Cochemiea (K.Brandegee) Walton 1899
Publication : Cactus Journal 2: 50 (1899), in obs.
Type : Mammillaria halei Brandegee, Proceedings of the California Academy of Sciences, ser. 2, 2: 161, t. 6 (1889).
Cactus solitaires ou cespiteux à tiges sphériques à fortement cylindriques de 2-200cm de haut ou de long sur 2-12cm de diamètre, sans côtes. Tubercules arrangés en spirale, sans latex. Racines généralement fibreuses, parfois tubéreuses.
Aréoles de l'extrémité des tubercules portant 1-5 épines centrales droites ou crochue(s) à l'extrémité et 7-30 (-35) radiales droites. Axiles des tubercules glabres, laineuses ou/et avec des soies.
Floraison diurne, généralement en été. Fleurs zygomorphes rouges vifs de 1,5-5cm de long (sous-genre Cochemiea), ou actinomorphes blanches à rouge-carmin de 1-4cm de diamètre sur 1-3cm de long (séries Ancistracanthae et Bartschella), naissant en position subapicale.
Fruits oranges, rouges ou marrons, sphériques, ovoïdes ou en forme de massue de jusqu'à 3cm de long. Graines marrons ou noires.
Clé de détermination des espèces:
A/ Fleurs tubulaires zygomorphes rouge écarlate vif, à tépales recourbés vers l'arrière, laissant nettement dépasser pistil et étamines: sous-genre Cochemiea.
1: 3-4 épines centrales droites (crochues uniquement chez les jeunes plantes): Cochemiea halei.
2: 1 épine centrale crochue et 7-9 épines radiales: Cochemiea poselgeri.
3: 4-5 épines centrales, dont au moins 1 crochue à l'extrémité et 10-30 épines radiales: Cochemiea pondii.
B/ Fleurs en entonnoir actinomorphes blanches à rouge carmin, jamais rouge écarlate vif: séries Ancistracanthae et Bartschella.
1 Relativement grand cactus sphérique, aplati au sommet, de 10-12cm de diamètre sur 6-7cm de haut: Cochemiea mainiae.
2:Petits cactus sphériques à légèrement colonnaires de jusqu'à 5cm de diamètre sur 6cm de haut:
2.1: Généralement 1 épine centrale crochue, fleurs roses unies ou à marges des tépales plus pâles:
2.1.1: corps gris-vert d'une couleur assez unique et typique, 1 (2-4) épine centrale crochue et 9-15 épines radiales, fleurs roses, fruit à déhiscence typiquement circulaire au dessus de la base, racines fibreuses: Cochemiea schumannii.
2.1.2: corps en forme de tonneau, un peu plus étroit à la base et au sommet qu'en milieu de tige, 1 épine centrale crochue et environ 20 radiales fines, fleurs roses à marges des tépales plus pâles, racines fibreuses: Cochemiea boolii.
2.1.3: corps légèrement conique, un peu plus large à la base qu'au sommet, 1 épine centrale crochue et 20-30 épines radiales fines, fleurs roses à marges des tépales plus pâles, racines tubéreuses: Cochemiea insularis.
2.2: 4 épines centrales dont 3 droites et une crochue, fleurs à tépales rose carmin au centre, blanc plus ou moins large sur les marges mais toujours avec les deux couleurs bien contrastées: Cochemiea blossfeldiana.
3 Cactus à tiges cylindriques fines, de 1-2,5cm de diamètre sur 5-10cm de long, se détachant facilement: Cochemiea thornberi (inclus yaquensis).
4 Cactus à tiges cylindriques épaisses, de (2-) 3-11cm de diamètre:
4.1 Stigmates du pistil rouges (qui se retrouvent également chez Cochemiea thornberi et Cochemiea mainiae):
4.1.1: 3-8 épines centrales dont la plus longue droite ou crochue, et 10-20 épines radiales blanches, fleurs blanches à rose à ligne médiane des tépales et gorge rose foncé: Cochemiea albicans (inclus fraileana).
4.1.2: 11 épines jaunes faiblement différenciées, dont la plus longue droite ou crochue, fleurs blanches à jaunâtres à ligne médiane des tépales brun rosâtre: Cochemiea cerralboa.
4.2: Stigmates du pistil autres que rouges: jaunes, vert, brun, voire roses, la couleur pouvant même varier au cours de la vie de la fleur, mais pas rouges:
4.2.1:Fleurs blanches à rouge carmin de 2-4cm de diamètre:
4.2.1.1: Tubercules ovoïdo-cylindriques de 6-12mm de long sur 4,5mm de diamètre à la base: Cochemiea grahamii (inclus swinglei).
4.2.1.2: Tubercules coniques et courts de 4-8mm de haut sur 1cm de diamètre à la base, (1-) 3-4 épines centrales droites, ou rarement 1 crochue à l'extrémité, fleurs rouge carmin: Cochemiea mazatlanensis (inclus occidentalis).
4.2.1.3: Tubercules coniques et courts, 4 épines centrales dont au moins 1 crochue à l'extrémité, fleurs blanches, crème à rose pâle, naissant d'axiles glabres ou légèrement laineuses: Cochemiea hutchisoniana (inclus louisae).
4.2.1.4: Tubercules coniques et courts, 1-4 épines centrales dont généralement 1 crochue à l'extrémité, fleurs blanches à jaune crème, rarement roses, naissant d'axiles laineuses avec 4-15 soies et plus, généralement aussi longues que les tubercules: Cochemiea dioica.
4.2.2: Fleurs blanches à rose pâle de 1-2cm de diamètre:
4.2.2.1 Fruits orange vif: Cochemiea capensis.
4.2.2.2: Fruits rouges, 1-4 épines centrales dont au moins 1 crochue à l'extrémité: Cochemiea armillata.
4.2.2.3: Fruits rouges, épines centrales droites, rarement 1 crochue chez les jeunes plantes, axiles légèrement laineuses, plante très fortement cespiteuse: Cochemiea multidigitata.
