
Euphorbia heptagona v. ramosa A.C.White, R.A.Dyer & B.Sloane 1941
Euphorbia heptagona v. subsessilis A.C.White, R.A.Dyer & B.Sloane 1941
Euphorbia heptagona v. viridis A.C.White, R.A.Dyer & B.Sloane 1941
Euphorbia hermentiana Lemaire 1858
Euphorbia heteropodum Pax 1904
Euphorbia horrida v. gigas hort. ex Lavranos
Euphorbia horrida v. major A.C.White, R.A.Dyer & B.Sloane 1941
Euphorbia horrida v. noorsveldensis A.C.White, R.A.Dyer & B.Sloane 1941
Euphorbia horrida v. striata A.C.White, R.A.Dyer & B.Sloane 1941
Euphorbia hystrix Jacquin 1797
Euphorbia johnsonii N.E.Brown 1911
Euphorbia knuthii ssp. johnsonii (N.E.Brown) L.C.Leach 1973
Euphorbia laeta Aiton 1789
Euphorbia lamarckii f. latibracteata (Kuntel) Oudejans 1993
Euphorbia lamarckii ssp. regis-jubae (Webb & Berthelot) Oudejans 1993
Euphorbia laxiflora Kuntze 1891
Euphorbia lombardensis Nel 1933
Euphorbia longifolia Lamarck
Euphorbia longifolia v. canariensis Boissier 1993
Euphorbia lophogona v. tenuicaulis Rauh 1991
Euphorbia lugardiae (N.E.Brown) Bruyns 2006
Euphorbia madagascariensis Commerson ex Lamarck 1788
Euphorbia malevola ssp. bechuanica L.C.Leach 1964
Euphorbia mellifera v. canariensis Oudejans 1862
Euphorbia neococcinea Bruyns 2006
Euphorbia neocrispa Bruyns 2006
Euphorbia neohumbertii v. aureoviridiflora Rauh 1970
Euphorbia neorubella Bruyns
Euphorbia neospinescens Bruyns 2006
Euphorbia obesa ssp. symmetrica (A.C.White, R.A.Dyer & B.Sloane) G.D.Rowley 1998
Euphorbia patula (Haworth) Sweet 1818
Euphorbia pomiformis Thunberg 1800
Euphorbia procumbens Meerburgh 1789
Euphorbia proteifolia Boissier 1862
Euphorbia pseudodendroides Lindberg 1932
Euphorbia pseudograntii Bruyns 2006
Euphorbia pyriformis N.E.Brown 1915
Euphorbia radiata Thunberg 1800
Euphorbia resinifera v. chlorosoma Croizat 1942
Euphorbia rhipsalioides Lemaire
Euphorbia rhipsaloides Willdenow
Euphorbia ritchiei (P.R.O.Bally) Bruyns 2006
Euphorbia ritchiei ssp. marsabitensis (S.Carter) Bruyns 2006
Euphorbia ritchiei ssp. nyambensis (S.Carter) Bruyns 2006
Euphorbia rogeri N.E.Brown 1911
Euphorbia schubei Pax 1904
Euphorbia scolopendrea Haworth 1812
Euphorbia scoparia N.E.Brown
Euphorbia sepium N.E.Brown 1911
Euphorbia spathulata Commerson ex Baillon 1886
Euphorbia stellaespina
Euphorbia stellispina ssp. astrispina (N.E.Brown) A.C.White, R.A.Dyer & B.Sloane 1941
Euphorbia suareziana Croizat
Euphorbia subfalcata Hiern 1900
Euphorbia suzannae
Euphorbia symmetrica A.C.White, R.A.Dyer & B.Sloane 1941
Euphorbia tetracantha Pax 1901
Euphorbia tetragona Baker 1869
Euphorbia tirucalli v. rhipsaloides (Willdenow) Chevalier
Euphorbia uncinata de Candolle 1805
Euphorbia valida N.E.Brown 1915
Euphorbia viguieri v. ankarafantsiensis Ursch & Leandri 1954
Euphorbia viguieri v. capuroniana Ursch & Leandri 1954
Euphorbia viguieri v. tsimbazazae Ursch & Leandri 1954
Euphorbia viguieri v. vilanandrensis Ursch & Leandri 1954
Euphorbia yattana (P.R.O.Bally) Bruyns 2006
Euphorbion dendroideum Saint-Lager 1880
Kanopikon atropurpureum (Broussonet ex Willdenow) Rafinesque 1838
Kobiosis mellifera Rafinesque 1840
Medusea globosa (Haworth) Klotzsch & Garcke 1859
Medusea patula (Haworth) Klotzsch & Garcke 1859
Medusea tridentata (Lamarck) Klotzsch & Garcke 1859
Pachyclada dendroides Gandoger 1890
Tirucalia aphylla (Broussonet ex Willdenow) P.V.Heath 1996
Tirucalia lactiflua (Philippi) P.V.Heath 1996
Tirucalla antisyphilitica (Zuccarini) P.V.Heath 1996
Tirucallia virgata (Haworth) P.V.Heath 1996
Tirucallia virgata v. pseudodendroides (Lindberg) P.V. Heath 1996
Tirucallia virgata v. regis-jubae (Webb & Berthelot) P.V.Heath 1996
Tithymalus adenensis (Deflers) Sojak 1972
Tithymalus aphyllus (Broussonet ex Willdenow) Klotzsch & Garcke 1860
Tithymalus atropurpureus Klotzsch & Garcke
Tithymalus balsamifer (Aiton) Haworth 1812
Tithymalus bupleurifolius Haworth 1812
Tithymalus dendroides Hill 1768
Tithymalus laetus Haworth 1812
Tithymalus melliferus Moench
Treisia clava (Jacquin) Haworth 1812
Treisia hystrix (Jacquin) Haworth 1812
Trichosterigma antisyphiliticum (Zuccarini) Small (s.a.)