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Des racines de platane envahissent leur maison, ils réclament 16.000 euros à la métropole
information fournie par Le Figaro 20/07/2023 à 06:00

(Crédits photo : Unsplash - Eilis Garvey )

(Crédits photo : Unsplash - Eilis Garvey )

Un couple d'octogénaires a dû payer de sa poche pour retirer une racine d'un platane planté dans la rue, emmêlée dans les canalisations. Il estime que c'est à Nantes métropole de payer les frais.

Propriétaire d'un pavillon à Vertou, en Loire-Atlantique (44), non loin de Nantes, un couple d'octogénaires fait face à des problèmes d'évacuation d'eaux usées, loin de se douter que le souci provient des racines d'un platane planté dans la rue, emmêlées avec les réseaux de gaz et d'électricité.

« Nos toilettes étaient régulièrement bouchées . Avec les remontées d'odeurs qui vont avec », explique Raymonde à Actu.fr . Le couple pensait, qu'après avoir sollicité l'aide d'un voisin pour déboucher les canalisations, le problème relèverait de l'histoire ancienne mais les odeurs persistent. Des experts passent, ceux de l'assurance du couple et ceux de la métropole de Nantes. Un trou est creusé et des racines apparaissent. Les experts estiment que les canalisations des eaux usées et de gaz ont été écrasées par la voiture de Raymonde et Camille. Les retraités de la Poste doivent donc payer de leur poche les travaux nécessaires pour réparer les canalisations.

Aucun remboursement 14 mois plus tard

Le chantier démarre mais le chef de chantier s'aperçoit que le problème est plus complexe qu'il n'y paraît: les réseaux d'eau et de gaz sont emmêlés dans le système racinaire du platane planté dans la rue. Le véhicule du couple ne serait donc pas le seul responsable des défauts de fonctionnement des canalisations. Le maire se déplace pour constater les faits. Un agent de la métropole indique au couple de procéder aux réparations, de les payer et assure qu'il sera remboursé sous deux ou trois mois. Le couple règle la facture de 6000 euros et s'arme de patience. Durant la durée des travaux, il va même jusqu'à utiliser les toilettes publiques.

Les 2-3 mois en question s'écoulent et le couple ne voit pas la couleur de son argent. Plus de 14 mois plus tard, il n'a pas touché le moindre centime d'euro et se sent lésé. Et pourtant, Nantes Métropole a reconnu dans un courrier que « la taille des racines est impressionnante. Il est logique que nous prenions les frais à notre charge et que nous vous remboursions des frais avancés ». « Si Nantes métropole les rembourse, la collectivité crée un précédent. Et s'il y a d'autres problèmes, cela fera jurisprudence. Elle a espéré que Raymonde et Camille abandonnent. Ce qui n'a pas été le cas », pensent des voisins du couple. En plus des 6000 euros déboursés pour la réparation des canalisations, Raymonde et Camille doivent remettre la cour en état. Ils réclament donc plus de 16.000 euros à la métropole.

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