4.2.2.4: Fruits rouges, épines centrales droites, rarement 1 crochue chez les jeunes plantes, épines radiales de 3-5 (-6)mm de long, axiles fortement laineuses avec de nombreuses soies courbes: Cochemiea neopalmeri.
4.2.2.5: Fruits rouges, épines centrales droites, rarement 1 crochue chez les jeunes plantes, épines radiales de 4-12mm de long, axiles avec environ 20 soies: Cochemiea phitauiana.
Dans cette tentative de clé de détermination, il faut rester prudent, notamment sur la distinction entre Cochemiea dioica et Cochemiea hutchisoniana, ainsi que pour celle des espèces de la dernière catégorie, cactus à tiges cylindriques de (2-) 3-11cm de diamètre à fleurs blanches à rose pâle de 1-2cm de diamètre et stigmates du pistil non rouges, et bien vérifier leur identité avec l'ensemble des données des fiches: description, aire géographique,…
Sous-famille : Cactoideae
Tribu : Cacteae
L'ensoleillement et la chaleur sont des facteurs également importants, pour la santé, la spination et la floraison de ces espèces. Même celles qui poussent dans la nature à l'ombre de buissons ou d'arbres ont besoin d'une lumière vive, avec soleil direct dans le nord de la France et gagnent à être cultivées sur les étagères du haut de la serre. Dans le sud, il faut trouver un compromis entre trop de soleil, qui ralentit la croissance de la plante, et un manque de soleil qui ne permet pas d'obtenir une floraison. Une bonne chaleur en été, comme pour la plupart des mexicaines, est indispensable. En hiver, ces plantes de relativement basse altitude, contrairement aux Mammillaria du centre du Mexique, ont également besoin de plus de chaleur, entre 5 et 8°C selon les espèces, voire 10°C par sécurité, même si certaines résistent à de courtes gelées nocturnes avec remontée des températures en journée si elles sont gardées bien au sec.
Certaines de ces espèces ont une dense couverture d'épines qui favorise une prolifération insoupçonnée de cochenilles et nécessite une surveillance particulière, à défaut de traitement systémique deux fois par an. En cas de traitement systémique, pensez à isoler votre serre avec de fins voiles pour empêcher les insectes pollinisateurs d'entrer et de s'empoisonner en butinant, même quelques mois après, les fleurs de vos cactus. Les araignées rouges, en fait jaune-oranges et visibles seulement à la loupe, à ne pas confondre avec les acariens rouges visibles facilement à l'œil nu qui en sont des prédateurs, peuvent également faire de gros dégâts chez les espèces à épiderme tendre comme Cochemiea schumannii. Le symptôme est une décoloration de l'épiderme provoquée par les piqûres des acariens, et, outre qu'elle rende la plante disgracieuse, peut, dans les cas les plus graves, provoquer sa mort. Un traitement préventif avec un acaricide systémique, les insecticides étant sans effet, peut être pratiqué. Mais pour réduire ces traitements je vous conseille de cultiver avec vos cactus des plantes particulièrement sensibles à ces attaques, à feuilles tendres, comme Brighamia insignis, pour qu'elles vous donnent l'alerte et que vous ne traitiez que lorsque cela est nécessaire.
Du fait de leur sensibilité des racines à l'humidité, la plupart des Cochemiea sont également atteints par des maladies cryptogamiques, mais l'effet en est généralement tellement rapide qu'il n'y a souvent rien à faire d'autre que de constater le décès.
Reproduction par semis ou bouturage de rejets. Le semis est généralement facile, sans grandes particularités par rapport à celui des autres Cactaceae. Le bouturage est surtout pratiqué chez les espèces très cespiteuses. Chez certains Cochemiea, ce mode de reproduction végétative est naturel, avec des épines centrales crochues agrippant tout ce qui passe à proximité, et des rejets qui se détachent de la plante mère au moindre choc. Pour ces espèces le défi n'est pas de réussir à les bouturer, mais de réussir à en conserver une touffe présentable de belle taille. Les pulls sont un ennemi redoutable de cet objectif, et il est de toute manière bon, à défaut de se greffer une troisième ou une quatrième main supplémentaire, d'avoir toujours une ou deux paires de pince brucelles à portée de main pour décrocher délicatement les segments qui se seront accrochés subrepticement à vos vêtements, quand ce ne sont pas les mains ou toute autre partie de votre anatomie un peu trop exposée.
Dans les années 1970, l'idée que la forme de la fleur répond à une exigence d'adaptation, ici une pollinisation par les colibris, et n'est pas nécessairement la marque d'une profonde différence génétique, prend l'avantage. Hunt (1981), puis Lüthy (1995) vont donc considérer Cochemiea comme un sous-genre de Mammillaria. Mais alors que Hunt s'en tient à un sous-genre n'incluant que les espèces à fleurs zygomorphes rouges, Lüthy inclut de nombreuses espèces à fleurs actinomorphes en divisant le sous-genre Cochemiea en 2 sections, Archiebnerella et Cochemiea, et divise cette dernière section en 3 séries: Ancistracanthae, Bartschella et Cochemiea.
Toutefois en 2001, Anderson, dans son ouvrage The Cactus Family, reconnaît le genre Cochemiea avec 5 espèces à fleurs zygomorphes rouges, sur la foi d'une communication personnelle de Charles A. Butterworth. Ce dernier est engagé avec Robert S. Wallace dans une étude phylogénétique portant sur 125 cactus dont 113 Mammillaria qui est publiée en 2004. Ils concluent qu'au delà des apparences, les Cochemiea à fleurs zygomorphes sont trop éloignés génétiquement des Mammillaria pour être inclus dans le même genre. Les Mammillaria des séries Ancistracanthae, Bartschella et Phellosperma se révèlent génétiquement également éloignés des Mammillaria, et plus proches des Cochemiea à fleurs zygomorphes. Butterworth et Wallace n'effectuent cependant aucun reclassement en l'attente d'études complémentaires destinées notamment à clarifier les rapports entre la série Phellosperma avec les genres Escobaria, Neolloydia et Ortegocactus (Butterworth C.A. & Wallace R.S., Phylogenetic studies of Mammillaria (Cactaceae) – insights from chloroplast sequence variation and hypothesis testing using the parametric bootstrap, American Journal of Botany 91(7): 1086-1098 (2004)).
