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« Nous avons exporté le désespoir avec Cioran et l’absurde avec Tzara, hélas il nous en reste. » Rien ne résume mieux l’humour désespéré roumain que cette boutade. Oui, Bucarest est une capitale étrange, décriée à tort, suspectée de moult travers que la droiture du regard balaie. Certes son patrimoine est un peu cabossé. Dans cette ville qui fut hier surnommée le Petit Paris, une très forte concentration de bâtiments modernes (1920–1940) accueille le visiteur.
Plus de 250 édifices de style Bauhaus ou approchant s’alignent comme à la parade dans les ruelles ombragées. Un sur quatre est à l’abandon, un sur trois décrépit, un sur deux… magnifique. Dans l’enchevêtrement de ses quartiers, les centres d’art, les galeries, les marchés se bousculent. La saison France-Roumanie qui accompagne le centenaire de la nation roumaine et la présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne tombe à pic pour que nous y dirigions nos pas. Bucarest est à moins de trois heures de Paris et le temps d’un week-end peut suffire à s’imprégner de ses nombreux musées et monuments, certains superbes, d’autres symboles d’une époque de dictature kitsch et terrifiante.
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