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3.64/5 (sur 7 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1924
Mort(e) à : Paris , le 10/05/2016
Biographie :

Robert Serrou est un journaliste français.

Grand reporter puis conseiller de la rédaction de Paris Match pendant près de cinquante ans (1952-2000), il a collaboré à Témoignage chrétien (1949-1950) et à La Croix (1949-1951). Il a travaillé pour la télévision française (1969-1972) et pour RTL (1972-1979).

Il a rencontré les papes Pie XII, Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul Ier, Jean-Paul II – qu’il a accompagnés dans plus de cent voyages – et Benoît XVI.

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Bibliographie de Robert Serrou   (8)Voir plus

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Les médias, c’est en quelque sorte la chaine d’aujourd’hui, le moyen moderne de transmettre une Parole au-delà du monde de plus en plus réduit qui fréquente les églises. Dans une société « déculturée », déracinée de sa mémoire historique, déchristianisée, les presses, les radios et la télévision, sont des intermédiaires irremplaçables. Cela, Lustiger l’a fort bien perçu. Dans ce domaine il a un flair infaillible Ayant une connaissance parfaite du fonctionnement d’un journal, il sait où aller selon ce qu’il a à dire. Il ne choisi jamais un organe de presse au hasard.
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Charles et Gisèle Lustiger n’ont jamais voulu donner à leurs enfants cette mentalité « d’enfants du ghetto ». Aaron et Arlette devaient prendre conscience des menaces de persécutions qui pesaient sur eux, mais, en même temps, mener la vie des petits Français de leur âge et se nourrir de cette culture française, synonyme de liberté. C’est dans cette perspective qu’ils déménagent à nouveau en 1935 pour s’installer rue Jules Chaplain dans le quartier Montparnasse.
― En s’installant là, et en quittant le quartier Montmartre où se regroupaient les Polonais de Paris, mes parents ont volontairement créer une rupture pour nous sortir du milieu fermé, explique aujourd’hui Arlette.
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A sa visite en URSS, Lustiger avait mis une condition que le gouvernement russe avait acceptée : se rendre à Kiev, un berceau du christianisme, où les uniates sont interdits de culte et où le clergé est persécuté. Mais, dans le train qui l’amène de Vilnius à Moscou, il se passe une scène incroyable ; le représentant du gouvernement soviétique qui les accompagne lui met un marché en main : l’abandon des uniates par Rome, en échange de plus de souplesse de la part du gouvernement envers les catholiques romains d’URSS. Lustiger n’en revient pas, et ne donne évidemment pas suite. […]. Cet incident ne sera pas sans conséquences sur la suite du voyage. Le gouvernement soviétique, fit savoir à Lustiger qu’il ne pouvait finalement se rendre à Kiev, le métropolite de la ville, Filarète, refusant de le recevoir. Une manière de lui faire comprendre que sa venue n’était point désirée.
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Ses parents habitent boulevard de Strasbourg, près de la gare de l’Est. Ils déménageront en 1930 pour s’installer à deux pas de Montmartre, rue Marcadet. De l’autre côté de la rue, un salon de coiffure est tenu par un certain Joffo, le père de l’auteur du « Sac de billes ».
Les deux garçons Joffo, se rappelle Jean-Marie Lustiger, jouaient aux billes dans la rue et mes parents m’interdisaient de me mêler à eux, estimant que c’étaient des chenapans.
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A l’aube du 16 juillet 1942, quatre mille cinq cents policiers français s’étaient lancés à la poursuite des Juifs. La rafle du Vel’ d’Hiv’ se solde par l’arrestation de treize mille Juifs, dont six mille femmes et plus de quatre mille enfants. […].
Mme Lustiger est envoyée à Darcy. Elle reste là plusieurs mois avant d’être déportée à Auschwitz. […].
Gisèle Lustiger n’ignorait rien du sort qui l’attendait, comme l’attestent les lettres qu’elle envoie clandestinement à ses enfants. Elle les faisait passer par les gardiens de Drancy, moyennant finances. « Mes enfants, dit l’une d’elles, c’est une maladie mortelle ; surtout gardez-vous en. »
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Le 1er août 1943, les SS et la police dressent des cordons autour du ghetto et raflent tous les juifs pour les envoyer à Auschwitz. Cela devait durer deux semaines. Les SS tiraient, incendiaient la Grande Synagogue en face de laquelle se trouvait l’église catholique. Le curé, le père Cawadzki, a ouvert la porte de derrière pour sauver les juifs qui sautaient par les fenêtres de la synagogue en flamme. En souvenir de son geste héroïque, ce prêtre a son arbre en Israël. D’après les rapports SS officiels, quatre cents juifs ont été tués sur place pour faits de résistance. Trente mille ont été déportés.
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Entre les deux hommes il existe des liens spontanés et profonds. On peut même parler d’amitié. Ce qui les rassemble, c’est cette même conception de la foi, cette même approche du Christ et de l’Eglise, ce même don de la mission. Ils ont le même projet global. Le cardinal admire l’humanité du pape, et le pape est un peu intrigué par la personnalité de Lustiger. Ces deux hommes se ressemblent. Tous les deux ont les mêmes racines, la Pologne. Ils ont connu le drame de la Seconde Guerre mondiale, ont souffert de la persécution l’un dans la Pologne occupé par les nazis, l’autre pourchassé parce que juif. Tous les deux ont vécu l’expérience de la vie ouvrière. Ils partagent les mêmes goûts pour la littérature et la philosophie. Enfin, et ce n’est pas le moindre, ce sont deux personnalités atypiques : l’un est pape polonais à Rome, l’autre cardinal juif à Paris.
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Les premiers chrétiens étaient des juifs, constituant un groupe religieux des juifs. Des juifs d’autant plus fervents qu’ayant reconnu le Christ comme messie d’Israël, ils se réjouissent de l’accomplissement des promesses reçues de la tradition juive ? Les Evangiles n’utilisent d’ailleurs pas le terme « chrétien », Jésus n’avait jamais chercher à distinguer ses disciples des juifs. Le mot n’apparaît qu’au cours du Ier siècle, et a été utilisé pour la première fois, non par les fidèles du Christ, mais par les païens qui entendaient ainsi identifier cette « secte juive » que constituaient alors les chrétiens au sein d’Israël.
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Hitler mobilisa ses forces à l’Ouest, mais n’engagea pas immédiatement les opérations. Pendant plusieurs mois, à l’abris des fortifications des « lignes » Siegfried et Maginot, Français et Allemands s’observèrent. Cette « drôle de guerre » allait prendre fin le 10 mai 1940, date à laquelle les Allemands lancèrent une offensive éclair. Un mois après, ils défilèrent dans Paris proclamée ville ouverte et, peu après, occupaient les trois cinquièmes du territoire. Le pays était littéralement écroulé comme un château de cartes.
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Kurt Gerstein protestant engagé dans la SS a voulu dénoncer en envoyant le récit hallucinant de ce qu'il voyait aux suédois, aux Suisses et vainement tenté de toucher aussi l'évêque de Berne. Il s'est officiellement suicidé le 25 juillet 1945.
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