En 2006, D.R. Hunt & al. dans le nouvel ouvrage de référence, The New Cactus Lexicon, gardent une approche très conservatrice et maintiennent les Cochemiea dans le genre Mammillaria. Dans le cadre de cette encyclopédie, il ne nous a pas paru pertinent d'ignorer une étude de l'importance de celle de Butterworth et Wallace et nous avons donc décidé de reconnaître les Cochemiea en tant que genre. Les Mammillaria des séries Ancistracanthae et Bartschella ont également rejoint ce genre, pas uniquement parce que l'étude phylogénétique précitée leur reconnaît une grande proximité génétique avec les Cochemiea à fleurs zygomorphes, mais également en considération de leurs caractères morphologiques, déjà bien mis en évidence par Lüthy qui les a regroupé dans une même section Cochemiea, et de leur centre de diversité commun en Basse Californie. S'il nous était, de la même manière, impossible de maintenir les espèces de la section Phellosperma dans le genre Mammillaria, il nous a semblé difficile de les inclure dans ce genre Cochemiea et nous avons choisi, relativement arbitrairement, de les placer dans un genre Phellosperma en l'attente d'études complémentaires.
Ne bouleversez pas nécessairement vos étiquettes pour vous mettre en accord avec notre classification. Les études génétiques n'en sont qu'à leurs débuts et ont elles-mêmes leurs limites. Rien ne dit que des études complémentaires n'iront pas, par exemple, dans le sens de la création d'un nouveau genre, d'une résurrection du genre Bartschella, qui aurait également pu être soutenue au regard de l'étude phylogénétique de 2004, ou au contraire l'inclusion dans le genre Cochemiea d'Ortegocactus macdougallii, très proche de Cochemiea schumannii, de la série Phellosperma et de Neolloydia conoidea. Même si la classification que nous avons retenue nous semble, en l'état, plus pertinente et juste que celle d'autres ouvrages récents, elle ne peut en rien être considérée comme définitive.
Fiche créée le 13/02/2009, mise à jour le 20/02/2009.
Type : Mammillaria halei Brandegee, Proceedings of the California Academy of Sciences, ser. 2, 2: 161, t. 6 (1889).
Description
Un genre traditionnellement composé de 3 espèces et 2 sous-espèces à fleurs zygomorphes rouge écarlate vif, ici étendu aux Mammillaria des séries Ancistracanthae et Bartschella (Lüthy 1995 = serie Ancistracanthae proparte Hunt 1981) à fleurs actinomorphes blanches à rouge carmin pour tenir compte des dernières études phylogénétiques.Cactus solitaires ou cespiteux à tiges sphériques à fortement cylindriques de 2-200cm de haut ou de long sur 2-12cm de diamètre, sans côtes. Tubercules arrangés en spirale, sans latex. Racines généralement fibreuses, parfois tubéreuses.
Aréoles de l'extrémité des tubercules portant 1-5 épines centrales droites ou crochue(s) à l'extrémité et 7-30 (-35) radiales droites. Axiles des tubercules glabres, laineuses ou/et avec des soies.
Floraison diurne, généralement en été. Fleurs zygomorphes rouges vifs de 1,5-5cm de long (sous-genre Cochemiea), ou actinomorphes blanches à rouge-carmin de 1-4cm de diamètre sur 1-3cm de long (séries Ancistracanthae et Bartschella), naissant en position subapicale.
Fruits oranges, rouges ou marrons, sphériques, ovoïdes ou en forme de massue de jusqu'à 3cm de long. Graines marrons ou noires.
Clé de détermination des espèces:
A/ Fleurs tubulaires zygomorphes rouge écarlate vif, à tépales recourbés vers l'arrière, laissant nettement dépasser pistil et étamines: sous-genre Cochemiea.
1: 3-4 épines centrales droites (crochues uniquement chez les jeunes plantes): Cochemiea halei.
2: 1 épine centrale crochue et 7-9 épines radiales: Cochemiea poselgeri.
3: 4-5 épines centrales, dont au moins 1 crochue à l'extrémité et 10-30 épines radiales: Cochemiea pondii.
B/ Fleurs en entonnoir actinomorphes blanches à rouge carmin, jamais rouge écarlate vif: séries Ancistracanthae et Bartschella.
1 Relativement grand cactus sphérique, aplati au sommet, de 10-12cm de diamètre sur 6-7cm de haut: Cochemiea mainiae.
2:Petits cactus sphériques à légèrement colonnaires de jusqu'à 5cm de diamètre sur 6cm de haut:
2.1: Généralement 1 épine centrale crochue, fleurs roses unies ou à marges des tépales plus pâles:
2.1.1: corps gris-vert d'une couleur assez unique et typique, 1 (2-4) épine centrale crochue et 9-15 épines radiales, fleurs roses, fruit à déhiscence typiquement circulaire au dessus de la base, racines fibreuses: Cochemiea schumannii.
2.1.2: corps en forme de tonneau, un peu plus étroit à la base et au sommet qu'en milieu de tige, 1 épine centrale crochue et environ 20 radiales fines, fleurs roses à marges des tépales plus pâles, racines fibreuses: Cochemiea boolii.
2.1.3: corps légèrement conique, un peu plus large à la base qu'au sommet, 1 épine centrale crochue et 20-30 épines radiales fines, fleurs roses à marges des tépales plus pâles, racines tubéreuses: Cochemiea insularis.
2.2: 4 épines centrales dont 3 droites et une crochue, fleurs à tépales rose carmin au centre, blanc plus ou moins large sur les marges mais toujours avec les deux couleurs bien contrastées: Cochemiea blossfeldiana.
3 Cactus à tiges cylindriques fines, de 1-2,5cm de diamètre sur 5-10cm de long, se détachant facilement: Cochemiea thornberi (inclus yaquensis).
