Article réservé aux abonnés

Série - Les groupes cultes de l’art

Au Cochon noir, les rendez-vous décadents de Strindberg et Munch

Par

Publié le , mis à jour le
Les artistes ne sont pas tous des loups solitaires ! Confréries mystiques ou cercles rebelles unis au nom de l’esthétique, de la politique ou de l’humour, nombreuses sont les sociétés d’artistes mus par un idéal collectif. Dans ce sixième épisode, il est question de symbolisme, de satanisme et d’amour libre autour du cercle du Cochon noir (Schwarzen Ferkel) qui rassemblait à Berlin, dans les derniers feux du XIXe siècle, des personnalités scandinaves comme August Strindberg et Edvard Munch. Attention, amitié explosive !
Edvard Munch, “Portrait d’August Strindberg” (1892) et “Autoportrait à la cigarette” (1895)
voir toutes les images

Edvard Munch, “Portrait d’August Strindberg” (1892) et “Autoportrait à la cigarette” (1895)

i

Coll. Moderna Museet, Stockholm / Coll. National Museum, Oslo • © Luisa Ricciarini/ ; © National Museum, Oslo

« Il y avait tout sur place, à boire et à manger, le téléphone, des messagers urbains, de la papeterie, […]. Ici il y avait tout, sauf une horloge, si bien qu’on oubliait le temps et ce n’était pas grave car personne n’allait nous mettre à la porte même après le chant du coq et c’était d’ailleurs la raison pour laquelle venait la plupart des visiteurs : oublier le temps, le présent mais plus encore le passé. » August Strindberg connaît bien Zum Scwharzen Ferkel (Au Petit Cochon noir) pour en avoir été un pilier ! L’auteur suédois se targue même d’avoir inspiré le nom de la taverne : le sac à vin suspendu à l’entrée lui rappelait un porcelet.

Continuez votre lecture

et accédez à Beaux Arts Magazine
et à tous les contenus web
en illimité à partir de 5,75€ / mois

Vous aimerez aussi

Carnets d’exposition, hors-série, catalogues, albums, encyclopédies, anthologies, monographies d’artistes, beaux livres...

Visiter la boutique
Visiter la boutique

À lire aussi