4 Cactus à tiges cylindriques épaisses, de (2-) 3-11cm de diamètre:
4.1 Stigmates du pistil rouges (qui se retrouvent également chez Cochemiea thornberi et Cochemiea mainiae):
4.1.1: 3-8 épines centrales dont la plus longue droite ou crochue, et 10-20 épines radiales blanches, fleurs blanches à rose à ligne médiane des tépales et gorge rose foncé: Cochemiea albicans (inclus fraileana).
4.1.2: 11 épines jaunes faiblement différenciées, dont la plus longue droite ou crochue, fleurs blanches à jaunâtres à ligne médiane des tépales brun rosâtre: Cochemiea cerralboa.
4.2: Stigmates du pistil autres que rouges: jaunes, vert, brun, voire roses, la couleur pouvant même varier au cours de la vie de la fleur, mais pas rouges:
4.2.1:Fleurs blanches à rouge carmin de 2-4cm de diamètre:
4.2.1.1: Tubercules ovoïdo-cylindriques de 6-12mm de long sur 4,5mm de diamètre à la base: Cochemiea grahamii (inclus swinglei).
4.2.1.2: Tubercules coniques et courts de 4-8mm de haut sur 1cm de diamètre à la base, (1-) 3-4 épines centrales droites, ou rarement 1 crochue à l'extrémité, fleurs rouge carmin: Cochemiea mazatlanensis (inclus occidentalis).
4.2.1.3: Tubercules coniques et courts, 4 épines centrales dont au moins 1 crochue à l'extrémité, fleurs blanches, crème à rose pâle, naissant d'axiles glabres ou légèrement laineuses: Cochemiea hutchisoniana (inclus louisae).
4.2.1.4: Tubercules coniques et courts, 1-4 épines centrales dont généralement 1 crochue à l'extrémité, fleurs blanches à jaune crème, rarement roses, naissant d'axiles laineuses avec 4-15 soies et plus, généralement aussi longues que les tubercules: Cochemiea dioica.
4.2.2: Fleurs blanches à rose pâle de 1-2cm de diamètre:
4.2.2.1 Fruits orange vif: Cochemiea capensis.
4.2.2.2: Fruits rouges, 1-4 épines centrales dont au moins 1 crochue à l'extrémité: Cochemiea armillata.
4.2.2.3: Fruits rouges, épines centrales droites, rarement 1 crochue chez les jeunes plantes, axiles légèrement laineuses, plante très fortement cespiteuse: Cochemiea multidigitata.
4.2.2.4: Fruits rouges, épines centrales droites, rarement 1 crochue chez les jeunes plantes, épines radiales de 3-5 (-6)mm de long, axiles fortement laineuses avec de nombreuses soies courbes: Cochemiea neopalmeri.
4.2.2.5: Fruits rouges, épines centrales droites, rarement 1 crochue chez les jeunes plantes, épines radiales de 4-12mm de long, axiles avec environ 20 soies: Cochemiea phitauiana.
Dans cette tentative de clé de détermination, il faut rester prudent, notamment sur la distinction entre Cochemiea dioica et Cochemiea hutchisoniana, ainsi que pour celle des espèces de la dernière catégorie, cactus à tiges cylindriques de (2-) 3-11cm de diamètre à fleurs blanches à rose pâle de 1-2cm de diamètre et stigmates du pistil non rouges, et bien vérifier leur identité avec l'ensemble des données des fiches: description, aire géographique,…
Classification
Famille : CactaceaeSous-famille : Cactoideae
Tribu : Cacteae
Culture
Culture généralement délicate, voire très délicate pour certaines espèces, même si d'autres sont parfois de culture facile. Dans leur milieu naturel, la plupart des Cochemiea poussent dans un sol minéral, brûlé par le soleil, avec de rares pluies qui ne laissent pas le sol détrempé très longtemps. En culture, les Cochemiea de culture délicate ont une fâcheuse tendance à passer de vie à trépas sans prévenir, dès que les racines ont été laissées dans un substrat un peu trop longtemps humide. Il convient donc de leur donner un substrat minéral, bien drainé et aéré, séchant en 2-3 jours, et des arrosages bien espacés. Avec ces plantes à système racinaire généralement peu développé, il vaut mieux utiliser un pot légèrement sous dimensionné, plutôt qu'un pot un peu trop grand que les racines peineront à occuper et dont le substrat ne séchera pas assez vite. Paradoxalement les Cochemiea stricto sensu à fleurs zygomorphes sont moins délicats que les Chilita à fleurs actinomorphes. Pour les espèces poussant dans le calcaire, un substrat un peu calcaire est un plus, mais les plantes cultivées en pot n'ont pas les mêmes besoins qu'en pleine terre et, à défaut de calcaire, un substrat neutre, mais surtout pas acide, convient.L'ensoleillement et la chaleur sont des facteurs également importants, pour la santé, la spination et la floraison de ces espèces. Même celles qui poussent dans la nature à l'ombre de buissons ou d'arbres ont besoin d'une lumière vive, avec soleil direct dans le nord de la France et gagnent à être cultivées sur les étagères du haut de la serre. Dans le sud, il faut trouver un compromis entre trop de soleil, qui ralentit la croissance de la plante, et un manque de soleil qui ne permet pas d'obtenir une floraison. Une bonne chaleur en été, comme pour la plupart des mexicaines, est indispensable. En hiver, ces plantes de relativement basse altitude, contrairement aux Mammillaria du centre du Mexique, ont également besoin de plus de chaleur, entre 5 et 8°C selon les espèces, voire 10°C par sécurité, même si certaines résistent à de courtes gelées nocturnes avec remontée des températures en journée si elles sont gardées bien au sec.
Certaines de ces espèces ont une dense couverture d'épines qui favorise une prolifération insoupçonnée de cochenilles et nécessite une surveillance particulière, à défaut de traitement systémique deux fois par an. En cas de traitement systémique, pensez à isoler votre serre avec de fins voiles pour empêcher les insectes pollinisateurs d'entrer et de s'empoisonner en butinant, même quelques mois après, les fleurs de vos cactus. Les araignées rouges, en fait jaune-oranges et visibles seulement à la loupe, à ne pas confondre avec les acariens rouges visibles facilement à l'œil nu qui en sont des prédateurs, peuvent également faire de gros dégâts chez les espèces à épiderme tendre comme Cochemiea schumannii. Le symptôme est une décoloration de l'épiderme provoquée par les piqûres des acariens, et, outre qu'elle rende la plante disgracieuse, peut, dans les cas les plus graves, provoquer sa mort. Un traitement préventif avec un acaricide systémique, les insecticides étant sans effet, peut être pratiqué. Mais pour réduire ces traitements je vous conseille de cultiver avec vos cactus des plantes particulièrement sensibles à ces attaques, à feuilles tendres, comme Brighamia insignis, pour qu'elles vous donnent l'alerte et que vous ne traitiez que lorsque cela est nécessaire.
Du fait de leur sensibilité des racines à l'humidité, la plupart des Cochemiea sont également atteints par des maladies cryptogamiques, mais l'effet en est généralement tellement rapide qu'il n'y a souvent rien à faire d'autre que de constater le décès.
Reproduction par semis ou bouturage de rejets. Le semis est généralement facile, sans grandes particularités par rapport à celui des autres Cactaceae. Le bouturage est surtout pratiqué chez les espèces très cespiteuses. Chez certains Cochemiea, ce mode de reproduction végétative est naturel, avec des épines centrales crochues agrippant tout ce qui passe à proximité, et des rejets qui se détachent de la plante mère au moindre choc. Pour ces espèces le défi n'est pas de réussir à les bouturer, mais de réussir à en conserver une touffe présentable de belle taille. Les pulls sont un ennemi redoutable de cet objectif, et il est de toute manière bon, à défaut de se greffer une troisième ou une quatrième main supplémentaire, d'avoir toujours une ou deux paires de pince brucelles à portée de main pour décrocher délicatement les segments qui se seront accrochés subrepticement à vos vêtements, quand ce ne sont pas les mains ou toute autre partie de votre anatomie un peu trop exposée.
Étymologie
Cochemiea: du nom d'une ancienne tribu amérindienne de Basse Californie, les Cochimí.Anecdotes
Taxonomie: Le genre Cochemiea a d'abord été créé en sous-genre de Mammillaria par Kate Brandegee en 1897 (Erythea 5: 113) pour des espèces de Basse Californie qui se différenciaient des autres Mammillaria par leurs longues tiges plus ou moins rampantes et surtout leurs fleurs zygomorphes rouge écarlate vif. Deux ans après, Walton érige ce sous-genre en genre. En 1923 Britton & Rose conservent cette approche en portant le nombre des espèces incluses à 5 dans leur ouvrage majeur, The Cactaceae (Britton & Rose).Dans les années 1970, l'idée que la forme de la fleur répond à une exigence d'adaptation, ici une pollinisation par les colibris, et n'est pas nécessairement la marque d'une profonde différence génétique, prend l'avantage. Hunt (1981), puis Lüthy (1995) vont donc considérer Cochemiea comme un sous-genre de Mammillaria. Mais alors que Hunt s'en tient à un sous-genre n'incluant que les espèces à fleurs zygomorphes rouges, Lüthy inclut de nombreuses espèces à fleurs actinomorphes en divisant le sous-genre Cochemiea en 2 sections, Archiebnerella et Cochemiea, et divise cette dernière section en 3 séries: Ancistracanthae, Bartschella et Cochemiea.
Toutefois en 2001, Anderson, dans son ouvrage The Cactus Family, reconnaît le genre Cochemiea avec 5 espèces à fleurs zygomorphes rouges, sur la foi d'une communication personnelle de Charles A. Butterworth. Ce dernier est engagé avec Robert S. Wallace dans une étude phylogénétique portant sur 125 cactus dont 113 Mammillaria qui est publiée en 2004. Ils concluent qu'au delà des apparences, les Cochemiea à fleurs zygomorphes sont trop éloignés génétiquement des Mammillaria pour être inclus dans le même genre. Les Mammillaria des séries Ancistracanthae, Bartschella et Phellosperma se révèlent génétiquement également éloignés des Mammillaria, et plus proches des Cochemiea à fleurs zygomorphes. Butterworth et Wallace n'effectuent cependant aucun reclassement en l'attente d'études complémentaires destinées notamment à clarifier les rapports entre la série Phellosperma avec les genres Escobaria, Neolloydia et Ortegocactus (Butterworth C.A. & Wallace R.S., Phylogenetic studies of Mammillaria (Cactaceae) – insights from chloroplast sequence variation and hypothesis testing using the parametric bootstrap, American Journal of Botany 91(7): 1086-1098 (2004)).
En 2006, D.R. Hunt & al. dans le nouvel ouvrage de référence, The New Cactus Lexicon, gardent une approche très conservatrice et maintiennent les Cochemiea dans le genre Mammillaria. Dans le cadre de cette encyclopédie, il ne nous a pas paru pertinent d'ignorer une étude de l'importance de celle de Butterworth et Wallace et nous avons donc décidé de reconnaître les Cochemiea en tant que genre. Les Mammillaria des séries Ancistracanthae et Bartschella ont également rejoint ce genre, pas uniquement parce que l'étude phylogénétique précitée leur reconnaît une grande proximité génétique avec les Cochemiea à fleurs zygomorphes, mais également en considération de leurs caractères morphologiques, déjà bien mis en évidence par Lüthy qui les a regroupé dans une même section Cochemiea, et de leur centre de diversité commun en Basse Californie. S'il nous était, de la même manière, impossible de maintenir les espèces de la section Phellosperma dans le genre Mammillaria, il nous a semblé difficile de les inclure dans ce genre Cochemiea et nous avons choisi, relativement arbitrairement, de les placer dans un genre Phellosperma en l'attente d'études complémentaires.
Ne bouleversez pas nécessairement vos étiquettes pour vous mettre en accord avec notre classification. Les études génétiques n'en sont qu'à leurs débuts et ont elles-mêmes leurs limites. Rien ne dit que des études complémentaires n'iront pas, par exemple, dans le sens de la création d'un nouveau genre, d'une résurrection du genre Bartschella, qui aurait également pu être soutenue au regard de l'étude phylogénétique de 2004, ou au contraire l'inclusion dans le genre Cochemiea d'Ortegocactus macdougallii, très proche de Cochemiea schumannii, de la série Phellosperma et de Neolloydia conoidea. Même si la classification que nous avons retenue nous semble, en l'état, plus pertinente et juste que celle d'autres ouvrages récents, elle ne peut en rien être considérée comme définitive.
Répartition géographique
Mexique, principalement en Basse Californie qui constitue le centre de biodiversité de ce genre, s'étendant pour quelques espèces dans l'état mexicain de Sonora, puis vers l'est jusqu'à celui de Chihuahua et l'ouest du Texas, vers le nord en débordant également la frontière états-unienne en Arizona, Nouveau-Mexique et Californie (U.S.A), ainsi que vers le sud sur la côte du golfe de Californie jusqu'à l'état mexicain de Michoacán.Numéros de collecte
Vous pouvez chercher les numéros de collecte pour ce genre dans :- la base de Christophe Ludwig : Cochemiea
Forum
Vous pouvez faire une recherche sur le forum.Auteur
philippe (contacter l'auteur ou écrire aux admins de l'encyclopédie)Fiche créée le 13/02/2009, mise à jour le 20/02/2009.
Fiches de botanistes :
Brandegee, Kate
Fiches d'espèces :
Cochemiea albicans (Britton & rose) comb.prov.
Cochemiea albicans ssp. albicans (Britton & Rose) comb.prov.
Cochemiea albicans ssp. fraileana (Britton & Rose) comb.prov.
Cochemiea armillata (Brandegee) comb.prov.
Cochemiea blossfeldiana (Bödeker) comb.prov.
Cochemiea boolii (G.E.Lindsay) comb.prov.
Cochemiea capensis (H.E.Gates) Doweld 2000
Cochemiea cerralboa (Britton & Rose) comb.prov.
Cochemiea dioica (Brandegee) Doweld 2000
Cochemiea dioica ssp. angelensis (R.T.Craig) Doweld 2000
Cochemiea dioica ssp. dioica (Brandegee) Doweld 2000
Cochemiea dioica ssp. estebanensis (G.E.Lindsay) Doweld 2000
Cochemiea grahamii (Engelmann) Doweld 2000
Cochemiea halei (Brandegee) Walton 1899
Cochemiea hutchisoniana (H.E.Gates) comb.prov.
Cochemiea hutchisoniana ssp. hutchisoniana (H.E.Gates) comb.prov.
Cochemiea hutchisoniana ssp. louisae (G.E.Lindsay) comb.prov.
Cochemiea insularis (H.E.Gates) comb.prov.
Cochemiea mainiae (Brandegee) comb.prov.
Cochemiea mazatlanensis (K.Schumann ex Gürke) comb.prov.
Cochemiea multidigitata (Radley ex G.E.Lindsay) comb.prov.
Cochemiea palmeri (J.M.Coulter) comb.prov.
Cochemiea phitauiana (E.M.Baxter) Doweld 2000
Cochemiea pondii (Greene) Walton 1899
Cochemiea pondii ssp. maritima (G.E.Lindsay) U.Guzmán 2003
Cochemiea pondii ssp. pondii (Greene) Walton 1899
Cochemiea pondii ssp. setispina (J.M.Coulter) U.Guzmán 2003
Cochemiea poselgeri (Hildmann) Britton & Rose 1923
Cochemiea schumanniii (Hildmann) comb.prov.
Cochemiea thornberi (Orcutt) comb.prov.
Cochemiea thornberi ssp. thornberi (Orcutt) comb.prov.
Cochemiea thornberi ssp. yaquensis (R.T.Craig) comb.prov.
Fiches de synonymes :
Bartschella albicans (Britton & Rose) Doweld 2000
Bartschella albicans ssp. fraileana (Britton & Rose) Doweld 2000
Bartschella armillata (Brandegee) Doweld 2000
Bartschella blossfeldiana (Bödeker) Doweld 2001
Bartschella boolii (G.E.Lindsay) Doweld 2000
Bartschella cerralboa (Britton & Rose) Doweld 2000
Bartschella hutchisoniana (H.E.Gates) Doweld 2000
Bartschella hutchisoniana ssp. louisae (G.E.Lindsay) Doweld 2000
Bartschella insularis (H.E.Gates) Doweld 2000
Bartschella multidigitata (Radley ex G.E.Lindsay) Doweld 2000
Bartschella palmeri (J.M.Coulter) Doweld 2000
Bartschella schumannii (Hildmann) Britton & Rose 1923
Cactus grahamii (Engelmann) Kuntze 1891
Cactus halei (Brandegee) J.M.Coulter 1894
Cactus palmeri J.M.Coulter 1894
Cactus pondii (Greene) J.M.Coulter 1894
Cactus setispinus J.M.Coulter 1894
Chilita alamensis (R.T.Craig) Buxbaum 1954
Chilita albicans (Britton & Rose) Orcutt 1926
Chilita armillata (Brandegee) Orcutt 1926
Chilita blossfeldiana (Bödeker) Buxbaum 1954
Chilita boolii (G.E.Lindsay) Buxbaum 1954
Chilita capensis (H.E.Gates) Buxbaum 1954
Chilita dioica (Brandegee) Buxbaum 1954
Chilita grahamii (Engelmann) Orcutt 1926
Chilita hutchisoniana (H.E.Gates) Buxbaum 1954
Chilita inaiae (R.T.Craig) Buxbaum 1954
Chilita insularis (H.E.Gates) Buxbaum 1954
Chilita mainiae (Brandegee) Orcutt 1926
Chilita mazatlanensis (K.Schumann ex Gürke) Orcutt 1926
Chilita microcarpa (Engelmann) Buxbaum 1954
Chilita occidentalis (Britton & Rose) Orcutt 1926
Chilita oliviae (Orcutt) Orcutt 1926
Chilita palmeri (J.M.Coulter) Orcutt 1926
Chilita phitauiana (E.M.Baxter) Buxbaum 1954
Chilita slevinii (Britton & Rose) Orcutt 1926
Chilita swinglei (Britton & Rose) Orcutt 1926
Chilita thornberi (Orcutt) Orcutt 1926
Chilita yaquensis (R.T.Craig) Buxbaum 1954
Cochemiea barbata (Engelmann) Doweld 2000
Cochemiea maritima G.E.Lindsay 1937
Cochemiea saboae (Glass) Doweld 2000
Cochemiea saboae ssp. goldii (Glass & R.A.Foster) Doweld 2000
Cochemiea saboae ssp. haudeana (A.B.Lau & K.Wagner) Doweld 2000
Cochemiea senilis (Loddiges ex Salm-Dyck) Orcutt 1922
Cochemiea setispina (J.M.Coulter) Walton 1899
Cochemiea sheldonii (Britton & Rose) Doweld 2001
Cochemiea swinglei (Britton & Rose) Doweld 2000
Cochemiea theresae (Cutak) Doweld 2000
Cochemiea wrightii (Engelmann) Doweld 2000
Cochemiea wrightii ssp. wilcoxii (Toumey ex K.Schumann) Doweld 2000
Coryphanta grahamii (Engelmann) Rydberg 1917
Ebnerella armillata (Brandegee) Buxbaum 1951
Ebnerella blossfeldiana (Bödeker) H.E.Gates 1951
Ebnerella bullardiana (H.E.Gates) Buxbaum 1951
Ebnerella capensis (H.E.Gates) Buxbaum 1951
Ebnerella dioica (Brandegee) Buxbaum 1951
Ebnerella fraileana (Britton & Rose) Buxbaum 1951
Ebnerella guirocobensis (R.T.Craig) Buxbaum 1951
Ebnerella hutchisoniana (H.E.Gates) Buxbaum 1951
Ebnerella inaiae (R.T.Craig) Buxbaum 1951
Ebnerella insularis (H.E.Gates) Buxbaum 1951
Ebnerella mainiae (Brandegee) Buxbaum 1951
Ebnerella mazatlanensis (K.Schumann ex Gürke) Buxbaum 1951
Ebnerella microcarpa (Engelmann) Buxbaum 1981
Ebnerella occidentalis (Britton & Rose) Buxbaum 1951
Ebnerella oliviae (Orcutt) Buxbaum 1951
Ebnerella phitauiana (E.M.Baxter) Buxbaum 1951
Ebnerella swinglei (Britton & Rose) Buxbaum 1951
Ebnerella yaquensis (R.T.Craig) Buxbaum 1951
Escobariopsis mazatlanensis (K.Schumann ex Gürke) Doweld 2000
Escobariopsis mazatlanensis ssp. patonii (Bravo) Doweld 2000
Mammillaria alamensis R.T.Craig 1945
Mammillaria albicans (Britton & Rose) A.Berger 1929
Mammillaria albicans f. dolorensis Lüthy 1992
Mammillaria albicans f. fraileana (Britton & Rose) Lüthy 1992
Mammillaria albicans f. slevinii (Britton & Rose) Neutelings 1986
Mammillaria albicans ssp. fraileana (Britton & Rose) D.R.Hunt 1997
Mammillaria angelensis R.T.Craig 1945
Mammillaria angelensis v. estebanensis (G.E.Lindsay) Reppenhagen 1989
Mammillaria armillata Brandegee 1900
Mammillaria armillata ssp. cerralboa (Britton & Rose) D.R.Hunt 1997
Mammillaria blossfeldiana Bödeker 1931
Mammillaria blossfeldiana v. shurliana (H.E.Gates) Wiggins 1964
Mammillaria boolii G.E.Lindsay 1953
Mammillaria bullardiana (H.E.Gates) Bödeker 1936
Mammillaria capensis (H.E.Gates) R.T.Craig 1945
Mammillaria cerralboa (Britton & Rose) Orcutt 1926
Mammillaria dioica Brandegee 1897
Mammillaria dioica f. angelensis (R.T.Craig) Neutelings 1986
Mammillaria dioica f. estebanensis (G.E.Lindsay) Neutelings 1986
Mammillaria dioica f. phitauiana (E.M.Baxter) Neutelings 1986
Mammillaria dioica v. armillata (Brandegee) Neutelings 1986
Mammillaria dioica v. capensis (H.E.Gates) Neutelings 1986
Mammillaria dioica v. cerralboa (Britton & Rose) Neutelings 1986
Mammillaria dioica v. insularis Brandegee 1897
Mammillaria dioica v. multidigitata (Radley ex G.E.Lindsay) Neutelings 1986
Mammillaria dioica v. neopalmeri (R.T.Craig) Neutelings 1986
Mammillaria dioica ssp. angelensis (R.T.Craig) D.R.Hunt 1998
Mammillaria dioica ssp. estebanensis (G.E.Lindsay) D.R.Hunt 1998
Mammillaria estebanensis G.E.Lindsay 1967
Mammillaria fraileana (Britton & Rose) Bödeker 1933
Mammillaria goodridgei v. rectispina E.Y.Dawson 1952
Mammillaria goodridgii f. shurliana (H.E.Gates) Neutelings 1986
Mammillaria goodridgii v. blossfeldiana (Bödeker) Neutelings 1986
Mammillaria goodridgii v. louisae (G.E.Lindsay) Neutelings 1986
Mammillaria goodrigii v. bullardiana (H.E.Gates) Neutelings 1986
Mammillaria grahamii Engelmann 1857
Mammillaria grahamii v. arizonica Quehl 1896
Mammillaria grahamii v. oliviae (Orcutt) L.D.Benson 1969
Mammillaria grahamii ssp. sheldonii (Britton & Rose) D.R.Hunt 2005
Mammillaria gueldemanniana Backeberg 1941
Mammillaria guirocobensis R.T.Craig 1945
Mammillaria halei Brandegee 1889
Mammillaria hutchisoniana (H.E.Gates) Bödeker 1936
Mammillaria hutchisoniana v. albissima
Mammillaria hutchisoniana v. bullardiana (H.E.Gates) Reppenhagen 1991
Mammillaria hutchisoniana ssp. louisae (G.E.Lindsay) D.R.Hunt 1997
Mammillaria inaiae R.T.Craig 1939
Mammillaria insularis H.E.Gates 1938
Mammillaria louisae G.E.Lindsay 1960
Mammillaria mainiae Brandegee 1900
Mammillaria maritima (G.E.Lindsay) D.R.Hunt 1971
Mammillaria marnieriana Backeberg 1952
Mammillaria mazatlanensis K.Schumann ex Gürke 1901
Mammillaria mazatlanensis f. patonii (Bravo) Neutelings 1986
Mammillaria mazatlanensis f. sinalensis (R.T.Craig) Neutelings 1986
Mammillaria mazatlanensis v. monocentra R.T.Craig 1945
Mammillaria mazatlanensis v. occidentalis (Britton & Rose) Neutelings 1986
Mammillaria mazatlanensis ssp. patonii (Bravo) D.R.Hunt 1998
Mammillaria microcarpa Engelmann 1848
Mammillaria microcarpa f. auricarpa (W.T.Marshall) Neutelings 1986
Mammillaria microcarpa f. gueldemanniana (Backeberg) Neutelings 1986
Mammillaria microcarpa f. oliviae (Orcutt) Neutelings 1986
Mammillaria microcarpa f. swinglei (Britton & Rose) Neutelings 1986
Mammillaria microcarpa v. auricarpa W.T.Marshall 1950
Mammillaria microcarpa v. milleri (Britton & Rose) W.T.Marshall 1950
Mammillaria microcarpa v. sheldonii (Britton & Rose) Neutelings 1986
Mammillaria microcarpa ssp. grahamii (Engelmann) Mottram 1991
Mammillaria milleri (Britton & Rose) Bödeker 1933
Mammillaria milleri f. multiancistra De Morree 1990
Mammillaria milleri f. oliviae (Orcutt) Neutelings 1986
Mammillaria milleri f. swinglei (Britton & Rose) Neutelings 1986
Mammillaria milleri v. sheldonii (Britton & Rose) Neutelings 1986
Mammillaria multidigitata Radley ex G.E.Lindsay 1947
Mammillaria neopalmeri R.T.Craig 1945
Mammillaria occidentalis (Britton & Rose) Bödeker 1933
Mammillaria occidentalis v. monocentra (R.T.Craig) Backeberg 1961
Mammillaria occidentalis v. patonii (Bravo) R.T.Craig 1945
Mammillaria occidentalis v. sinalensis R.T.Craig 1945
Mammillaria oliviae Orcutt 1902
Mammillaria patonii (Bravo) Werdermann 1931
Mammillaria patonii v. sinalensis (R.T.Craig) Backeberg 1961
Mammillaria phitauiana (E.M.Baxter) Werdermann 1931
Mammillaria pondii Greene 1889
Mammillaria pondii ssp. maritima (G.E.Lindsay) D.R.Hunt 1997
Mammillaria pondii ssp. setispina (J.M.Coulter) D.R.Hunt 1997
Mammillaria poselgeri Hildmann 1885
Mammillaria rectispina (E.Y.Dawson) Reppenhagen 1989
Mammillaria schumannii Hildmann 1891
Mammillaria schumannii v. globosa R.Wolf 1987
Mammillaria setispina (J.M.Coulter) K.Brandegee 1897
Mammillaria sheldonii (Britton & Rose) Bödeker 1933
Mammillaria shurliana H.E.Gates 1956
Mammillaria slevinii (Britton & Rose) Bödeker 1933
Mammillaria swinglei (Britton & Rose) Bödeker 1933
Mammillaria swinglei v. diabloa P.C.Fischer 1992
Mammillaria thornberi Orcutt 1902
Mammillaria thornberi v. yaquensis (R.T.Craig) Neutelings 1986
Mammillaria thornberi ssp. yaquensis (R.T.Craig) D.R.Hunt 1997
Mammillaria venusta Brandegee 1900
Mammillaria yaquensis R.T.Craig 1945
Neomammillaria alamensis (R.T.Craig) Y.Itô 1981
Neomammillaria albicans Britton & Rose 1923
Neomammillaria armillata (Brandegee) Britton & Rose 1923
Neomammillaria blossfeldiana (Bödeker) H.E.Gates 1933
Neomammillaria bullardiana H.E.Gates 1934
Neomammillaria capensis H.E.Gates 1933
Neomammillaria cerralboa Britton & Rose 1923
Neomammillaria dioica (Brandegee) Britton & Rose 1923
Neomammillaria fraileana Britton & Rose 1923
Neomammillaria hutchisoniana H.E.Gates 1934
Neomammillaria inaiae (R.T.Craig) Y.Itô 1981
Neomammillaria insularis (H.E.Gates) Y.Itô 1981
Neomammillaria louisae (G.E.Lindsay) Y.Itô 1981
Neomammillaria mazatlanensis (K.Schumann ex Gürke) Britton & Rose 1923
Neomammillaria microcarpa (Engelmann) Britton & Rose 1923
Neomammillaria milleri Britton & Rose 1923
Neomammillaria multidigitata (Radley ex G.E.Lindsay) Y.Itô 1981
Neomammillaria neopalmeri (R.T.Craig) Y.Itô 1981
Neomammillaria occidentalis Britton & Rose 1923
Neomammillaria oliviae (Orcutt) Britton & Rose 1923
Neomammillaria palmeri (J.M.Coulter) Britton & Rose 1923
Neomammillaria patonii Bravo 1931
Neomammillaria phitauiana E.M.Baxter 1931
Neomammillaria sheldonii Britton & Rose 1923
Neomammillaria slevinii Britton & Rose 1923
Neomammillaria swinglei Britton & Rose 1923